D'après des informations du Figaro et de Challenges, les discussions pour la cession du groupe Atos à David Layani ont pris une nouvelle tournure. Alors qu'une réunion décisive se tenait mardi soir, les observateurs s'interrogent de plus en plus sur la capacité du fondateur de OnePoint à mener à bien l'acquisition.
Le conseil d'administration d'Atos avait, le 11 juin dernier, choisi de poursuivre le projet de reprise proposé par le consortium mené par David Layani. Cependant, ces discussions ont été brutalement interrompues en raison des résultats des « due diligences » - une série de vérifications effectuées par un investisseur pour sécuriser un achat en analysant la situation d'une société -, et d'un problème de financement intérimaire. Face à cette impasse, Hélène Bourbouloux, administratrice judiciaire et médiatrice, a convoqué une réunion décisive avec tous les acteurs concernés ce mardi soir.
Cette réunion n'a cependant pas eu l'effet escompté. Selon des informations concordantes, Walter Butler et le groupe Econocom, initialement partenaires de Layani dans ce consortium, ont quitté la table des négociations. Cet éclatement laisse David Layani sans autre option que de retirer sa proposition.
Malgré ce revers, les négociations continuent avec les créanciers pour trouver un plan de sauvetage pour Atos, qui est endetté à hauteur de 4,8 milliards d'euros. Selon Le Figaro, Daniel Kretinsky a exprimé son intérêt pour participer à la restructuration financière du groupe et se positionne comme une solution possible pour les créanciers. La décision finale repose désormais sur les porteurs de dette, qui détiennent les clés de l'avenir d'Atos.
Ainsi, le feuilleton Atos continue de captiver, avec des rebondissements inattendus et une issue encore incertaine.
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