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attali avait raison, ça va faire beaucoup d'inutiles ces prochaines années!
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dans quelques années quand les utilisateurs de l'IA auront perdu toute capacité critique sur les réponses de l'IA faute de lui avoir fait confiance depuis longtemps ce sera l'IA qui les utilisera et plus l'inverse ... l'homme rendu au service de l'IA tel un robot manipulé, programmé, dirigé ... les livreurs d'Amazon et autres sont déjà dans ce cas aujourd'hui
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L’intelligence artificielle n’est plus un gadget de technophile. Elle s’invite de plus en plus souvent dans les journées de travail des cadres français, au point de devenir une habitude pour certains. C’est ce que révèle une étude de l’Apec publiée ce mardi : plus d’un cadre sur trois utilise désormais l’IA de façon régulière dans son activité professionnelle.
Ce phénomène, loin d’être marginal, touche toutes les tranches d’âge, tous les niveaux hiérarchiques et tous les secteurs. ChatGPT, Copilot, Gemini… Ces noms ne sont plus inconnus dans les open spaces. Si 35 % des cadres interrogés déclarent y avoir recours au moins une fois par semaine, 12 % l’utilisent même tous les jours ou presque. L’IA s’impose, souvent sans formation, mais avec efficacité.
Derrière cette montée en puissance, les moins de 35 ans tirent clairement la tendance : ils sont 42 % à utiliser l’IA régulièrement dans leur travail, contre 35 % pour les 35-54 ans, et 26 % pour les 55 ans et plus. Autre fracture nette : les managers sont 42 % à s’y mettre, contre seulement 30 % chez les non-managers.
L'étude met également en lumière un usage plutôt assumé : 56 % des cadres déclarent ne pas se cacher de leur employeur lorsqu’ils recourent à l’IA. Une majorité significative qui traduit une forme de normalisation, voire de reconnaissance implicite de ces outils. Les cadres évoquent un gain de productivité, une meilleure qualité de travail, et même une aide à la créativité. Bref, l’IA comme copilote professionnel, plus qu’un gadget.
Côté employeurs, le regard évolue à grande vitesse. Selon l’enquête, 76 % des grandes entreprises voient désormais l’IA comme un atout, une progression de 14 points en un an. Le mouvement touche également les PME (55 %, +11 points) et même les TPE (49 %, +7 points). Loin de freiner son usage, les entreprises commencent à encourager l’expérimentation, même si les moyens manquent encore.
Un chiffre interpelle : seulement 24 % des cadres ont déjà reçu une formation à l’IA, alors que 72 % aimeraient en bénéficier. Ce décalage souligne un déploiement souvent improvisé, guidé par l’initiative individuelle plutôt que par des politiques internes structurées.
Comment les cadres perçoivent-ils l’impact de l’IA sur leur métier ? L’étude révèle un équilibre fragile entre fascination et inquiétude :
Un chiffre en forte évolution par rapport à l’enquête d’il y a deux ans : à l’époque, seuls 22 % des cadres y voyaient une opportunité, contre 30 % qui la considéraient comme une menace.
L’IA s’installe, donc. Silencieusement, mais sûrement. Et avec elle, une transformation profonde du quotidien professionnel, que beaucoup commencent à ressentir… sans toujours savoir comment l’anticiper.
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