Le CAC40 en rouge, le bras de fer USA/Chine se poursuit
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Cette lutte des titans va finir par déclencher une vraie récession mondiale ( à des degrés divers, en fonction des pays ) .
Les marchés n'auront pas d'autre alternative que de corriger en fonction des news peu réjouissantes qui tomberont au fur et à mesure.
L'ennui, ce sont les fonds de pension US qui ont besoin de marchés bien portants.....Quand ils seront tombés très bas, le canard sera obligé de céder.
Pour l' instant, beaucoup de volatilité à prévoir.
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La dernière fiche d’information publiée sur le site Web de la Maison Blanche des États-Unis indique que « la Chine est désormais confrontée à des droits de douane allant jusqu’à 245 % sur les importations vers les États-Unis à la suite de ses actions de représailles ».
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Donald Trump a déclaré lundi qu’il pourrait exempter temporairement l’industrie automobile des droits de douane précédemment imposés afin de donner aux constructeurs automobiles le temps d’ajuster leurs chaînes d’approvisionnement.
Les droits de douane de 25 % imposés par les États-Unis à l’importation d’automobiles sont entrés en vigueur le 3 avril, provoquant une onde de choc dans l’ensemble de l’industrie. Parce que les constructeurs automobiles américains s’approvisionnent en pièces automobiles auprès de partenaires commerciaux clés, notamment le Canada, le Mexique et la Chine, une voiture entièrement fabriquée aux États-Unis, ça n’existe pas !!!
Les analystes automobiles de Wall Street ont indiqué qu’ils s’attendaient à une baisse des ventes de véhicules de plusieurs millions, à une hausse des prix des véhicules neufs et d’occasion et à une augmentation des coûts de plus de 100 milliards de dollars pour l’industrie................
Trouver une alternative à la compétitive supply chain chinoise, ça va être très difficile.... Quant à créer aux USA des entreprises pour remplacer cette supply-chain, ça va être encore long et plus difficile.
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Un retournement de tendance s'est il amorcé ? Le s'est il ?
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De toutes façons, toutes les grandes entreprises chinoises exportatrices vers les USA ont déjà des filiales en Asie du Sud Est, au Mexique, en Amérique Centrale ou en Amérique latine, autant de pays non taxés ou faiblement taxés par les USA.
La production continue en Chine et est expédiée dans ces pays avant d'être renvoyée aux USA. Même les entreprises US basées en Chine sont obligées de le faire !!!
Ca explique également l'explosion des échanges commerciaux de la Chine avec surtout le Mexique, mais comme disent les mexicains:
"¡Qué desgracia estar tan lejos de Dios y..... tan cerca de los estados unidos de américa!"
"Quel malheur d'être si loin de Dieu et ....si près des USA...."
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(CercleFinance.com) - Après avoir gagné plus de 1% peu après l'ouverture, la Bourse de Paris cède près de 1,2%, autour des 7040 points, pénalisée par Stellantis (-4,4%), Safran (-3,9%) ou encore Airbus (-3,8%).
Le rebond qui s'était dessiné sur les marchés après la volte-face de Donald Trump en matière de droit de douane (10% pour tout le monde, hors Chine) peine à se concrétiser.
En effet, Washington et Pékin se livrent désormais un singulier duel et, à ce titre, c'est surtout l'escalade qui l'emporte : la Chine vient d'annoncer ce matin qu'elle porterait ses droits de douane additionnels de 84% à 125% sur les biens US à compter de demain.
Le vent d'incertitude qui souffle sur les marchés est donc encore loin d'être levé, comme en a d'ailleurs témoigné, hier, la clôture des marchés US avec -2.5% pour le Dow Jones, -3.5% pour le S&P500 ou encore -4.3% pour le Nasdaq.
D'après les stratèges, les marchés boursiers pourraient encore connaître de nouvelles séances éprouvantes si rien ne devait venir apaiser les craintes concernant la guerre commerciale et le regain d'inquiétudes autour de l'économie mondiale.
La nervosité n'épargne désormais plus aucun secteur, comme l'illustre la tension constatée au niveau du rendement des Treasuries américains à dix ans, qui remonte à près de 4,42% (+2pts) en raison des craintes entourant de prochaines baisses d'impôts insuffisamment financées par des réductions budgétaires.
Sur le front des statistiques, le taux d'inflation en Allemagne - mesuré comme la variation sur un an de l'indice des prix à la consommation (IPC) - a été confirmé par Destatis à +2,2% en mars, en légère baisse donc par rapport à celui de +2,3% de février, conformément à l'estimation préliminaire.
Cet après-midi, l'indice de confiance du consommateur de l'Université du Michigan sera surveillé de près afin de mesurer le moral des ménages américains.
Alors que incertitudes pesant sur la croissance mondiale sont dans tous les esprits, le début de la saison des résultats du premier trimestre pourrait également alimenter la prudence.
Les investisseurs craignent en particulier les répercussions des tensions commerciales sur les comptes des entreprises, mais surtout sur leurs perspectives.
Comme le veut la tradition, ce sont les groupes bancaires JPMorgan, Morgan Stanley et Wells Fargo qui seront les premiers à dévoiler leurs performances, avant le rythme des publications commence à accélérer lors des semaines suivantes.
Dans l'actualité des sociétés tricolores, Société Générale annonce que son conseil d'administration a procédé au choix de William Connelly pour sa présidence à partir de l'assemblée générale du 27 mai 2026, sous réserve de son renouvellement comme administrateur par l'AG du 20 mai 2025.
Stellantis a fait état vendredi d'une baisse plus marquée que prévu de 9% de ses facturations consolidées mondiales au premier trimestre, toujours sous l'effet de ses difficultés en Amérique du Nord.
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