Cours | Graphes | News | Analyses et conseils | Composition CAC 40 | Historiques | Forum |
Répondre
|
Le jour où tout le monde crèvera de faim, je parierai pas un clou de girofle sur l’espérance de vie du petit malin qui déambulera dans les rues avec de l’or pour faire du troc. Les nouvelles circulent vite et la visite domiciliaire ne tardera pas. L’expérience du moyen age avec les compagnies de chauffeurs sera vite remise au goût du jour.
Répondre
|
Oui en cas de "crise" vraiment majeure, type guerre civile le troc est la dernière possibilité, tu échanges alors 1 petit Napoléon contre de la bouffe.
Rappel quand les riches ont faim les pauvres sont déjà mort de faim.
Courage à toutes et tous, et encore bravo aux "castors" qui ont fait le fameux barrage...
Les castors vont se prendre un coup de queue dans le c..
Répondre
|
Vous pouvez payer avec de l'OR vous en cas de crise ?
si le cash est en banque c'est qu'il est donc numérique.
Répondre
|
Penser que l'or est sûr est juste une croyance.Si plus personne n'y croit mieux vaut avoir des patates à se mettre sous la dent!
Répondre
|
l’objectif n’est-il pas de faire sortir les billets de dessous les matelas pour mieux les convertir en monnaie numérique (et à terme, de pouvoir les piocher sur nos comptes)
Répondre
|
Répondre
|
(ABC Bourse) - Quand tout vacille, les billets rassurent. Dans une étude récemment publiée, la Banque centrale européenne (BCE) appelle les citoyens de la zone euro à conserver une réserve d’espèces à domicile. Derrière ce message inhabituel, un constat : face aux crises, les Européens se tournent massivement vers le cash, symbole de sécurité immédiate.
Le rapport, intitulé "Keep calm and carry cash", analyse en détail les réactions des populations lors d’événements majeurs, tels que la pandémie de Covid-19 ou encore l’invasion de l’Ukraine. Objectif : comprendre pourquoi, alors que l’usage du cash décline, il retrouve toute sa valeur quand l’incertitude frappe.
En 2024, seules 52 % des transactions en magasin dans la zone euro ont été réglées en espèces, contre 72 % en 2019. Une chute marquée, mais pas synonyme de disparition. L’étude de la BCE révèle qu’en temps de stress extrême, le public considère la monnaie physique comme une « réserve de valeur fiable » et un « moyen de paiement résilient ».
Lire aussi : Paiements : pour la première fois, la carte bancaire dépasse le liquide en France
Ce comportement a été observé dès 2008, pendant la crise financière mondiale, puis lors de la crise de la dette en Grèce (2014–2015), et de façon spectaculaire en 2020. À chaque fois, les émissions de billets se sont envolées. Le rapport évoque des pics immédiats et extrêmes d'acquisition d'espèces par le public, traduisant un besoin de contrôle et de liquidité rapide.
Fin 2020, les émissions de billets dans la zone euro ont bondi de plus de 140 milliards d’euros, soit bien au-delà des hausses annuelles moyennes de 55 milliards observées avant la pandémie. Dans le même temps, l’usage quotidien du cash chutait drastiquement avec les confinements.
L’étude parle d’un passage durable à sa fonction de réserve de valeur, soulignant ainsi une dissociation entre utilisation réelle et stockage en cas de besoin. Autrement dit, même si l’on paye moins souvent en espèces, on en garde plus… au cas où.
En février 2022, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a déclenché une nouvelle ruée vers le cash, particulièrement dans les pays frontaliers du conflit. Selon la BCE, dans les pays limitrophes du conflit, au cours de son premier mois, la guerre a entraîné une augmentation causale estimée à 36 % de l'émission nette quotidienne moyenne de billets.
Ces comportements illustrent une réaction instinctive : face à la peur de blocages bancaires, de cyberattaques ou d’effondrement logistique, les citoyens se tournent vers ce qui est tangible. Le cash, malgré son recul numérique, reste une assurance de dernier recours.
Répondre
|