Atos enregistre une quatrième séance de carnage sur son action à la bourse de Paris. Le groupe informatique qui est en pleine débâcle et qui doit choisir son repreneur parmi deux offres, est en chute libre.
Un mouvement qui est tout à fait logique compte tenu de la nature des offres qui prévoient une très forte dilution des actionnaires actuels. C'est donc la course pour sortir au plus vite du dossier et à n'importe quel prix. Dans ce contexte, l'action Atos a reculé vendredi 31 mai de 14,92 % puis enchaîne depuis lundi une séquence qui a vu ses pertes journalières atteindre 18,31 %, 14,43% mardi et déjà 19,5% aujourd'hui. En quatre séances de bourse, le titre a reculé de 50 % pour établir un nouveau plus bas absolu et passer sous la barre symbolique des un euros par action puisqu'elle s'échange actuellement à 0,94 euro.
La capitalisation du groupe est à peine supérieure à 100 millions d'euros (pour 10 milliards de chiffres d'affaires), c'est dire la débâcle totale d'une société qui appartenait encore au CAC 40 il y a quatre ans et dont l'action évoluait à 80 € ...
Le dénouement pour sa restructuration finale va intervenir très rapidement puisque la société doit choisir ce mercredi 5 juin son repreneur. Deux offres sont en lice, mais dans les deux cas les actionnaires seront passés par pertes et profits et on évalue la dilution à 99 %, autant dire que ceux qui restent sur le dossier auront probablement tout perdu à la fin de l'aventure.
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