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Et si les européens étaient moins cons, ils achèteraient tous des rafales, juste histoire de ne plus être inféodés aux USA.
Allemagne, Belgique, Danemark, Finlande, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne ont acheté des F35 est font des courbettes aux US.
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Et les States vont continuer de rançonner l'Europe. A qui croyez vous que l'on va acheter les chasseurs ? Chasseurs qui, en définitif, n'appartiendront même pas à ceux qui en auront payé le pris, Toton Sam pouvant en empêcher le décollage par appui sur un simple bouton...
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Les États membres de l’Otan viennent de franchir un cap historique. À l’approche du sommet prévu cette semaine à La Haye, les 32 pays de l’Alliance ont validé un accord pour porter leurs dépenses de défense et de sécurité à 5 % de leur PIB. Mais derrière cette unanimité de façade, l’Espagne tente de jouer une partition différente. Depuis Madrid, le Premier ministre Pedro Sanchez affirme qu’un compromis trouvé lui éviterait de devoir atteindre ce seuil. Une version que contredisent plusieurs sources diplomatiques à Bruxelles.
L’accord, dont la dernière version a été soumise ce week-end, prévoit une répartition précise : 3,5 % du PIB pour les dépenses militaires stricto sensu, et 1,5 % pour la sécurité au sens large. Sans opposition formulée avant dimanche 17h30, le texte a été automatiquement validé. Pour les Alliés, il s’agit avant tout d’une réponse aux exigences répétées de Donald Trump, revenu à la Maison Blanche, qui menace depuis des mois de retirer la protection américaine aux pays “mauvais payeurs”.
Madrid a été le seul État à s’opposer ouvertement à ce seuil ambitieux. Dès jeudi, Pedro Sanchez avait exprimé ses réserves dans une lettre adressée au secrétaire général de l’Otan Mark Rutte. Il y dénonçait un objectif « non seulement déraisonnable, mais aussi contre-productif » pour l’économie espagnole.
Dans une déclaration faite dimanche depuis le Palais de la Moncloa, le chef du gouvernement espagnol a annoncé un accord « qui nous permettra de respecter nos engagements envers l’alliance Atlantique (...) sans avoir à augmenter nos dépenses de défense jusqu'à 5 % du produit intérieur brut. » Une affirmation qui a surpris, voire agacé certains diplomates à Bruxelles.
Ces derniers précisent que l’Espagne a obtenu un allongement du délai, avec une échéance repoussée à 2035 au lieu de 2032, mais pas d’exemption formelle sur le seuil des 5 %. Une nuance de taille, que Sanchez n’a pas mentionnée dans sa prise de parole.
Le président américain Donald Trump a été l’un des moteurs de cet accord. Fidèle à ses promesses de campagne, il exige depuis son retour au pouvoir que les Alliés dépensent “beaucoup plus” pour leur défense, sous peine de voir les États-Unis se désengager militairement. Son objectif chiffré : 5 % du PIB, ni plus ni moins.
L’accord trouvé ce dimanche représente donc un succès diplomatique pour la Maison Blanche, qui pourrait s’en prévaloir lors du sommet de La Haye prévu mardi et mercredi. Le texte reflète aussi une nouvelle doctrine au sein de l’Alliance, qui entend élargir sa vision de la sécurité : cyberdéfense, renseignement, protection des infrastructures stratégiques et dépenses liées à la résilience nationale sont désormais incluses dans la définition des 5 %.
Actuellement, seuls une poignée de pays membres atteignent ou dépassent les 3 % de PIB en dépenses militaires. Atteindre 5 % représentera donc un effort budgétaire massif pour la majorité des États membres, notamment en Europe du Sud.
À titre de comparaison :
Le nouveau calendrier, étalé jusqu’en 2035, laisse une marge de manœuvre mais impose une trajectoire claire. Chaque pays devra soumettre des feuilles de route détaillées lors du sommet, avec des points d’étape réguliers. À défaut, les sanctions politiques, voire symboliques, pourraient se multiplier au sein de l’Alliance.
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