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ENGIE - News - Reco - Page 6

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JD1976 JD1976
23/12/2021 09:05:23
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A suivre Engie ... qui a finalisé la cession pour 1,1 milliard d’euros, de 11,5% du capital de GRTgaz à la Société d'Infrastructures Gazières (SIG). 🧐



Message complété le 23/12/2021 10:26:05 par son auteur.

@ gars d'ain,
Hello ! et merci pour cet avis.

  
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MAXIMILIAN MAXIMILIAN
21/12/2021 12:37:59
1

Engie North America a terminé la construction de 13 parcs éoliens et solaires en Amérique du nord de 2300 MW.

Engie dispose d'un pipeline de 10 GW en Amérique du Nord.

  
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JD1976 JD1976
16/12/2021 15:21:51
1

Publié le 16 déc. 2021

Ce n'est pas une surprise, mais une confirmation importante. Le conseil d'administration de l'énergéticien français a décidé ce jeudi de renouveler pour quatre ans le mandat de président de Jean-Pierre Clamadieu. Le dirigeant de 63 ans occupe le poste depuis 2018. Sa reconduction jusqu'en 2026 sera proposée à l'assemblée générale du groupe en avril prochain.

«Le conseil a décidé de proposer le renouvellement du mandat d'administrateur de Jean-Pierre Clamadieu pour une durée de quatre ans et a exprimé son intention de confirmer Jean-Pierre Clamadieu dans ses fonctions de président du conseil d'administration en cas de renouvellement de son mandat par l'assemblée générale», a déclaré Engie dans un communiqué.

Le vote de l'assemblée ne fait pas de doute, en particulier parce que Jean-Pierre Clamadieu bénéficie du soutien de l'Etat-actionnaire, qui contrôle le tiers de droits de vote. Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, l'a confirmé au président d'Engie lors d'un entretien lundi. Les deux hommes ont mis de côté leurs divergences, apparues au grand jour lors de la cession de la participation d'Engie dans Suez à Veolia, fin 2020. Jean-Pierre Clamadieu est soutenu par ailleurs par l'Elysée.

Un tandem compliqué

« C'est une bonne nouvelle pour Engie, qui a besoin avant toute d'une gouvernance stable après plusieurs années agitées », estime une source en interne. De 2016 à 2020, l'énergéticien a vécu au rythme des conflits plus ou moins ouverts entre ses plus hauts dirigeants, d'abord sous la présidence de Gérard Mestrallet, puis celle de Jean-Pierre Clamadieu.

Passé par Rhône-Poulenc, Rhodia puis Solvay, Jean-Pierre Clamadieu a été choisi par l'Etat-actionnaire pour succéder à Gérard Mestrallet en mai 2018. Pendant les 18 premiers mois de son mandat, le nouveau président a formé un tandem particulièrement compliqué avec la directrice générale, Isabelle Kocher. Seule femme patronne du CAC 40, elle s'était battue pour cumuler les postes de directrice générale et de présidente. Mais elle n'avait pas obtenu gain de cause auprès de l'Etat-actionnaire et avait dû se résoudre à partager le pouvoir avec un président du conseil d'administration.

Engie : le dernier round d'Isabelle Kocher

Les mains libres

Peu à peu, des divergences de plus en plus ouvertes entre Isabelle Kocher et Jean-Pierre Clamadieu se sont fait jour. Fort du soutien de l'Etat et du conseil d'administration, Clamadieu a obtenu l'éviction de Kocher en février 2020, quelques jours avant le début de la crise sanitaire.

Le groupe a mis du temps à trouver un nouveau directeur général. Le choix de Catherine MacGregor n'a été annoncé que huit mois plus tard, et l'arrivée effective de cette ancienne de Schlumberger chez Engie n'est intervenue qu'au 1er janvier 2021. Autrement dit, Jean-Pierre Clamadieu a eu les mains libres pour redéfinir la stratégie de l'énergéticien français tout au long de l'année dernière.

10 milliards de cessions d'actifs

Les décisions ont été radicales. Outre la participation dans Suez, le groupe est en train de céder pour plus de 10 milliards d'euros d'actifs. La vente d'Equans à Bouygues pour 7 milliards , annoncée le mois dernier, est la plus importante. Cette activité de services multitechniques représente un cinquième du chiffre d'affaires et emploie 74.000 personnes, soit plus de 40 % de l'effectif d'Engie. Jean-Pierre Clamadieu et Catherine MacGregor se félicitent que cette opération ait été menée sans susciter trop de remous en interne, seule la CGT y étant opposée.

ENQUÊTE Les zigzags stratégiques d'Engie

L'énergéticien français est aussi en train de vendre sa filiale de maintenance industrielle Endel au groupe Altrad. L'été dernier, il a cédé 11,5 % du capital de GRTgaz , l'opérateur du réseau de transport de gaz français, à la Caisse des dépôts et CNP Assurances. D'autres cessions plus petites (GTT, EVBox) ont été annoncées.

« Il faut faire des choix »

A l'issue de ces désengagements, l'effectif d'Engie pourrait tomber l'an prochain sous la barre des 100.000 salariés. C'est deux fois moins qu'en 2012, peu après la fusion de GDF et Suez et l'acquisition d'International Power, qui a donné naissance au groupe.

Beaucoup plus petit, Engie se recentre sur quatre grands métiers : les énergies renouvelables (hydraulique, solaire, éolien, biogaz…), les infrastructures gazières (GRTgaz, GRDF…), les réseaux de chaleur et de froid (CPCU…) et enfin la production d'électricité nucléaire (en Belgique) et thermique (centrales à gaz et à charbon). « On ne peut pas tout faire, il faut faire des choix », a défendu Catherine MacGregor le mois dernier, en réponse à la CGT qui dénonce un « démantèlement » d'Engie.


  
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JD1976 JD1976
07/12/2021 08:50:35
0

A partir du 5 avril 2022, la société Fraîcheur de Paris, codétenue par les groupes ENGIE (85%) et RATP (15%), deviendra l'opérateur du réseau de froid urbain de la Ville de Paris. La concession, d'une durée de 20 ans, couvrira la production, le stockage, le transport et la distribution d'énergie frigorifique de la ville. Avec un chiffre d'affaires prévisionnel de 2,4 milliards d'euros sur toute la durée du contrat, le réseau, sera étendu de 158 km d'ici 2042 pour desservir de nouveaux clients dans l'ensemble des arrondissements de Paris. Un développement ambitieux qui s'inscrit dans la démarche de décarbonation et d'adaptation au changement climatique de la Ville de Paris, offrant une alternative durable et compétitive aux solutions de climatisation traditionnelles.

Un développement sans précédent pour rendre le réseau de froid accessible au plus grand nombre de parisiens



  
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Ribo Ribo
02/12/2021 13:46:05
0

AlphaValue a relevé jeudi son objectif de cours sur Engie, porté de 15,8 à 17,5 euros, saluant la transition opérée par le groupe énergétique, de simple 'holding' en un spécialiste des énergies vertes.

  
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Ptitchat72 Ptitchat72
22/11/2021 13:39:06
0

Au vu de la nouvelle guidance, le PE 2021 d'Engie est seulement de 10. Pour un groupe qui s'engage résolument en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, cette faiblesse des multiples interpelle. Nous continuons de penser que cette action mérite bien mieux.


Ouais ouais ouais..

Il me semble qu'Engie va faire de la croissance externe avec ses petits sous... mais

* personne ne sait de quelles boites il peut s'agir

* personne ne sait à quel coût cela aura lieu

donc la faiblesse des multiples n'est pas un argument d'achat.

c'est bien beau de dire que c'est de l'énergie verte/renouvelable mais la condition première reste le prix d'acquisition + les synergies futures.


" Ceux qui ne sont pas encore positionnés sur l'énergéticien dirigé par Catherine MacGregor doivent se placer sans hésiter. "

même si on veut pas ?


  
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LeFourbe LeFourbe
22/11/2021 13:20:13
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Le virage propre est coûteux certes, mais Equans a été très bien vendu, et il reste des actions GTT dans la besace à céder si besoin de cash.

  
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cavalerie92 cavalerie92
22/11/2021 13:04:52
0

hello

merci pour cet article réservé

mais je me demande en le lisant si justement ce virage "propre" ne sera pas couteux a effectuer d'ou la baisse du titre continue


d'ailleurs pour les spécialiste de la valeur vous aves des objectifs?

  
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Invectus Invectus
20/11/2021 13:31:21
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Extrait d'un article de bourse direct (abonnés uniquement) du 11/11/2021 à 10:05
"Engie (EX GDF SUEZ) : bon couple risque/rendement"
Les actionnaires ne sont pas les parents pauvres de ce virage stratégique pris par l'ex-GDF. Un dividende plancher a été établi à 65 centimes ce qui équivaut à un rendement de 5%. Au vu de la nouvelle guidance, le PE 2021 d'Engie est seulement de 10. Pour un groupe qui s'engage résolument en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, cette faiblesse des multiples interpelle. Nous continuons de penser que cette action mérite bien mieux.
Engie est probablement un des couples risque/rendement les plus attractifs parmi les grandes valeurs de la cote parisienne. D'ici 2-3 ans, il n'y aurait rien d'étonnant à ce que le titre Engie se situe vers les 20 Euros...
Ceux qui ne sont pas encore positionnés sur l'énergéticien dirigé par Catherine MacGregor doivent se placer sans hésiter.
Engie représente une des meilleures opportunités d'achat au sein du Cac40...

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Rien à ajouter!

*: Prochain actionnaire (LT)

  
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Ribo Ribo
16/11/2021 06:41:52
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Morgan Stanley vise désormais un cours de 18 euros sur le dossier, contre 12 euros auparavant.

Oddo BHF avait déjà ajusté la mire sur le dossier de 16 à 17 euros avec un avis à 'surperformer'.


Le groupe a affiché un chiffre d'affaires de 46,9 MdsE, soit une hausse de 20,6% en organique, à fin septembre. L'EBIT a atteint 4,1 MdsE contre 5,3 MdsE, en hausse organique de 57%, soutenu par une performance robuste et un contexte de marché favorable.

Engie a fait état au passage d'une forte génération de cash-flow, en hausse de 1 MdE à 5,3 MdsE.

Le groupe a révisé à la hausse à cette occasion sa guidance 2021, avec un résultat net récurrent part du Groupe attendu entre 3,0-3,2 MdsE contre 2,5-2,7 MdsE précédemment. Engie vise aussi un EBITDA 2021 entre 10,8 et 11,2 MdsE et un EBIT entre 6,1 et 6,5 MdsE.

  
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Ribo Ribo
11/11/2021 15:31:59
1

La direction d'Engie a réaffirmé sa politique de dividende, basée sur un taux de distribution de 65% à 75% du résultat net récurrent part du groupe. Pour rappel, le groupe a introduit un dividende plancher à 0,65 Euro par action pour la période 2021-2023... Parmi les derniers avis de brokers, Oddo BHF a ajusté la mire sur le dossier de 16 à 17 euros avec un avis à 'surperformer'.

  
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JD1976 JD1976
10/11/2021 09:13:24
0

Engie doit prouver la validité de sa stratégie


Le programme de «simplification» d’Engie vient de franchir une étape majeure avec la vente des activités de services multi-techniques à Bouygues.

Cette opération s’inscrit dans une série de désengagements visant à améliorer la structure financière du groupe pour lui permettre d’accélérer sa transformation vers les énergies renouvelables. Après la cession à Veolia de sa participation dans Suez pour 3,4 milliards d’euros, Engie a annoncé fin juillet la vente de 11,5% de GRTgaz à la Caisse des dépôts et à CNP Assurances.

Plus récemment, le groupe dirigé par Catherine MacGregor s’est séparé d’Endel, une filiale comptant 5.200 personnes pour un chiffre d’affaires proche de 550 millions d’euros. Enfin, Engie EPS a été vendu en juillet et un important bloc d’actions représentant 10% du capital de GTT a été cédé sur le marché en mai.

En Bourse, l’action Engie n’a guère progressé après l’annonce de la cession d’Equans malgré une valorisation de cet actif plus élevée qu’anticipé. Sans doute, les investisseurs attendent-ils de voir comment seront réinvestis les fonds issus de l'opération car les dirigeants ont promis de porter le rendement des capitaux employés à plus de 7,5% en 2023, contre 6,8% en 2019.


Objectif de cours : 15 euros.

Prochain rendez-vous : résultats annuels, le 3 mars 2022.



  
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Ribo Ribo
06/11/2021 09:05:06
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Bientôt l'hiver ! Tu aimes les grosses tartines au p'tit dèj' !

  
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JD1976 JD1976
06/11/2021 08:29:41
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Engie vend sa filiale de services Equans à Bouygues

L'énergéticien français annonce la cession de sa filiale de services au géant du BTP pour 7,1 milliards d'euros. Bouygues signe ainsi la plus grosse acquisition de son histoire démarrée il y a près de soixante-dix ans.

Equans deviendra le premier métier de Bouygues devant Colas (travaux publics), la construction, les télécoms, les médias et l'immobilier.

Publié le 6 nov. 2021

Engie a décidé de vendre sa filiale de services, Equans, à Bouygues. L'énergéticien l'a annoncé dans un communiqué à l'issue d'un conseil d'administration vendredi soir. Le champion tricolore du BTP l'a emporté face à son concurrent Eiffage et au fonds d'investissement américain Bain, qui avaient également remis des offres fermes mardi pour racheter Equans.

Bouygues accepte de payer 7,1 milliards d'euros pour cette acquisition, un prix supérieur à la fourchette de 6 à 7 milliards évoquée par plusieurs sources ces dernières semaines. « Financièrement, l'offre de Bouygues se démarque nettement des deux autres », explique une source au fait du dossier.

Offre « la mieux-disante »

« Engie annonce être entré en négociations exclusives avec Bouygues pour la cession de 100 % d'Equans. L'offre de Bouygues était la mieux-disante au regard de l'ensemble des critères retenus par Engie, y compris sur le plan financier », déclare Engie dans un communiqué. « Bouygues s'est engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe pendant une durée de cinq ans à compter de la réalisation de l'opération, et à la création nette de 10.000 emplois sur cinq ans. »

L'acquisition, qui ne sera pas finalisée avant le second semestre de l'an prochain, représente un grand bond en avant pour Bouygues. Equans sera la plus grosse acquisition dans l'histoire du groupe né en 1952. En reprenant les 74.000 salariés de la filiale d'Engie, l'effectif de Bouygues passera la barre des 200.000 personnes.

Premier métier

Equans sera intégré dans l'activité de services énergétiques du conglomérat familial et deviendra son premier métier devant Colas (travaux publics), la construction, les télécoms , les médias et l'immobilier. Equans restera ainsi 100 % français, un point qui a très probablement pesé dans le choix final d'Engie, dont l'actionnaire de contrôle est l'Etat.

Pour Engie, c'est l'épilogue d'un processus démarré il y a près de dix-huit mois. Jean-Pierre Clamadieu, le président d'Engie, annonce la mise en vente Equans à l'été 2020, peu après l'éviction de la directrice générale, Isabelle Kocher. Les services dits « multitechniques » d'Equans sont considérés comme trop éloignés des autres activités du géant de l'énergie.

Installation électrique et climatique, automatismes, rénovation des bâtiments, « facility management »… Dégageant des marges faibles et nécessitant peu d'investissements en capital, ils sont à l'opposé des autres métiers d'Engie comme les énergies renouvelables ou la gestion des réseaux gaziers, hautement capitalistiques, argumente la direction.

« Servir de lièvre »

Dans un premier temps, Equans suscite l'appétit des grands fonds d'investissement anglo-saxons. Et puis, surprise, trois industriels français font eux aussi part de leur intérêt : Bouygues, Eiffage et Spie. Début septembre, tous les trois soumettent des offres non engageantes pour le premier tour d'enchères organisé par Engie, aux côtés de quatre fonds : Bain Capital, Carlyle, Apollo et le tandem CVC-PAI.

Quelques jours plus tard, une « short list » de cinq candidats est annoncée, excluant Apollo et CVC-PAI. Le processus de « due diligence » avançant, deux autres prétendants abandonnent coup sur coup dans les jours qui suivent, Carlyle et Spie. Ce dernier accuse le vendeur de ne pas organiser un processus assez transparent et refuse de « servir de lièvre » pour faire monter les prix. Une attaque fermement rejetée par la direction d'Engie.

Le lobbying bat son plein

Dans la dernière ligne droite restent donc Bouygues, Eiffage et Bain. Tous trois dépensent plusieurs millions d'euros par semaine en avocats, consultants, banquiers et autres communicants pour analyser les centaines de milliers de documents mis à leur disposition dans la « data room » d'Equans. Le lobbying bat son plein auprès de l'Etat-actionnaire, des syndicats d'Engie et des médias.

Les trois repreneurs potentiels multiplient les promesses de créations d'emplois. Bouygues et Eiffage minimisent l'impact des restructurations, inévitables pour éliminer les doublons après l'intégration. Bain, de son côté, « francise » son tour de table en l'ouvrant à Fimalac, le holding du milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière, et propose à Engie de conserver 20 % du capital d'Equans. Cette dernière offensive du fonds américain n'aura pas suffi face à la force de frappe de Bouygues.


  
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JD1976 JD1976
01/11/2021 16:51:39
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FIMALAC S'ALLIE AU FONDS BAIN CAPITAL POUR RACHETER EQUANS À ENGIE

OC avec AFPLe 31/10/2021

Engie, détenu à 23,64% par l'Etat français, a lancé début septembre le processus de vente de sa filiale, sous l'oeil vigilant du gouvernement à l'approche de la présidentielle. Plusieurs offres sont en lice.

Le financier français Marc Ladreit de Lacharrière, fondateur du holding diversifié Fimalac, a annoncé avoir conclu un accord avec le fonds américain Bain Capital pour tenter de racheter ensemble Equans, filiale d'Engie regroupant ses activités de services et mise en vente en septembre par le géant de l'énergie.

"Il s'agit d'une très belle entreprise, dont l'activité - les services à l'énergie - est au coeur des métiers de demain, soit exactement dans l'ADN de Fimalac", a expliqué le milliardaire dans un entretien au Journal du Dimanche


Le rôle que souhaite jouer Fimalac, si l'offre de rachat avec Bain est retenue, est "celui d'un actionnaire de référence, qui accompagnera l'entreprise à long terme et détiendra 20 % du capital, voire davantage si nécessaire", a précisé Marc Ladreit de Lacharrière.

Et si Equans devait entrer en Bourse, ce à quoi il est "destiné (...) dans les années à venir", Fimalac ne cèderait pas sa participation, "au contraire: nous pourrions alors l'augmenter, à 30 % du capital", détaille encore celui qui a fait carrière dans les affaires avant de fonder Fimalac en 1991.

Le financier, qui est l'une des principales fortunes de France, souligne n'avoir "jamais investi dans des entreprises pour les vendre à la découpe, ni pour y investir de façon éphémère".

"Equans a besoin d'un ancrage français important, d'autant que Bain Capital - comme tous les fonds d'investissement -, n'a pas vocation à demeurer un actionnaire de long terme".


Fimalac a les moyens de ses ambitions, affirme-t-il: "Au 31 décembre 2020, nos liquidités s'élevaient à 1,8 milliard d'euros".


Un conseil d'administration doit avoir lieu la semaine prochaine chez Engie pour débattre des offres présentées pour le rachat d'Equans.


OC avec AFP

  
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JD1976 JD1976
28/10/2021 17:52:51
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JD1976 JD1976
08/10/2021 08:54:20
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Les syndicats d’Engie auditionnent jeudi et vendredi les quatre candidats au rachat de la filiale de services à l’énergie. Ils présenteront leur projet social pour remporter leur indispensable adhésion.

Il est rare que les salariés soient aussi décisifs dans une opération d’envergure comme la vente d’Equans. Habituellement spectateurs passifs, les syndicats sont au cœur du processus enclenché par Engie, le propriétaire de cette gigantesque filiale de services à l’énergie.


En cette fin de semaine, le comité de groupe européen d’Engie reçoit les quatre candidats au rachat d’Equans. Bouygues et Eiffage ce jeudi, Spie et le fonds Bain Capital vendredi, présentent aux représentants des salariés le volet social de leur projet, clé de voute de l’opération. Avec 74.000 salariés dont 27.000 en France, l’emploi est central. "L’Elysée est très orienté sur le social, plaide un des candidats. Juste avant la campagne présidentielle, le sujet est très sensible". Plusieurs candidats ont déjà recruté des cabinets spécialisés dans l’accompagnement RH. Bain a misé sur Alixio et son influent patron Raymond Soubie. Bouygues a choisi Topics, dirigé par l’ancien DRH d’Orange, Bruno Mettling.


Les syndicats seront incontournables lors du choix du repreneur courant novembre. La CFDT, première organisation syndicale chez Engie et Equans l’a bien fait comprendre au propriétaire Engie et son premier actionnaire, l’Etat, qui décideront ensemble. L’épisode houleux de la vente de Suez par Engie à Veolia a laissé des traces.


"On a bien fait comprendre à la direction qu’on ne voulait pas être mis sur le fait accompli comme l’an passé", peste encore un élu. Même son de cloche du côté de l’Etat. Il faudra un consensus et les syndicats auront un veto.


"Si un candidat est refusé par les salariés, il n’aura aucune chance de gagner", reconnait un des prétendants.

Le comité de groupe européen d’Engie, conscient de son pouvoir inédit, n’exclut pas de prendre position pour un candidat.


Les syndicats font leur choix


Du coup, tous font la cour aux représentants de salariés, ceux de la CFDT en tête. "Tous viennent nous voir, s’amuse l’un d’entre eux. Et acceptent toutes nos demandes". Au point que les candidats se livrent une véritable enchère sociale, du jamais vu pour une transaction de cette taille, qui atteindra 6 milliards d’euros.


Et que les syndicats entrent dans le jeu. Force Ouvrière semble plutôt favorable à Bouygues, alors qu’ils sont déjà très implantés dans le groupe de BTP. La CGT reste opposée à la vente d’Equans mais, faute de mieux, mise davantage sur Bouygues ou Eiffage: pour éviter le fonds d’investissement Bain. Et la CFDT reste pour le moment neutre, appuyant sur les faiblesses de Bouygues et Bain pour faire monter les enchères sociales. Tous estiment que Spie est, en matière sociale, le moins convaincant. "Il y aura beaucoup de doublons chez Spie, en France mais aussi en Belgique, estime un élu d’Engie. Et ils ont déjà annoncé vouloir revendre la filiale américaine d’Equans".


Il y a un mois, ils avaient fixé une garantie de maintien de l’emploi à trois ans. Le fonds américain Bain Capital, extrêmement offensif, a proposé cinq ans, pour doubler ses concurrents. Bouygues, Eiffage et Spie n’ont pas eu d’autre choix que de s’aligner. "Cette garantie est un faux sujet car les métiers d’Equans souffrent de pénurie de main d’œuvre, confie un bon connaisseur du dossier. Avec 15% de turn-over par an, les effectifs pourront être ajustés". Nuance importante, Bain promet de ne pas procéder à de "départs contraints" quand Bouygues s’engage sur des "départs volontaires".


Le fonds Bain très offensif

Les candidats promettent même de recruter jusqu’à 2.500 emplois dès le départ pour faire face au manque de salariés dans certains métiers. Alors que les syndicats craignent des réductions de postes chez Bouygues dans les fonctions supports, le groupe de BTP promet de reclasser les sur-effectifs de sa branche énergie dans les autres branches de l’empire familial: la construction, le bâtiment, l’immobilier…


Le social est, à la surprise générale, l’axe principal de la stratégie du fonds Bain. Pour tenter de gommer son image de financier, qui plus est américain, il multiplie les gestes sociaux… et politique. Il propose ainsi pour Equans le statut d’"entreprise à mission" et de l’actionnariat salarié à hauteur de 1% ou 2% au départ et jusqu’à 5% dans cinq ans. Deux éléments clés de la loi Pacte, votée par Bruno Le Maire. Un signe fort pour convaincre le ministre de l’Economie de choisir leur offre.


Tous promettent aussi de maintenir les statuts et avantages sociaux des salariés d’Equans. Un avantage à Bouygues qui laissera Equans absorber ses activités de services à l’énergie et à Bain qui n’a pas de fusion à mener. Engie devrait choisir le repreneur dans un mois après le dépôt des deuxièmes offres le 2 novembre. Une fois qu’il aura poussé le prix de vente au maximum, nul doute qu’Engie jouera encore un peu plus la concurrence entre les candidats. Un "troisième tour social" en perspective.


Matthieu Pechberty

Journaliste BFM Business

  
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JD1976 JD1976
30/09/2021 08:36:42
0

PARIS (Reuters) - Le fonds d'investissement américain Carlyle a décidé de se retirer du processus d'enchères mis en place par Engie dans le cadre du projet de cession de son entité de services multi-techniques Equans, rapporte mercredi le journal Les Echos.


Des sources indiquaient mi-septembre qu'Engie avait retenu cinq candidats après avoir reçu une première série d'offres non-engageantes se situant globalement dans le haut d'une fourchette de 5 à 6 milliards d'euros évoquée jusqu'alors.


Ces offres émanaient de trois candidats industriels - Bouygues, Eiffage et Spie - et de deux fonds - les américains Bain Capital et Carlyle.


Le quotidien Les Echos, qui ne cite pas ses sources, ne précise pas les raisons du retrait de Carlyle.


Des porte-parole de Carlyle et d'Engie n'ont pas souhaité commenter ces informations.



  
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vlfr006 vlfr006
27/09/2021 20:54:15
1

Moins que ça , t'es mort ou pas loin 🥴🥴🥴⚰

  
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waine70 waine70
27/09/2021 20:45:49
1

Un titre qui bouge peu. Et encore je suis gentil.....




Lweugc

  
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