La spéculation se poursuit de plus belle sur le groupe informatique français qui est en pleine tourmente.
L'action a touché un plus bas niveau historique à 0,637 euros le 13 juin dernier après que la direction a fait le choix de son repreneur, en l'occurrence le groupe Onepoint. Une descente dans les abysses assez logique compte tenu du plan de restructuration qui prévoit une très lourde dilution des les actionnaires historiques.
Néanmoins, coup de théâtre quelques jours plus tard avec l'État qui propose 700 millions d'euros pour racheter les activités sensibles du groupe et une action Atos qui commence à inverser la vapeur.
Un violent retournement de tendance que personne n'attendait et en l'espace de quatre séances l'action Atos progresse de plus de 100 % avec à l'instant un plus haut niveau à 1,675 euros touché en séance.
Les volumes de transactions sont à un niveau record et à la mi-séance plus de 10 % du capital du groupe a été échangé. Aucune information n'a filtré sur un tel mouvement ultra spéculatif mais on peut imaginer que les nombreux fonds qui sont en vente à découvert tentent actuellement de racheter leurs positions.
Atos est la société la plus vendue à découvert de la place parisienne, avec plus de 14 % de son capital en position courte, on pourrait se trouver dans un scénario de "short squeeze" au cours duquel les vendeurs à découvert courent après le papier pour se racheter dans l'urgence et éviter de rogner leur plus-value.
C'est une hypothèse comme une autre, à moins qu'il n'y ait plus d'augmentation de capital ni de dilution dans un nouveau plan de restructuration qui pourrait sortir à n'importe quel moment ? Atos est décidément un dossier complètement fou sur la place parisienne.
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