Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Société | Historiques | Vie du titre | Secteur | Forum |
C'est pas fini les poursuites…
Suite des aventures judiciaires de précédents post …
Casino visé par une enquête pour escroquerie au jugement
Le parquet de Paris a ouvert une enquête contre l'ancienne direction du groupe Casino. Cette procédure fait suite à une plainte déposée par un actionnaire pour escroquerie au jugement visant l'obtention, en 2019, d'une procédure de sauvegarde.
Publié le 15/01/25 à 13:23
_______________________________________________
Les pratiques de l'ancienne direction du groupe Casino sont examinées par la justice. Le parquet de Paris a confirmé ce mercredi 15 janvier à l'AFP qu'une enquête est en cours, confiée à la brigade financière, après une plainte déposée contre X en février 2023. Le grief de celle-ci : escroquerie au jugement visant l'obtention en 2019 d'une procédure de sauvegarde. Elle a été déposée par Xavier Kemlin, petit actionnaire historique et arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard, fondateur de Casino en 1898.
Un retour en arrière s'impose. En 2019, en raison de graves difficultés financières, Rallye, l'ancienne maison mère de Casino, a sollicité l'ouverture d'une procédure de sauvegarde. Celle-ci a été approuvée en 2020 par le tribunal de commerce de Paris, lui permettant de rééchelonner sa dette. Mais pour Xavier Kemlin, cette procédure constitue une possible escroquerie au jugement.
Il estime, dans sa plainte, que le surendettement de Rallye aurait dû conduire à un « redressement judiciaire avec dessaisissement de facto de Jean-Charles Naouri (le PDG de l'époque, NDLR) de l'administration du groupe ». Il avance que l'ex-PDG a trompé le tribunal de commerce en soutenant que les difficultés étaient liées aux attaques des vendeurs à découvert - qui parient sur la chute de l'action d'entreprises - qui avaient agité la rentrée 2018.
Et il n'est pas le seul à avoir déposé plainte pour ce même motif. Des héritiers de la famille Guichard, fondatrice de Casino, l'ont fait quelques mois après lui, en décembre 2023. « Je me réjouis de l'ouverture de l'enquête et du fait que cela progresse dans la bonne direction », a réagi l'avocat de ces plaignants, Thomas Amico.
L'ancienne direction se défend
Les avocats de plusieurs anciens membres de la direction de Casino - Jean-Charles Naouri, Olivier Baratelli, Marie-Alix Canu-Bernard et Nicolas Huc-Morel - contredisent cette théorie. « Cette obsession de Xavier Kemlin est répétée à l'envi depuis 2019 (...). Il veut absolument persuader les autres qu'il y aurait eu une escroquerie au jugement en 2019, ce qui est totalement faux », ont-il réagi. Pour eux, il s'agit d'une « élucubration ». « Il ne suffit pas de ressasser des choses fausses pour qu'elles deviennent une vérité », ont-ils ajouté.
De son côté, la direction actuelle de Casino n'a pas souhaité commenter « ces procédures relatives à des faits antérieurs au changement de gouvernance ». Pour rappel, le distributeur a en effet changé de main en mars 2024, repris par un consortium mené par les milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, adossés au fonds d'investissement Attestor. Le groupe n'avait pas réussi à sortir la tête de l'eau, croulant sous une dette colossale de 5 milliards d'euros, ce qui l'a conduit à une importante restructuration.
Casino n'est toutefois pas totalement sorti d'affaire. La nouvelle direction a présenté à l'automne dernier son plan stratégique pour retrouver l'équilibre « en 2026 » et « devenir le meilleur des marques de proximité ». Ce qui passera par un plan social et une rationalisation du nombre de magasins, sachant qu'une très grande partie a été cédée à ses concurrents.
L'ex-PDG sous la menace d'un procès
En parallèle de cette enquête pour escroquerie au jugement, Jean-Charles Naouri, d'anciens cadres de Casino et un éditeur de presse sont menacés d'un procès pour manipulation de cours en 2018 et 2019. Sous couvert d'une convention de prestations de conseils, d'un montant de 800.000 euros, Nicolas Miguet aurait utilisé ses publications, audiotels et son réseau pour défendre le cours de Bourse de l'entreprise. Notamment auprès des petits porteurs particuliers et sans avoir informé son public de ses liens financiers avec le groupe, selon le ministère public.
Concrètement, l'éditeur aurait bénéficié d'informations confidentielles et biaisées, transmises par des cadres de Casino qui auraient corrigé ses articles avant publication, d'après des éléments de l'enquête de la brigade financière. Selon la même source, l'opération a eu un impact « significatif » sur le cours du titre. Or, à cette époque, Casino était sous le feu d'analystes financiers s'inquiétant de sa solvabilité et était pressé par les marchés de réduire son endettement. Début septembre 2018, son action était tombée au plus bas de son histoire, autour de 25 euros.
La défense de l'ancien PDG conteste ces accusations. Les délits retenus peuvent encore évoluer jusqu'à la décision finale sur l'éventuelle tenue d'un procès, attendue d'ici plusieurs semaines voire mois.
Répondre
|
Suite de la fin de haricots rouges…
Casino: l'ex-PDG Jean-Charles Naouri sera jugé en octobre pour manipulation de cours
Actualité publiée le 06/03/25 17:50
L'ex-PDG du distributeur Casino sera jugé à Paris pour manipulation de cours en bande organisée et corruption privée active, affirme l'AFP de source judiciaire. Jean-Charles Naouri est accusé d'avoir payé un éditeur de presse, Nicolas Miguet, pour soutenir artificiellement le cours de l'action de sa société entre 2018 et 2019. Le procès devrait se tenir devant le tribunal correctionnel de Paris du 1er au 16 octobre. Jean-Charles Naouri a été placé en garde à vue en juin 2023 dans les locaux de la police judiciaire parisienne dans le cadre de l'enquête.
Nicolas Miguet, qui a connu une carrière politique, en tant qu'ancien dirigeant du parti Rassemblement des contribuables français, a été condamné à plusieurs reprises par l'AMF concernant des faits de manipulation de cours.
Répondre
|
Vous avez ménage, bizarre, ce besoin de faire le ménage après les dérangements…
Comme c'est bizarre.
Une chose est certaine : si ça aboutit, ça va pas aider à faire repousser les dents aux poules et aux coqs à pondre des œufs dorés…
Casino: objet d'enquête préliminaire du PNF
Actualité publiée le 19/07/24
Le groupe de distribution Casino confirme que la société Casino Guichard Perrachon a fait l'objet d'une enquête préliminaire menée par le Parquet National Financier (PNF), au terme de laquelle une phase d'échange avec le PNF a été initiée.
L'enquête a porté sur des faits susceptibles d'être qualifiés de manipulations de cours et de corruption privée remontant aux années 2018 et 2019. A ce stade, Casino n'est pas renvoyée devant une juridiction pénale. Il communiquera sur les suites de la procédure.
Répondre
|
C'est pas fini …
L'ex-PDG de Casino risque un procès pour manipulation de cours et contre-attaque
Actualité AFP publiée le 18/07/24 16:42
L'ex-PDG du distributeur Casino, Jean-Charles Naouri, risque un procès pour corruption et manipulation de cours, soupçonné d'avoir payé l'éditeur de presse Nicolas Miguet pour défendre artificiellement le cours du titre entre 2018 et 2019, ce qu'il conteste, affirmant avoir été victime d'"attaques" de vendeurs à découvert.
Ses avocats, Mes Marie-Alix Canu-Bernard, Nicolas Huc-Morel et Olivier Baratelli, ont dénoncé auprès de l'AFP les "insuffisances graves" des investigations, qui font "curieusement fi (...) des attaques inédites" par des vendeurs à découvert "dont le titre Casino a été l'objet".
Ils ont déposé une plainte avec constitution de partie civile le 9 juillet pour qu'un juge d'instruction enquête sur cette "entreprise titanesque de déstabilisation depuis 2015".
Cette contre-attaque intervient après que deux magistrats du parquet national financier (PNF) ont indiqué envisager, à ce stade, de faire comparaître l'ancien patron du groupe (mars 2005 - mars 2024) devant le tribunal correctionnel de Paris, selon leur note de synthèse, datée du 8 avril et dont l'AFP a eu connaissance jeudi. Ils visent les délits de corruption active, manipulation de cours en bande organisée et complicité de délit d'initié.
Ils entendent également renvoyer en procès l'éditeur de presse et homme politique Nicolas Miguet, plusieurs fois sanctionnés par l'Autorité des marchés financiers (AMF) et la justice, pour corruption passive, manipulation de cours en bande organisée et délit d'initié.
Le PNF pointe une "manipulation de cours orchestrée par Casino" de septembre 2018 à juin 2019, et un "pacte de corruption passé entre Nicolas Miguet et Casino".
- "Calembredaine" -
"Il n'y a aucun délit d'initié", a réagi Nicolas Miguet, joint par l'AFP. "C'est calembredaine de dire qu'on va manipuler des cours. A l'époque, on (le journal qu'il édite, Hebdo Bourseplus, ndlr) avait 4 à 5.000 abonnés".
Trois anciens hauts cadres, proches de M. Naouri, sont aussi dans le viseur des parquetiers. Selon eux, la responsabilité peut également être "imputée" à la société Casino Guichard-Perrachon, vu le "niveau hiérarchique" de ces mis en cause.
Après échanges contradictoires avec les avocats, les délits retenus peuvent évoluer jusqu'à la décision finale, dans plusieurs mois, de l'éventuelle tenue d'un procès.
En septembre 2023, l'AMF a infligé une amende de 25 millions d'euros à Rallye, maison mère de Casino, pour avoir donné aux investisseurs une image de sa situation de liquidité plus favorable qu'elle ne l'était réellement entre mars 2018 et mai 2019
Sous couvert d'une convention de prestations de conseils, d'un montant de 800.000 euros, Nicolas Miguet aurait utilisé ses publications, audiotels et son réseau pour défendre le cours de l'entreprise, notamment auprès des petits porteurs particuliers. Et ce, sans informer son public de ses liens financiers avec le groupe, selon le ministère public.
A cette époque, Casino était sous le feu d'analystes financiers s'inquiétant du niveau de sa solvabilité et était pressé par les marchés de réduire son endettement. Début septembre 2018, l'action Casino était tombée au plus bas jusqu'alors, autour de 25 euros.
M. Miguet aurait bénéficié d'informations confidentielles et biaisées transmises par des cadres de Casino qui auraient corrigé ses articles avant publication, selon des éléments de l'enquête menée par la brigade financière.
Selon la même source, l'opération a eu un impact "significatif" sur le cours du titre.
La défense de M. Naouri conteste l'analyse des magistrats et soutient que ce sont les attaques des vendeurs à découvert, pariant sur la chute de l'action d'entreprises, notamment Muddy Waters, fondé par Carson Block, qui ont asphyxié le groupe.
Ils ont obtenu l'ouverture d'une enquête au PNF après une plainte pour manipulation de cours et corruption en 2018, et demandent que les investigations soient désormais confiées à un juge d'instruction.
Selon ses avocats, "les fonds vautours, voire des concurrents (...) se sont concertés pour faire régulièrement baisser le cours de l'action Casino depuis 2015".
C'est le vendeur à découvert américain Muddy Waters qui a mis en lumière en 2015 les fragilités d'un groupe très endetté.
En septembre 2023, l'AMF a infligé une amende de 25 millions d'euros à Rallye, maison mère de Casino, pour avoir donné "aux investisseurs une image de sa situation de liquidité plus favorable qu'elle ne l'était réellement" entre mars 2018 et mai 2019. Rallye a déposé un recours.
Casino, qui employait fin 2022 encore 200.000 personnes dans le monde dont 50.000 en France, a connu en 2023 une spectaculaire restructuration de sa dette contractée sous Jean-Charles Naouri.
Le groupe, désormais contrôlé majoritairement par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, emploie à ce jour moins de 30.000 salariés sous les enseignes Monoprix, Franprix ou Vival.
Répondre
|
Bonjour Gars d1 et bonjour la file,
Je me permet de poster ceci qui peut aider à comprendre les -50% de ce jour :
En vous souhaitant bonne lecture.
Répondre
|
Casino: Kretinsky récupère un distributeur désendetté mais pas sorti d'affaire
Actualité publiée le 22/03/24 05:16
En rachetant Casino, le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et ses alliés vont mettre la main sur les enseignes de proximité Monoprix et Franprix, puissantes en Ile-de-France, mais ils auront fort à faire pour relever un groupe éreinté par sa descente aux enfers, dans un secteur très concurrentiel.
. Que reste-t-il de Casino?
Le groupe sur lequel Daniel Kretinsky va mettre la main le 27 mars n'aura plus grand-chose à voir avec le distributeur d'origine stéphanoise.
Les magasins grands formats qui arboraient les couleurs vertes du groupe fondé par Geoffroy Guichard et son logo fleuri ont quasiment tous été cédés à Intermarché, Auchan et Carrefour. Restent les "Petits Casino", enseigne historique certes, mais qui pèsent une toute petite part des ventes du groupe.
Monoprix qui, avec Naturalia, représente près de la moitié des 9 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisés en 2023 sur le périmètre conservé (8.634 magasins) apparaît comme la locomotive du groupe restant.
Les 861 magasins sous enseigne Monoprix - longtemps décrite comme "premium" - ont fait 4,33 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023.
Dans le détail, le groupe que Philippe Palazzi, un ancien de Metro et de Lactalis, s'apprête à diriger va compter environ 1.300 magasins intégrés (338 Monoprix, 170 Naturalia, 323 Franprix et 493 magasins de proximité sous enseignes Spar, Vival, Le Petit Casino), pour près de 7.000 magasins exploités en franchise.
La distinction est importante car le distributeur assume évoluer "vers un modèle d'exploitation tourné vers le développement de la franchise et de la location-gérance", "plus rentable" et "à faible intensité capitalistique".
. Quelle est sa situation économique?
Lorsque le tribunal de commerce de Paris a donné son feu vert au plan de sauvetage de Casino, actant sa reprise par Daniel Kretinsky, ce dernier s'était réjoui "de redonner des moyens et par-là même du souffle" à un groupe "redimensionné, réorganisé et désendetté".
Les créances du groupe vont en effet passer de 7,4 milliards d'euros à fin 2023 à un peu plus de 2,6 milliards d'euros après la restructuration, avec des échéances de remboursement allant de janvier 2027 à fin mars 2028.
L'activité du groupe a toutefois fondu au fil des cessions des derniers mois et il sera primordial de rétablir une bonne rentabilité assez vite.
C'est ce que visent les repreneurs, désireux de multiplier l'"Ebitda (excédent brut d'exploitation) ajusté après loyers" du distributeur par plus de 7 à horizon 2028. Estimé à 126 millions d'euros en 2024, il doit passer à 920 millions en 2028, selon le plan d'affaires présenté.
Publicité
. Quelle est sa situation commerciale?
La puissance commerciale du distributeur est incomparable avec l'ancien grand rival Carrefour, dont le chiffre d'affaires est dix fois supérieur. En France, Casino est désormais près de deux fois plus petit que le discounter Lidl, et à peine deux fois plus gros qu'Aldi.
Il est en revanche en position dominante en région parisienne, et même majoritaire dans la capitale, où il pèse 54,5% de la surface de vente de la grande distribution avec près de 550 magasins, selon une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) portant sur 2023. Carrefour est loin derrière, avec 21,2%. Leurs emplacements sont jalousés dans la profession.
La position de Casino s'est toutefois érodée.
Outre l'arrivée des réseaux de magasins indépendants qui ont longtemps boudé la capitale, comme E.Leclerc ou Intermarché, et sont dynamiques, Casino est confronté à la concurrence des spécialistes divers (circuits courts, magasins de producteurs...) et à un regain d'intérêt des consommateurs pour les commerces de bouche depuis la pandémie de Covid-19.
L'essor du télétravail a en outre privé les magasins franciliens d'une activité notable.
Enfin, l'état des magasins du groupe s'est dégradé faute de capacités d'investissements, et les prix pratiqués, très élevés, ont détourné de nombreux consommateurs.
Les repreneurs disent prévoir 1,6 milliard d'euros d'investissements d'ici 2028, notamment pour "rénover le parc de magasins", et espèrent "développer la rentabilité des enseignes" via notamment des prix "compétitifs et stables", l'expansion par la franchise ou encore "l'adaptation des schémas logistiques".
Répondre
|
Casino : Résultats Annuels 2023 ( du nouveau périmètre )
Communiqué [PDF] – Mercredi 28 février 2024
https://www.groupe-casino.fr/wp-content/uploads/2024/02/20240228-CP-Resultats-Annuels-2023.pdf
––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––––
En application de la norme IFRS 5 (actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées),
le chiffre d’affaires et les résultats 2022 et 2023 d’Assaí, de Grupo Éxito, de GPA et des branches hypermarchés
et supermarchés françaises sont présentés en activités abandonnées. En conséquence, le chiffre d’affaires et
les résultats (notamment EBITDA et ROC) présentés dans ce communiqué concernent uniquement les activités
poursuivies du Groupe, à savoir Monoprix, Franprix, Proximité Casino, Cdiscount et Autre.
RESULTATS ANNUELS 2023
• Chiffre d’affaires de 9,0 Mds€ en 2023 (-3,7%)2, dont 2,3 Mds€ au T4 (-4,6%)
— Monoprix : 4,3 Mds€ (+1,8%), dont 1,2 Md€ au T4 (+0,9%)
— Franprix : 1,5 Md€ (+3,2%), dont 382 M€ au T4 (+0,4%)
— Proximité Casino : 1,5 Md€ (+1,1%), dont 321 M€ au T4 (-3,4%)
— Cdiscount : 1,2 Md€ (-22,9%), dont 355 M€ au T4 (-20,4%) en lien avec la réduction
assumée des ventes directes
• EBITDA après loyers de 341 M€ (-38%), reflétant une marge de 3,8%
— Enseignes de distribution : marge de 4,3% (-199 bps : inflation des coûts non
répercutée sur les prix de vente aux clients et aux franchisés, baisse des volumes)
— Cdiscount : marge de 4,2% (+282 bps : évolution vers un modèle plus rentable fondé sur la Marketplace et les ventes de services, poursuite du plan d’économies)
• ROC de 124 M€ (-61%), reflétant une marge de 1,4%
• Autres produits et charges opérationnels de -1,2 Md€
— Non cash avec des pertes de valeur d’actifs (-0,9 Md€, principalement le goodwill de Monoprix et Franprix), en lien avec la mise à jour du plan d’affaires (novembre 2023)
— Charges de restructuration opérationnelles de -104 M€ (coûts de réduction de structure et de fermeture de magasins)
• Résultat net de l’ensemble consolidé, part du Groupe de -5,7 Mds€ lié aux cessions et à la restructuration financière
— Résultat net des activités poursuivies, part du Groupe : -2,6 Mds€, incluant des pertes de valeur d’actifs (-0,9 Md€), d’impôts différés (-0,7 Md€) et des charges financières de (-0,8 Md€)
— Résultat net des activités abandonnées, part du Groupe : -3,1 Mds€, en lien avec les dépréciations de goodwill de GPA, Grupo Éxito et des HM/SM et les pertes opérationnelles des HM/SM
• Capitaux propres, Part du Groupe au 31 décembre 2023 : -2,5 Mds€
• Dette financière nette de 6,2 Mds€ au 31 décembre 2023
— DFN à 1,5 Md€ ajustée de la restructuration financière
• Restructuration financière approuvée : impacts suivants à venir sous réserve de la réalisation effective de la restructuration
— Réduction de la dette financière brute de 3,5 Mds€ (4,9 Mds€ y compris TSSDI)
— Injection de nouveaux fonds propres de 1,2 Md€
Répondre
|
Un bref résumé de la grosse baffe qui arrive pour les actionnaires…
La justice ouvre la voie au désendettement et au changement d'ère chez Casino
Actualité publiée le 26/02/24
Répondre
|
On verse une larme sur la descendance…🙄
«Que reste-t-il de nous après notre départ de ce monde?», s’interroge Geoffroy Guichard dès la première phrase de ses mémoires. Près de 100 ans plus tard, alors que le tribunal de commerce de Paris a validé le plan de sauvegarde de Casino ce lundi 26 février, la question sonne étrangement. «Combien de temps notre souvenir vivra-t-il chez nos enfants et nos petits-enfants?», continue l’épicier de Feurs, petite commune de la Loire. Les héritiers de Geoffroy Guichard n’ont rien oublié de lui et de son œuvre. Et surtout pas au moment où les actions qu’ils détiennent (environ 1% du capital de Casino, détenus par quelque 800 descendants) s’apprêtent à être très fortement diluées après la restructuration du groupe attendue fin mars. Leur participation sera réduite à 0,01%... De quoi faire regretter l’époque bénie où le groupe distribuait de généreux dividendes.
Répondre
|
La course en slip continue sur Euronext : + 19,22% et clôture à 0,495
Pas de quoi sauter au plafond, le prix d'émission des actions nouvelles vu en précédent devrait bien décoiffer et la dilution sera massive.
Le plan de sauvetage de Casino validé par le tribunal de commerce de Paris
Actualité publiée le 26/02/24
Le tribunal de commerce de Paris a validé lundi le plan de sauvegarde du distributeur Casino, selon le jugement consulté lundi par l'AFP, ouvrant la voie à la restructuration de sa dette et à sa reprise par un consortium emmené par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.
Le groupe employant environ 50.000 personnes en France négociait depuis des mois pour restructurer son endettement devenu intenable et était entré en sauvegarde accélérée fin octobre. "Il y a lieu d'adopter le projet de plan de sauvegarde accélérée présenté par la société" Distribution Casino France, a jugé le tribunal.
Au total, sept entreprises appartenant au groupe Casino faisaient l'objet d'une procédure de sauvegarde accélérée.
Cette restructuration est rendue possible par l'apport d'argent frais des repreneurs comptant aussi le milliardaire Marc Ladreit de Lacharrière et le fonds d'investissement Attestor.
"A partir du mois d'avril, l'équipe de direction, emmenée par son directeur général Philippe Palazzi, mettra en oeuvre un plan ambitieux de réorganisation, d'investissement et de modernisation pour asseoir le développement des enseignes du groupe", notamment Monoprix et Franprix, ont réagi lundi les repreneurs dans un communiqué.
Daniel Kretinsky y estime que ce plan de sauvetage va permettre "de redonner des moyens et par la même du souffle" à un groupe "redimensionné, réorganisé et désendetté", pour "bâtir un avenir pour ces belles enseignes françaises et leurs salariés compétents et motivés".
"Le chemin sera encore long, avec des moments difficiles et requerra beaucoup d'efforts de tous, mais je ne doute pas du succès de notre mission", a encore observé l'homme d'affaires.
Les actionnaires actuels du distributeur, à commencer par le premier d'entre eux Jean-Charles Naouri, seront très massivement dilués. Le futur de celui qui est PDG de cet ancien fleuron de la distribution depuis 2005 n'est pas connu.
Casino va beaucoup changer ces prochains mois: outre le changement d'actionnaires, il a "topé" avec ses concurrents Auchan, Intermarché et Carrefour pour leur céder 288 magasins de grande taille, supermarchés et hypermarchés, et leurs plus de 12.000 salariés, en trois vagues successives entre fin avril et début juillet.
Resterait ensuite quelques magasins Casino qui font l'objet de "marques d'intérêt" de repreneurs, un réseau de plus de 6.000 magasins de proximité en régions sous enseignes Spar, Vival ou Le Petit Casino, l'e-commerçant CDiscount, un millier de magasins Franprix (dont 75% en franchise), et Monoprix (dont Naturalia).
Répondre
|
Le tribunal de commerce de Paris doit rendre aujourd'hui son jugement concernant le projet de plan de sauvegarde accélérée de Casino.
Répondre
|
Casino : décision autorisant la prise de contrôle du groupe de distribution par le consortium EP Equity Investment III-Fimalac-Attestor,
Actualité publiée le 05/02/24 07:08
Casino annonce que la Commission Européenne a rendu le 2 février une décision autorisant la prise de contrôle du groupe de distribution par le consortium EP Equity Investment III-Fimalac-Attestor, au titre de la réglementation sur les subventions étrangères.
Les autorités de la concurrence de Serbie, de Macédoine du Nord, du Maroc et du Kosovo ont aussi autorisé l'opération, au titre du contrôle des concentrations, et l'Autorité luxembourgeoise des assurances a autorisé le changement de contrôle indirect de Casino RE.
La restructuration financière n'est plus soumise qu'à l'arrêté des plans de sauvegarde accélérée de Casino, Casino Finance, Distribution Casino France, Casino Participations France, Quatrim, Monoprix et Ségisor par le Tribunal de commerce de Paris.
Répondre
|
On va laisser ça partir aux tchèques ?
Répondre
|
Prochaines étapes d'avancement de la restructuration
"Le véhicule d'acquisition du consortium (France Retail Holdings) sera contrôlé par EP Equity Investment III s.à r.l., société contrôlée" par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, indique encore Casino, qui rappelle que plusieurs autorisations doivent encore être accordées avant la réalisation de l'opération, attendue pour mars/avril.
Elle doit encore emporter, notamment, l'approbation de différentes autorités de la concurrence "autres que la Commission européenne", qui a donné son feu vert début janvier sur ces questions; l'autorisation par l'Autorité luxembourgeoise des assurances du changement de contrôle indirect de Casino RE (filiale de réassurance du Groupe); ou encore l'autorisation de la Commission européenne sur les questions de subventions étrangères.
Le tribunal de commerce de Paris devra statuer le 5 février sur l'examen du projet de plan de sauvegarde accélérée, avaient précisé en fin de semaine précédente les administrateurs judiciaires au chevet du groupe. La période de sauvegarde accélérée de Casino s'achèvera le 25 février.
Les diverses augmentations de capital doivent ensuite avoir lieu en mars et une assemblée générale des nouveaux actionnaires devra dans la foulée statuer sur la nouvelle composition du conseil d'administration.
Créanciers et actionnaires de Casino ont sans surprise avalisé la semaine précédente le plan de sauvegarde du groupe négocié ces derniers mois, ce qui permet au distributeur, qui comptait encore fin 2022 200.000 salariés dans le monde dont 50.000 en France sous diverses enseignes (Casino, Monoprix, Franprix ou CDiscount), d'avancer dans la restructuration de son intenable endettement.
Répondre
|
La Prise de contrôle de Casino par le consortium composé de EP Equity Investment III, Fimalac et Attestor va pouvoir se faire : les freins administratifs sont levés.
Adieu, veaux, vaches et cochons gras pour les actionnaires en place.
Pour rappel la dilution devrait se faire sur une base de 0,05€ pat titre nouveaux, soit une dilution à la pelle mécanique gros godet…
Casino : autorisation par le Ministère de l'Économie français
Actualité publiée le 15/01/24 09:09
Casino annonce que le Ministère de l'Économie français a rendu le 11 janvier 2024 sa décision autorisant, au titre du contrôle des investissements étrangers en France, la prise de contrôle du Groupe par le consortium composé de EP Equity Investment III, Fimalac et Attestor.
Le véhicule d'acquisition du consortium (France Retail Holdings) sera contrôlé par EP Equity Investment III, société contrôlée par Daniel Křetínský.
Casino rappelle que la réalisation de sa restructuration financière reste liée aux décisions des autorités de la concurrence, l'autorisation par la Commission Européenne au titre de la réglementation sur les subventions étrangères (Foreign Subsidies), l'autorisation par l'Autorité luxembourgeoise des assurances du changement de contrôle indirect de Casino RE (filiale de réassurance du Groupe) et l'arrêté des plans de sauvegarde accélérée de Casino, Casino Finance, Distribution Casino France, Casino Participations France, Quatrim, Monoprix et Ségisor par le Tribunal de commerce de Paris.
Répondre
|
En même temps, on peut pas dire qu'on ait laissé beaucoup de choix aux petits actionnaires de Casino, même les héritiers de la Famille Guichard n'en plaignent ouvertement auprès de la justice...
La même copie dilutive qu'Orpéa est donc actée, mais on a pris soin avant l'opération du saint d'esprit de vider quelques pièces de meubles de valeurs certaines.
Reste l'argenterie et les couverts pour la réception des lots de consolation.
Créanciers et actionnaires de Casino apportent un large soutien à son plan de sauvetage
Actualité publiée le 12/01/24 08:52
Les créanciers et les actionnaires du groupe de distribution en grande difficulté Casino, appelés à se prononcer sur le plan de sauvegarde négocié ces derniers mois, l'ont sans surprise largement avalisé, selon un communiqué de Casino vendredi matin.
Le groupe qui fin 2022 comptait encore 200.000 salariés dans le monde dont 50.000 en France sous diverses enseignes (Casino, Monoprix, Franprix ou CDiscount), a évoqué un "très large soutien des actionnaires et des créanciers" sur "les projets de plans de sauvegarde accélérée" du groupe.
Les actionnaires de Casino par exemple ont avalisé le projet à 98,87%.
L'issue de cette consultation ne faisait guère de doute dans la mesure où l'actuel PDG Jean-Charles Naouri, un des artisans de ce plan de sauvetage, est encore principal actionnaire du groupe, et les candidats à la reprise Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière sont eux-mêmes d'importants actionnaires.
Quant aux créanciers, les principaux d'entre eux avaient donné leur accord il y a plusieurs mois sur un plan de sauvegarde permis par l'apport d'argent frais du milliardaire tchèque et de ses alliés, Fimalac et Attestor, et qui prévoit un fort écrasement de la dette, autour de 5 milliards d'euros, qui va les léser significativement.
Les créanciers non-sécurisés, dont les prêts ne sont pas gagés sur un actif, vont perdre 99% de leur mise, selon un rapport indépendant effectué par l'entreprise Sorgem et rendu public par Casino en décembre.
Et les créanciers sécurisés vont connaitre une décote de l'ordre de 23%, selon la même source.
Mais l'une des administrateurs judiciaires au chevet du groupe placé en sauvegarde accélérée depuis octobre, Aurélia Perdereau, a rappelé jeudi aux actionnaires que ce plan est "l'unique solution sur la table permettant de viabiliser" un groupe en grande détresse financière.
Ce vote était l'une des étapes de la restructuration financière du groupe, attendue pour mars/avril et qui doit encore emporter, notamment, l'approbation de différentes autorités de la concurrence "autres que la Commission européenne", qui a donné son feu vert début janvier sur ces questions; l'autorisation du ministère de l'Economie sur les investissements étrangers et de la Commission européenne sur les questions de subventions étrangères.
Dans le même temps, Casino est entré "en négociations exclusives" avec Intermarché et Auchan pour céder "la quasi-totalité" de son parc de magasins de grande taille, 313 hyper et supermarchés.
Répondre
|
L'assurance d'être bien rincé : le petit actionnaire sera étrié et essoré jusqu'au finish, l'AMF est d'accord...
L'AMF donne son aval. Et comme on l'a vu avec Orpéa, Latécoère et bientôt, Clariane, la galaxie Casino, l'AMF fait au final pas grand chose pour protéger les petits porteurs qui se font plumer et goudronner avec l'assurance de finir en slip moule-boules.
Le gendarme boursier français accorde une dérogation à Casino pour se restructurer
Actualité publiée le 10/01/24 19:59
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a accordé mercredi une dérogation au distributeur en grandes difficultés financières Casino, pouvant permettre à un consortium mené par le milliardaire Daniel Kretinsky de restructurer sa dette.
"L'Autorité des marchés financiers a octroyé, dans sa séance du 9 janvier 2024, la dérogation au dépôt obligatoire d'un projet d'offre publique visant les titres de la société Casino", a écrit le gendarme boursier français dans un document rendu public mercredi.
Le consortium n'aura donc pas à déposer un projet d'offre publique visant les actions de Casino.
Pour justifier la "situation avérée de difficulté financière" de Casino, l'AMF a invoqué dans ses conclusions "la forte dégradation des résultats semestriels" du groupe, sa dette très importante, ainsi que l'existence d'une procédure de conciliation ayant abouti à l'ouverture d'une procédure de sauvegarde accélérée.
La restructuration financière du groupe par des capitaux étrangers doit encore être autorisée par le ministère de l'Economie, et la Commission européenne doit donner son aval sur les questions de subventions étrangères.
Casino avait signé en juillet un accord prévoyant la restructuration de sa dette et un changement d'actionnariat à l'horizon mars-avril 2024.
Les administrateurs judiciaires au chevet du groupe ont convoqué actionnaires et créanciers "pour se prononcer" d'ici au 11 janvier "sur les projets de plan de sauvegarde accélérée".
Ils doivent notamment voter jeudi sur le projet d'augmentation de capital par les candidats à la reprise, qui va fortement diluer les actionnaires actuels.
Le plan prévoit aussi un fort écrasement de la dette, autour de 5 milliards d'euros, lésant les créanciers du groupe.
En parallèle, le distributeur stéphanois est entré en décembre "en négociations exclusives" avec Intermarché et Auchan pour céder "la quasi-totalité" de son parc de magasins de grande taille, hyper et supermarchés.
Cela inquiète les représentants des salariés du groupe, qui, réunis en intersyndicale, ont déposé un nouveau préavis de grève allant du 9 janvier au 5 février, selon un communiqué de cette intersyndicale (FO, CGT, CFDT, UNSA et CFE-CGC) lundi.
Répondre
|
Les actionnaires de Casino vont recevoir un traitement de cheval pire que ceux d'ORPEA avec la recapitalisation de Casino.
Voilà qui est dit…
Je note : "Dans ces conditions, l'expert juge que la valeur économique actuelle par action, et donc la valeur pour 100 actions, est nulle."
Et qui a le mérite de montrer quel risque on pourrait prendre à spéculer sur cette valeur de père de famille devenue une véritable "bouse" dans la grande famille des "penny stocks"…
Le même sort dilutif qu'Orpéa en gros pour les actionnaires de Casino dépouillés, mais en pire comme vous allez le voir !
Le tarif de l'augmentation de capital massive sera de l'ordre de 0,05 euros le titre et le consortium pour éviter d'avoir à recapitaliser la dette a choisi de vendre la plus partie des bijoux de famille du groupe, soit les supermarchés et les hyper-marchés.
Cette stratégie de réalisation financière des actifs principaux du groupe pour combler la dette va laisser les actionnaires sur la paille, en vidant le camion du bilan de la majeur partie de son chargement.
Après recapitalisation et près de 100 années d'existence, le groupe Casino redeviendra un nain de la distribution à la topette d'un ensemble de supérettes et de points de proximité qui devrait réaliser moins d'un milliard d'euros de CA annuel.
Auchan et Intermarché, les principaux acquéreurs des bijoux de famille se frottent les mains car on devrait pas être trop regardant sur le prix de cession du coté du consortium de reprise vu que maintenant il faut que les choses aillent vite et soient bouclées dans les délais impartis de la prolongation du plan de sauvegarde à échéance courant février 2024.
Par conséquent, on donne pas cher de la durée de vie de la Galaxie de Holding de Nouari (Rallye, Foncière euros, Euris) qui devrait beaucoup souffrir du traitement infligée.
Nouari devrait à force d'entêtement se retrouver potentiellement en slip après avoir eu les milliards : les actifs qui faisaient sa fortune étant réduits à peau de chagrin.
Je note : "A l'issue du plan de restructuration, le consortium détiendrait 53,7% du capital de Casino et en prendrait le contrôle, tandis que les actionnaires actuels seront massivement dilués avec environ 0,3% du capital à la date de réalisation de la restructuration, rappelle le distributeur. "
On donne pas cher de la peau des actionnaires restants et comme pour Orpea, ça sent le regroupement et le retrait…
Casino: un expert juge le plan de restructuration équitable
Actualité du 04/01/2024
Casino a rappelé jeudi qu'un expert indépendant avait conclu au caractère équitable des modalités de son plan de restructuration financière du point de vue des actionnaires existants.
Dans son rapport, le cabinet Sorgem Evaluation estime que la valeur d'entreprise du groupe se situe autour de 3,7 milliards d'euros sans mise en oeuvre du plan de restructuration, sur la base du prix de l'augmentation de capital réservée au consortium, un niveau très inférieur au montant de l'endettement net, qui atteint près de 7,9 milliards d'euros.
Dans ces conditions, l'expert juge que la valeur économique actuelle par action, et donc la valeur pour 100 actions, est nulle.
Après mise en oeuvre du plan, Sorgemn estime que la valeur de ces 100 actions ressortirait autour de cinq euros, ce qui valoriserait 100 actions de l'actionnaire actuel à un prix unitaire très proche du prix de souscription de l'augmentation de capital.
A l'issue du plan de restructuration, le consortium détiendrait 53,7% du capital de Casino et en prendrait le contrôle, tandis que les actionnaires actuels seront massivement dilués avec environ 0,3% du capital à la date de réalisation de la restructuration, rappelle le distributeur.
Répondre
|
ça sent pas très bon... Et c'est passé un peu sous les radars juste avant noël.
Vu le futur traitement réservé aux actionnaires de casino qui vont se faire dépouiller, dépecer surplace et réduit à 0,53% du capital, on les comprend…
Je note : "A l'issue du plan de restructuration, le consortium détiendrait 53,7% du capital de Casino et en prendrait le contrôle, tandis que les actionnaires actuels seront massivement dilués avec environ 0,3% du capital à la date de réalisation de la restructuration, rappelle le distributeur. "
Casino : des héritiers de la famille Guichard ont déposé plainte contre X et Jean-Charles Naouri
Publié le 19/12/2023 avec AFP
Les plaignants contestent les modalités de la procédure de sauvegarde dont a bénéficié en 2019 Rallye, société par laquelle Jean-Charles Naouri contrôle pour encore quelques mois Casino.
Une poignée d'héritiers de la famille Guichard, fondatrice de Casino, a déposé plainte contre X notamment pour manipulation de cours, et contre Jean-Charles Naouri, PDG pour encore quelques mois du groupe en grande difficulté financière, pour abus de bien sociaux, selon des plaintes. Six membres de la famille Guichard ont déposé «plainte contre X du chef de manipulation de cours et diffusion d'informations trompeuses», et «contre Jean-Charles Naouri pour abus de biens sociaux au détriment de la société» Casino, selon le texte de la plainte déposée lundi, confirmant une information du Monde.
Une autre plainte déposée le même jour, contre X, porte sur une «escroquerie au jugement». Les plaignants contestent les modalités de la procédure de sauvegarde dont a bénéficié en 2019 Rallye, société par laquelle Jean-Charles Naouri contrôle pour encore quelques mois Casino. Parmi les plaignants, Théodore Guichard, qui préside l'association Adosia rassemblant la descendance du couple fondateur du groupe aujourd'hui en grande difficulté financière. «Certains vont rejoindre l'action engagée au pénal par mon oncle Xavier Kemlin», indiquait-il récemment.
Des faits présumés semblables
En début d'année, deux actionnaires minoritaires de Casino dont Xavier Kemlin, défendus par le même avocat que les six représentants de la famille Guichard, Thomas Amico, avaient porté plainte pour des faits présumés semblables. Casino et Rallye avaient en retour déposé des plaintes pour diffamation contre ces deux actionnaires minoritaires. Le premier groupe, contacté mardi, n'avait pas réagi dans l'immédiat. Début mars, le Parquet national financier (PNF) avait indiqué que Casino faisait l'objet depuis le 5 février 2020 d'une enquête préliminaire confiée à la Brigade financière sur des faits présumés de «manipulation de cours en bande organisée, corruption privée active et passive» et «délit d'initié commis courant 2018 et 2019».
Contactée mardi, une source judiciaire a indiqué n'avoir «pas reçu de plainte récente des héritiers Guichard ni de Xavier Kemlin». «Nous avions reçu plusieurs plaintes de ce dernier entre 2019 et 2021, qui ont été jointes au dossier Casino-Rallye», un dossier «encore en cours de synthèse dans le service d'enquête et (qui) va être retourné au Parquet pour synthèse et analyse». À l’issue de cette première analyse, le PNF adressera aux mis en cause les infractions qu'il entend retenir. Les avocats en défense communiqueront alors leurs arguments avant que le PNF ne se prononce sur le classement de l'enquête ou un procès devant le tribunal correctionnel.
Répondre
|
Le cours de Casino n'en finit plus geler : -8,31% encore en clôture ce vendredi et donc on enfonce les 0,60€ à 0,596.
Çà s'annonce pas bon du tout d'autant que l'on voit un…
Triple TOP Baissier d'oblique baissier en approche sévère latérale : ça sent la déconfiture sous 0,50 €.
Plus grand chose à dire sur ce graphe qui ne fait réaliser successivement des échecs et saborder tous les tentatives de reprise haussière.
On reste parfaitement organisé en système baissier qui devrait nous amener sur les plus bas proches du zéro absolu.
Vous me direz, mais pourquoi on fait rien pour sauver la bête plus rapidement et sauver les actionnaires ?
Tout simplement parce que comme pour Orpéa, Clariane, le principal artisan de la recapitalisation qui va remettre de l'argent frais veut avoir les coudées franches pour faire ce qu'il veut et ne pas subir les rodomontades des anciens actionnaires en assemblée avec un conseil de surveillance "TOUT NEUF".
On laisse donc couler le titre jusqu'à plus soif, avec l'assurance que l'opération de recapitalisation qui va suivre avec un montant important par rapport au capital existant, sera ultra-dilutive.
Cela permet aussi de s'affranchir d'un certain nombre de démarches du fait de la recapitalisation telles les concentrations d'actifs, les obligations de déclencher une OPA en montant de manière significative au capital pour prendre le contrôle et donc au final d'avoir à pas cher et à prix bradé, ce qui vaudrait bien plus.
Enfin, Au final, cela permet en conséquence de faire un excellent "Goodwill" pour le nouvel actionnaire majoritaire car il met la main sur un ensemble fonctionnel économiquement à prix cassé et avec la liberté d'en faire ce qui voudra puisqu'il devient à l'issue des opérations de recapitalisation l'actionnaire majoritaire de référence.
Nouari peut se faire du souci qui cause du tracas, parce ce que c'est quasi certain que la galaxie Casino (Rallye, Euris, Foncière Euris), structure capitalistique de capitalisation devrait voler en éclats avec pertes et fracas, sous les coups de boutoir ultra dilutifs de la recapitalisation. il devra tout souscrire et mette ses dernières forces financières dans la bataille pour éviter le naufrage...
Le graphe pointe actuellement directement sous le ZERO ABSOLU COMPTABLE.
Répondre
|
Forum de discussion Casino Guichard
202503062131 487489