OK
Accueil > Communauté > Forum Cac 40

Droits de douane : l'Europe propose 50 milliards d'achats pour apaiser

Cours temps réel: 7 957,64  -0,27%



msfmsf msfmsf
02/05/2025 10:01:36
0
L'UE se soumet encore, 50 milliards d'achat US. OK mais si les US vendent leur GNL à 50 milliards le litre ?
  
Répondre
zlobodan zlobodan
02/05/2025 09:47:54
0
On propose d'acheter pour 50 milliards, en espérant que ça calme Donald, je vois pas où est le "bras de fer"...
  
Répondre
papygaga papygaga
02/05/2025 09:25:36
4

Tous les pays punissent le blondinet à l'auto-bronzant.

Tous les pays, sauf la zone des irréductibles gaulois de Bruxelles....


Elle est belle l'Europe.

  
Répondre
papygaga papygaga
02/05/2025 09:25:36
0

Maros Sefcovic, commissaire européen au Commerce

Face à la menace d’un retour en force des droits de douane américains sur ses produits, l’Union européenne vient de formuler une offre commerciale choc : importer massivement du gaz naturel liquéfié (GNL) et du soja venus des États-Unis pour tenter de calmer le jeu. En ligne de mire : faire reculer Donald Trump.

C’est Maros Sefcovic, commissaire européen au Commerce, qui a détaillé cette proposition dans une interview au Financial Times publiée jeudi. Il estime que cette initiative permettrait de combler un déficit commercial évalué à 50 milliards d’euros entre les deux blocs, à condition que les taxes américaines soient abandonnées.

Bruxelles joue la carte économique pour désamorcer les surtaxes américaines

L’administration Trump a imposé des droits de douane de 25 % sur l’acier, l’aluminium et les voitures européennes, ainsi qu’une surtaxe générale de 10 % sur de nombreux autres produits. Ces mesures ont déjà de lourdes conséquences sur les exportations européennes.

L’UE, pour sa part, a gelé ses mesures de rétorsion portant sur 21 milliards d’euros de produits américains — dont les motos Harley-Davidson, la volaille ou encore les vêtements — mais uniquement jusqu’au 14 juillet 2025. Sans avancée d’ici là, ces contre-mesures pourraient être réactivées.

"Si nous considérons que le déficit s’élève à 50 milliards d’euros, je pense que nous pouvons vraiment le résoudre très rapidement grâce aux achats de GNL et de produits agricoles comme le soja", a déclaré Maros Sefcovic.

Mais ce geste reste conditionné à une concession majeure de Washington : la suppression des droits de douane à 10 %, jugés "très élevés" par la Commission. Sefcovic prévient : pas question de signer un accord qui validerait ces niveaux tarifaires.

Pourquoi l’offre européenne vise le gaz et le soja américains

La stratégie européenne repose sur une réalité commerciale simple : les services américains (notamment numériques et financiers) représentent une large part des exportations vers l’Europe, rarement comptabilisées dans les calculs du déficit global par les États-Unis. En élargissant l’analyse, le déficit tomberait à environ 50 milliards d’euros, loin des plus de 150 milliards avancés par Trump.

D’où l’idée de compenser ce solde commercial avec des importations ciblées. Le gaz naturel liquéfié (GNL) américain constitue une première option, permettant de diversifier les sources d’approvisionnement énergétique, notamment dans le contexte géopolitique tendu depuis le début de la guerre en Ukraine. Par ailleurs, le soja représente un produit stratégique, largement utilisé dans l’alimentation animale et faisant l’objet d’une forte demande en Europe. D’autres produits agricoles pourraient également être concernés par cette stratégie de rééquilibrage, à condition qu’un accord global soit conclu.

Mais rien n’est joué. Sefcovic reconnaît qu’un accord “acceptable pour les États membres et le Parlement européen” sera “très difficile” à obtenir. Les 27 capitales européennes doivent valider toute proposition, et plusieurs d’entre elles plaident déjà pour une ligne dure, voire des représailles en cas d’échec.

La suite des négociations : entre compromis et menace de guerre commerciale

Le calendrier est serré : un accord devra être scellé avant le 14 juillet, date à laquelle l’UE décidera de maintenir ou non ses contre-mesures. Sefcovic assure travailler “méticuleusement avec chaque État membre” pour bâtir un front commun. Mais la marge de manœuvre est réduite.

Du côté américain, Donald Trump campe sur ses positions. Il affirme que l’Europe profite du marché américain sans offrir de réciprocité équitable. Sa stratégie, déjà employée en 2018, repose sur la pression tarifaire pour obtenir des concessions.

Le bras de fer est donc engagé. L’offre des 50 milliards d’euros suffira-t-elle à faire plier Trump ? Ou annonce-t-elle une escalade commerciale imminente ? Une chose est sûre : les prochaines semaines seront décisives pour l’avenir du commerce transatlantique.

  
Répondre

Forum de discussion Cac 40

202505021001 1068657

Investir en Bourse avec Internet

Mes valeurs