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Curieusement c'est à peu près le montant de la dette des états unis envers l’Arabie saoudite ,ce devrait être cadeau non ?
enfin au moins pour l'armement.
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Des chiffres vertigineux, des sourires crispés, et une poignée de main sous haute tension. La visite de Donald Trump en Arabie saoudite n’avait rien d’un simple déplacement diplomatique : elle a débouché sur un accord d’investissements estimé à 600 milliards de dollars dans des infrastructures américaines. Un deal titanesque, officialisé lors du Saudi-U.S. Investment Forum, en présence de quelques poids lourds de l’économie mondiale.
Elon Musk (SpaceX), Sam Altman (OpenAI), Larry Fink (BlackRock) ou encore Jensen Huang (Nvidia) figuraient parmi les invités de marque réunis à Riyad. "Les plus grands chefs d’entreprise du monde", s’est félicité Donald Trump, avant d’annoncer que cet accord permettrait, selon lui, la création de 2 millions d’emplois aux États-Unis.
Dans le détail, le pacte englobe plusieurs secteurs stratégiques. Le plus spectaculaire ? La défense. Les États-Unis s’engagent à livrer pour 142 milliards de dollars d’équipements, services et formations militaires à l’Arabie saoudite. Il s’agirait, selon Washington, du "plus important accord de vente d’armement de l’histoire". Un chiffre dix fois supérieur à celui signé en 2018, lors du premier mandat Trump.
Autre terrain d’entente : l’intelligence artificielle. Déterminé à devenir un acteur incontournable du secteur, le royaume wahhabite va injecter 20 milliards de dollars dans des centres de données. Sa nouvelle entité, baptisée HUMAIN, a conclu un partenariat avec Nvidia. Objectif : bâtir, en cinq ans, des usines équipées de centaines de milliers de cartes graphiques, notamment via la livraison de plus de 18 000 puces Blackwell – les plus puissantes de la firme américaine.
Les retombées dépassent largement le cadre économique. L’Arabie saoudite cherche à diversifier son économie au-delà du pétrole, dans le cadre des grands projets de transformation menés par le prince héritier Mohammed ben Salmane. Coût estimé de ces projets : environ 2 000 milliards de dollars, selon Bloomberg.
Certains observateurs notent que la Trump Organization, bien que désormais dirigée par ses fils, pourrait profiter de cette bonne entente. Elle développe déjà de vastes projets immobiliers dans la région. Interrogée, la Maison-Blanche assure qu’il n’y a "aucun conflit d’intérêt", Donald Trump n’étant "qu’actionnaire" et n’ayant "aucun rôle opérationnel".
Les pays du Golfe n’investissent pas sans contrepartie. En toile de fond de ces accords : un message implicite adressé à Donald Trump. Riyad attend qu’il pèse de tout son poids sur Benjamin Netanyahou pour mettre un terme à la guerre en cours à Gaza. L’ancien président américain a d’ailleurs déjà donné des gages en ce sens, en réaffirmant son soutien à l’Arabie saoudite face à l’Iran, et en annonçant la levée des sanctions contre la Syrie.
Après l’étape saoudienne, Donald Trump poursuit sa tournée diplomatique dans la région. Il s’est rendu ce mercredi au Qatar, avant de faire escale aux Émirats arabes unis. Des alliés de choix pour celui qui cherche à réaffirmer son leadership… et à revenir en force sur la scène internationale.
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