Roubles / € : la déchance du rouble n'aura pas lieu... - Page 4

Sauf que nos deux amis parlent des exports de 20 pays vers la Russie. Si la Russie n'a que vingt partenaires commerciaux, ces exports peuvent peut être ( avec la marge d'erreur de parti pris de nos amis ), correspondre à ses imports et en donner une idée

Sinon, si la Russie a davantage de partenaires commerciaux, non

Hop hop hop ! goldmann sachs ( LA banque ) et le fmi. Fallait commencer par là 🤣🤣🤣

Tu devrais pouvoir trouver un reportage édifiant sur LA banque en Replay sur Arte. On se revoie après

Message complété le 26/05/2022 19:54:12 par son auteur.

C'est un peu comme les taxes douanières qu'ils ont pondu pour nuire à la Chine. Ils vont s'apercevoir deux ans après que les sanctions contre la Russie les auront impacté davantage que les Russes

J’adore le « …what would surely be…. ».

Impayable !

Almas,

Le « retour du secret » ne change rien au fait que les exportations VERS la Russie, c’est la même chose que les « importations » DE la Russie.

1)Il faut donc apprécier les choses au travers de la balance commerciale.

2) ces chiffres viennent probablement des statistiques européennes et US qui constatent que les entreprises de leurs pays, du fait des sanctions et embargos, ont vendus 50% de produits en moins à la Russie . Encore une fois c’est certainement plus douloureux pour ces entreprises que pour la Russie…

3) la baisse récente du taux directeur de la Banque Centrale russe me confirme dans cette analyse.

Une carte postale de Russie pour Brooks et Pingle

Avec les bons baisers de Poutine 007.

Même punition pour le $... Faudrait essayer le casino ou la roulette, les gars...

.

Sauf que les exports et les imports ne sont jamais forcements corrélés.

C'est bien la decorrelation entre les deux qui fait la '' balance commerciale '' d'un pays.

Donc, cette compilation ne permet en aucun cas, à partir de ses exports, de se faire une idée de ses imports, et encore moins que cette idée soit... fiable ni significative.

Désolé pour nos deux amis 😉😉😉

Kado pour les archives de Lemaire à Bercy...

Une réussite à l'opposé à n'en pas douter...

En phase de rebond technique après le lourd repli ....

Ouais ! ben je suis pas convaincu par les observations / conclusions des amis brooks et pingle

De quoi rire encore des sanctions qui devraient mettre la Russie à genou et même sous terre...

La cerise sur le gâteau est à la fin : " Les analystes et les négociants pensent que l'utilisation de l'étiquette "destination inconnue" indique que le pétrolier transporte du pétrole vers des navires plus grands, où il est mélangé à d'autres cargaisons."

N'abusez pas de copies de bojolais frelaté au méthanol, ça fait mal à la tête, le vrai c'est le Beaujolais...

Pas besoin d'être Russophile pour savoir lire des informations...

Publication du 1473e bulletin d'AK&M sur la production et le raffinage du pétrole et du gaz

AK&M 24 Mai 2022 11:06

Le 1473e numéro du bulletin "Secteurs de l'économie russe : production, finances, titres. Oil & Gas Production and Refining" par l'agence d'information AK&M.

La croissance des prix sur le marché pétrolier a été modérée en avril-mai. Influencé par des facteurs multidirectionnels, notamment l'impact des sanctions sur la production de pétrole en Russie, les décisions de l'OPEP+ en matière de production, ainsi que les mesures prises par de nombreux pays pour augmenter la production et libérer certaines réserves de pétrole précédemment accumulées, le pétrole Brent a largement fluctué dans le couloir de prix à la hausse, dans une fourchette de 100 à 115 dollars le baril, et a terminé la période sous revue près de son plus haut niveau sur deux mois. Dans l'ensemble, l'OPEP estime que le marché est dans un état équilibré.

La production de pétrole et de condensats de gaz en Russie a atteint 176,69 millions de tonnes au cours des quatre mois de 2022, soit une hausse de 5,2 % par rapport à la même période en 2021. En avril de l'année en cours, la production de condensats de pétrole et de gaz en Russie s'est élevée à 41,12 millions de tonnes, soit une baisse de 4 % en glissement annuel. La production quotidienne moyenne de pétrole avec condensats en avril a été de 1,37 million de tonnes, soit 8,8 % de moins qu'en mars. Le Central Dispatch Office of the Fuel and Energy Complex (CDO TEK) a cessé de divulguer des informations opérationnelles sur la production et les exportations de pétrole russe. Néanmoins, des données provenant de sources familières avec les statistiques du secteur sont publiées dans la presse.

Le gouvernement russe prévoit de rétablir partiellement la production de pétrole en mai après qu'elle ait diminué en avril. C'est ce qu'a annoncé à la presse le vice-premier ministre russe A. Novak. Selon lui, la situation, dès les premiers jours de mai, s'est déjà stabilisée. Les compagnies pétrolières russes, en particulier, cherchent de nouvelles orientations et mettent en place de nouvelles chaînes d'approvisionnement. Dans le même temps, de nouveaux acheteurs apparaissent et le volume des exportations de pétrole vers les fournisseurs d'autres destinations, notamment la région Asie-Pacifique, augmente. La Russie envisage également un certain nombre de nouveaux projets d'infrastructure afin de diversifier ses approvisionnements en pétrole.

La Russie a produit 261,42 milliards de m3 de gaz au cours des quatre premiers mois de 2022, soit une baisse de 0,4 % par rapport à la même période en 2021. La Russie a produit 61,15 milliards de m3 de gaz en avril (-5,2% en glissement annuel). En avril, NOVATEK a conservé sa position de leader parmi les producteurs de gaz indépendants de Russie. En janvier-avril 2022, selon les données préliminaires, Gazprom a produit 175,4 milliards de m3 de gaz. C'est 2,5 % (4,5 milliards de m3) de moins qu'en 2021. Gazprom prévoit de produire 494,4 milliards de m3 de gaz en 2022, contre 514,8 milliards de m3 en 2021. Dans le même temps, le ministère russe de l'économie prévoit que la production de gaz russe diminuera de 17 % en 2022.

Les exportations de pétrole brut russe vers les pays hors CEI en janvier-avril 2022 ont diminué de 0,6% par rapport à janvier-avril 2021, s'élevant à 66,26 millions de tonnes. De telles données sont données dans la presse. Le Service fédéral des douanes de Russie a temporairement suspendu la publication des données relatives aux importations et aux exportations afin d'éviter les estimations et les spéculations erronées. Pendant ce temps, les médias rapportent que les pétroliers portant la mention "destination inconnue" sont désormais l'un des moyens les plus populaires de livrer du pétrole. Plus de 11,1 millions de barils de pétrole ont été chargés sur ces navires en Russie en avril. C'est plus que dans n'importe quel autre pays. Les analystes et les négociants pensent que l'utilisation de l'étiquette "destination inconnue" indique que le pétrolier transporte du pétrole vers des navires plus grands, où il est mélangé à d'autres cargaisons.

Message complété le 26/05/2022 18:56:52 par son auteur.

Le bulletin est disponible ici ...
https://akmanalytics.ru/index.php?route=product/product&product_id=378

Les exportations russes de pétrole de janvier à avril 2022 ont diminué de 0,6 % pour atteindre 66,3 millions de tonnes.

PortNews.ru | 18 mai 2022

Les exportations russes de pétrole ont diminué de 0,6 % pour atteindre 66,3 millions de tonnes en janvier-avril 2022, selon un rapport d'analyse de l'Institut des problèmes des monopoles naturels (IPEM).

La production de pétrole en avril 2022 a diminué de 4,0% pour atteindre 41,1 millions de tonnes.

La baisse relativement faible de la production est exacerbée par la "base basse" d'avril de l'année dernière. Dans le même temps, le ministère russe de l'énergie a annoncé qu'il prévoyait d'augmenter la production en mai par rapport à avril. Par ailleurs, le problème de l'offre excédentaire de certains produits pétroliers, notamment le fioul, s'est fortement aggravé en avril en raison d'une forte réduction des capacités d'exportation. Cela menace non seulement l'éventuelle suspension des opérations dans certaines raffineries, mais aussi une réduction de la production de pétrole, selon l'IPEM.

Contrairement à qu'affirment certains qui visiblement abusent du bojolais de contre façon, c'est loin gagné pour affirmer que la Russie sera à genou économiquement et à enterrer. Faudra mettre les piles dans la calculette...

Le FMI prédit, Mais la Russie a déjà pris des mesures pour atténuer les conséquences. Et opérant de remise sur son pétrole conventionnel qui lui coute pas chère à extraire (le moins du monde en prix de reviens), les roubles vont continuer de couler à flot et donc largement de quoi construire des usines pour produire ce qui manquent et redynamiser l'emploi...

Depuis le début de cette file, c'est fou les idées pourries économiques que certains cherchent à véhiculer sans le moindre argumentaire probant...

Vous verrez au travers de cet article que les prévisions du FMI restent des prévisions occidentales destinées avant tout à satisfaire les politiques européennes et américaines pro blocus ne sont pas du tout certaines de se réaliser...

20% d’inflation et baisse des exportations : le FMI prédit un sombre avenir à l’économie russe

Si la baisse des exportations énergétiques russes sera largement compensée par la hausse des prix en 2022, ce ne sera pas le cas les années suivantes selon le FMI. L'institution monétaire prévient d'ailleurs que cette diminution et la forte inflation - plus de 20% en 2022 - vont durement affecter l'économie russe. Des prévisions similaires à celles de la Banque centrale russe selon qui l'économie est face à un gigantesque défi de restructuration.

La Tri bu ne.fr | 22 Avril 2022

Si le monde entier subit les impacts de la guerre menée par la Russie en Ukraine, Moscou n'y échappe évidemment pas. L'inflation devrait dépasser 20% cette année en Russie et l'économie globale devrait pâtir à l'avenir d'une baisse des exportations de l'énergie, a indiqué le Fonds monétaire international (FMI) dans son rapport sur l'Europe publié ce vendredi 22 avril.

Le FMI souligne que le secteur de l'énergie, « épine dorsale » de l'économie russe, a été exclu des sanctions. Mais « certains signes indiquent que les exportations russes d'énergie sont évitées sur le marché ». « Plus important encore, l'Allemagne et de nombreux pays de l'UE ont effectivement commencé à sevrer leurs économies des sources d'énergie russes », poursuivent les auteurs du rapport.

Le FMI a calculé qu'environ 60 à 70% de la demande russe actuelle de pétrole et de gaz naturel pourraient disparaître au cours des prochaines années, « ce qui obligera la Russie à diversifier ses exportations vers d'autres régions ». Chose qu'anticipe déjà depuis quelque temps Vladimir Poutine. Le président russe a en effet déclaré la semaine dernière « partir du principe qu'à l'avenir les livraisons vers l'Ouest vont baisser » et qu'il faut donc « réorienter nos exportations vers les marchés au Sud et à l'Est qui croissent rapidement ». Il viserait ainsi, sans l'avoir nommée, la Chine.

Contraction du PIB de 8,5%, inflation de plus de 20%

En début de semaine, le FMI, qui tenait ses réunions de printemps, avait indiqué qu'il tablait sur une contraction de 8,5% du produit intérieur brut de la Russie, principalement en raison d'une baisse des volumes d'exportation combinée à une baisse de la demande intérieure.

Pour l'heure, « les exportations d'énergie en 2022 devraient atteindre 350 milliards de dollars américains, en hausse de 40% par rapport à l'année dernière en raison de la hausse des prix », selon les données publiées dans le rapport vendredi. « À partir de l'année prochaine, cependant, une baisse du volume et du prix des exportations énergétiques de la Russie devrait progressivement réduire l'excédent du compte courant de la Russie », expliquent les auteurs.

Ils estiment qu'à moyen terme, les exportations d'énergie pourraient chuter à 250 milliards de dollars, alors que l'Union européenne réduit ses importations d'énergie en provenance de Russie.

S'agissant de l'inflation, elle avait augmenté rapidement en mars en raison de la forte dépréciation du rouble et des pénuries de certains biens. Toutefois, « des données récentes suggèrent des signes de modération en raison de l'appréciation du rouble et des freins aux exportations de produits alimentaires », remarque le FMI. L'inflation devrait néanmoins dépasser 20% en 2022.

Les auteurs du rapport notent que les mesures prises par le gouvernement ont été efficaces pour atténuer l'impact des sanctions imposées par les pays occidentaux en représailles à l'invasion russe de l'Ukraine. « Les dépôts et le taux de change se sont presque entièrement redressés à la suite des mesures prises par la Banque de Russie pour stabiliser la confiance dans le système financier », relèvent-ils notamment.

La Banque centrale russe prédit aussi une année 2022 difficile

Les prévisions du FMI se rapprochent de celles dévoilées par la Banque centrale russe ce jeudi 21 avril. Des analystes, interrogés comme chaque mois par l'institution russe, tablent en effet sur un PIB en baisse de 9,2% et une inflation à 22% en 2022. C'est pire que leurs estimations du mois de mars (8% de contraction du PIB et 20% d'inflation).

Présentant le rapport 2021 de la Banque centrale russe devant les députés jeudi, sa présidente Elvira Nabioullina a souligné que l'économie était face à un gigantesque défi de restructuration compte tenu de l'ampleur des sanctions pesant sur son système financier et le commerce international impliquant la Russie. « Presque tout doit traverser des changements », a-t-elle dit, citant pêle-mêle la quête de nouveaux fournisseurs, de nouveaux débouchés ou encore de main d'œuvre.

Elle a pris l'exemple des secteurs des accessoires de couture « dont les fournisseurs principaux étaient en Union européenne », citant notamment les boutons. Autres exemples : les produits chimiques utilisés dans l'industrie du papier et l'emballage de produits alimentaires. Remplacer ces produits « prendra du temps », a-t-elle prévenu.

« Il faut créer une (nouvelle) infrastructure, nous en avons les moyens mais cela prendra aussi du temps. Les difficultés apparaissent dans tous les secteurs, dans les grandes comme les petites entreprises », a indiqué Elvira Nabioullina.

Vladimir Poutine a admis à maintes reprises que les sanctions créaient des difficultés importantes, mais il a également jugé que le "blitzkrieg" économique occidental avait échoué et que la Russie avait l'opportunité de refonder et diversifier son économie, très dépendante des exportations d'hydrocarbures.

Même si ce sont les importations qui baissent, et non pas les exportations ( je pense aussi que OPO a fait une erreur ), cela n'est pas un signe de contraction de l'activité du pays. Sauf à ce que ce ne soit les importations de MP's qui baissent. Mais ça ça m'étonnerait, car la Russie est justement producteur de nombreuses MP's.

Maintenant, si ce sont les exportations DE la Russie qui baissent, c'est autre chose. Mais là encore je n'y crois pas, justement parce qu'elle exporte énormément de MP's dont beaucoup de pays dépendent.

Faut se méfier des divers sons de cloche des médias du monde libre

Ah ben l'ami Dubé a répondu chiffres à l'appui 👍👍👍

"En avril 2022, les exportations vers la Russie sont en baisse de moitié...",

cad les importations de la Russie sont en baisse de moitié ! ce qui pénalise certes, un peu la Russie, mais fait très mal surtout à ses fournisseurs étrangers.

Qu'en est-il des exportations de la Russie?

Les expéditions de brut depuis les ports russes ont bondi à environ 1,6 million de barils par jour au cours du mois d’avril, contre 1,3 million de barils par jour en mars, soit une augmentation de 300 000 barils par jour, selon ces données. .... Il y a d’énormes remises pour le pétrole russe sur le marché. Certains trouveront cet environnement très attractif », a déclaré aux médias Giovanni Staunovo, analyste des matières premières chez UBS Group AG.

Baisse des importations et hausses des exportations, la balance commerciale russe doit être autrement plus excédentaire que la française.....Déjà la baisse des taux d'intérêt de 14% à 11%, ainsi que le taux de change du rouble montrent que la monnaie russe résiste très bien aux sanctions occidentales donc que la balance commerciale doit être très excédentaire, ce qui permet de financer l'effort de guerre....

D'ailleurs Poutine l'a dit: "la guerre va durer longtemps".

La fessée arrive à vitesse grand V pour la Russie malgré les gesticulations des russophiles...

Je note : "Le rouble fort est un boulet pour la Russie"

C'est pas sûr du tout...

Le rouble fort lui permet d'acheter à ses fournisseurs extérieur à pas cher.

La baisse des taux est comme chez nous quand elle a été pratiqué une aubaine économique qui a permis de se redresser en misant sur la consommation intérieure et les investissements.

ça permet en principe de juguler les crises économiques liées à des facteurs extérieurs.

Pour les exportations russes, le rouble fort intervient sur les marchés essentiellement de matière premières en tension visant à satisfaire des besoins primaires d'ordre civil et industriel. Autrement-dit, faut passer à la caisse coûte que coûte...

De plus, les systèmes mis en place par la Russie pour obliger à acheter en roubles sont en train de démonter leur efficacité et le nombre de transactions augmente en volumes et en montants.

La remontée du rouble actuel, c'est un graphe bousier avant tout, et après tout baisse importante, s'en suit un rebond tunique plus moins important.

Ce qui sera intéressant de voir maintenant, c'est :

• Si l'on fait un "V" de reprise haussière : peu probable selon moi,

• Si l'on fait seulement un rebond technique avec une rechute baissière : le plus probable...

Le rouble fort est un boulet pour la Russie et si la banque russe baisse ses taux c’est pour faire décolèr les investissements car l’économie russe s’effondre.

Si la banque russe baisse ses taux c’est pour que l’argent coûte moins cher aux investisseurs.

La BCE et la FED on fait la même chose t maintenant ces deux institutions font le chemin inverse

Est-ce que si le rmb va a 10 tu vas continuer à trouver ça positif ?

Et a 20 ?

Et a 100 ?

Et a 1000 ?

Moscou reconnaît de grandes difficultés

Jeudi devant la Douma, le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, a reconnu que les sanctions plongeaient la Russie dans de grandes difficultés.

"La situation actuelle pourrait être sans aucun doute qualifiée de la plus difficile depuis trois décennies pour la Russie », a-t-il déclaré, en ajoutant que « jamais des telles sanctions n'avaient été utilisées [contre la Russie], même aux heures les plus sombres de la Guerre Froide".

La Russie affronte la pire situation depuis 30 ans, estime le Premier ministre russe, plus pessimiste encore que Biden

"La réalité est que le pays est en train de sombrer dans un isolement économique et financier et technologique", a déclaré jeudi à la presse un haut responsable de l'administration américaine. "Et, à ce rythme, il va revenir au niveau de vie de la période soviétique des années 1980", a-t-il ajouté.

Guerre en Ukraine : "Nos sanctions vont effacer quinze ans de progrès économique en Russie" (Joe Biden)

Inflation des prix alimentaires

Aujourd'hui, les citoyens russes consacrent en moyenne 40% de leur revenu disponible à la nourriture, soit environ deux fois plus qu'avant la guerre, a déclaré à Reuters le directeur du bureau de liaison de l'agence alimentaire des Nations unies en Russie.

Les données du gouvernement russe montrent que l'inflation annuelle des denrées alimentaires a atteint 18,75% le 1er avril, alors que l'économie subit les conséquences des sanctions imposées à Moscou depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février.

Oleg Kobiakov, de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a déclaré que de nombreux ménages russes mettent désormais en place des stratégies d'adaptation à la crise, une grande partie de leurs revenus étant consacrée aux achats de première nécessité, comme les denrées alimentaires.

"Les gens remettent à plus tard des projets comme l'entrée à l'université ou l'achat d'une maison. Ils économisent au cas où ils perdraient leur emploi, en cas de décès", a-t-il déclaré.

Un foyer européen consacre en moyenne 12% de ses revenus à l'alimentation, a-t-il ajouté, précisant que si la faim ne menace pas en Russie, les ménages les plus pauvres seront néanmoins confrontés à des niveaux accrus d'insécurité alimentaire.

Pour faire face à l'inflation, Moscou envisage de réglementer les prix de la nourriture, des médicaments et d'autres produits et a temporairement interdit certaines exportations agricoles. Le gouvernement pourrait également décider de fixer le prix de presque toutes les exportations de denrées de base en roubles. Bien que ces mesures aient eu un certain impact sur l'inflation des prix à la consommation, celle-ci devrait encore s'accélérer.

(avec agences)

latribune.fr

Selon W.Buffet (qui n'est pas la moitié d'une truffe quand même!) , l'or "est extrait d'un trou en Afrique, ou ailleurs. Ensuite, on le fond, on creuse un autre trou, on l'enterre à nouveau et on paie des gens pour le garder. Il n'a aucune utilité. Quiconque nous regarderait depuis Mars se gratterait la tête"

"... les paris à découvert sur le yuan chinois sont à un niveau record alors même qu'il vient de connaître le pire mois de son histoire. Et la chute de continuer ..."

Point de vue peut-être de financier qui trade peut-être les devises dont le Rmb....

Par contre en tant qu'industriel basé en Chine je ne peux qu'applaudir à la baisse du Rmb:

La baisse du Rmb /Usd a pour effets:

- de renchérir les produits importés (sauf pétrole et gaz qui se négocient pour une bonne part en Rmb...)... Cela affecte -t-il l'économie chinoise? marginalement car elle s'est bordée sur le plan énergétique et celui des matières premières... et au plan général la balance commerciale n'en est encore que plus excédentaire!

- de rendre les produits chinois encore plus compétitifs, donc de stimuler l'exportation. Comme une majorité des facturations vers l'étranger se font en dollar, c'est tout bénef pour ceux qui exportent; on empoche encore plus de Rmb issus de la conversion des USD reçus des ventes à l'export....

Donc plus il y a de paris ou de ventes à découvert sur le rmb, mieux c'est pour nous....

Faut dire que nos amis sont de fins stratèges :

Ils ont imposé des droit de douane à la Chine il y a quelques années. Et ces droits de douane ont impacté principalement leur production domestique, ainsi que leurs propres consommateurs 👍👍👍

Ils imposent des sanctions à la Russie, entre autres mesures en vue de l'affaiblir ( dixit l'ami lloyd ), et le Rouble se renforce sur le marché des devises 👍👍👍

Ce serait dommage qu'ils perdent le leadership mondial

Retour à l'étalon or en Russie ? Si tous les pays en étaient resté à ce principe, l'économie mondiale n'en serait pas au stade ponziesque actuel, indexée sur de la monnaie de monopoly qui plus est