(CercleFinance.com) - Accor a terminé son année 2010 sur un résultat net part du groupe de 3,6 milliards d'euros (17,66 euros par actions), contre une perte de 282 millions un an plus tôt. L'essentiel de ce bénéfice est attribuable à la scission des la filiale de services prépayés (maintenant Edenred), intervenue cet été, ainsi que celle d'autres activités périphériques. Hors éléments exceptionnels, le résultat courant après impôts est passé de 78 millions en 2009 à 280 millions d'euros en 2010 (x 3,6).

Un dividende de 0,62 euro sera proposé lors de l'AG du 30 mai.

Redevenu un groupe purement hôtelier, Accor rappelle que son chiffre d'affaires a sur la période augmenté de 7,1% à 5.948 millions d'euros. Parallèlement, le résultat d'exploitation a décollé, toujours à périmètre et changes constants, de 82,4% à 446 millions d'euros d'an dernier.

Le groupe souligne la reprise 'dynamique' de la demande intervenue l'an dernier, une bonne maîtrise des coûts, et une politique active de gestion des actifs hôteliers portant sur 171 hôtels. La dette nette a ainsi été ramenée de 1.624 à 730 millions d'euros en un an.

Le PDG Denis Hennequin, a déclaré en guise de perspectives que 'nous aurons pour objectif d'accélérer la mise en oeuvre de la stratégie autour de trois priorités : être plus ambitieux pour nos marques, mieux promouvoir nos services et notre savoir-faire et accélérer l'exécution de notre plan de développement dans les pays matures et les marchés émergents.”

Le groupe précise qu''en janvier 2011, la reprise de cycle se maintient sur la quasi-totalité des marchés et sur l'ensemble des segments'. Une hausse des prix moyens est signalée sur le Haut et le Milieu de gamme, et une stabilisation sur le segment Economique.

Pour l'année en cours, Accor table sur “l'accélération de son programme de cession sur 2011-2012, avec un objectif de 1,2 milliard d'euros d'impact dette nette retraitée sur les deux exercices cumulés.”

“Malgré quelques marchés encore incertains, la reprise observée en 2010 devrait se confirmer en 2011, tirée principalement par l'amélioration de la demande, et dans une moindre mesure par la reprise progressive des prix”, indique enfin Accor.


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