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Retraites : déficit, inégalités, rigidité… ce que révèle le rapport al

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fipuaa fipuaa
03/08/2025 19:50:43
0

oui mais si le système cleptocratique ne dépouillait pas les citoyens, tu toucherais le double ou plus pour ce que tu as fait et ça peut le comprennent !!

  
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Half Half
03/08/2025 17:25:55
0

Pour 38 années de travail j'aurais droit à 1144 € net.

En m'arrêtant à 61 ans et 9 mois.

Je suis le seul responsable j'ai choisi de privilégier la qualité de vie en travaillant dans la fonction publique.


  
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fipuaa fipuaa
02/08/2025 21:04:43
1

la grande bretagne envisage désormais un âge de retraite à 74 ans

excellent cette année 2025!

(L`espérance de vie moyenne en Grande-Bretagne est de 79 ans ans chez les hommes et de 83 ans ans chez les femmes)

  
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Alioche Alioche
11/04/2025 14:55:12
5

Nous avons le ratio "impôts / redistribution" le plus haut d'Europe.

Ca veut dire qu'il y a beaucoup de "pertes en ligne" pour, en particulier, payer des dizaines de milliers de personnes à faire la même chose mais dans des services différents, et de surcroit d'avoir l'administration la plus lente d'Europe.

Quelques exemples tout simple:

- un journaliste a recensé 106 aides différentes possibles pour un particulier. Ces 106 aides sont gérées par 78 organismes différents.

En Allemagne, il y a une seule aide délivrée à un particulier, qui tient compte de toutes ses particularités et elle en gérée par un seul organisme.

- pour les aides à l'entreprise, c'est encore pire. Plus de 320 aides ont été répertoriées, gérées par 128 organismes différents.

- refaire une carte d'identité passe par 8 services différents, un permis de conduire, c'est 11 services, un permis de construire, c'est 17. En Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, c'est 1 seul service.

Les politiques sont parfaitement au courant de tout cela car ça a été dénoncé à de multiples reprises depuis 50 ans.

Et pourtant chaque administration nouvelle en rajoute une couche. Elle créé quelque chose de nouveau, sans tenir compte de ce qui existe et encore moins de remplacer ce qui existe.

Le goût très prononcé de nos politiques de tout bord pour les organisations TRES compliquées va nous exterminer.

Mais la décision à prendre n'est pas très électoraliste.

  
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moicmoi moicmoi
11/04/2025 14:02:43
1

dood
« « Pauvres jeunes générations, elles ne sont pas aidées. » »

Il n’y a pas que la retraite qui va fondre. Ce sera aussi le cas des remboursements santé, l’indemnisation chomage, les allocs familiales, le temps de travail et les salaires.
Pour « faire des économies » l’état va se débarrasser de ces « charges » pour les refiler au privé : contrairement au Gvt, les assureurs (ou autres organismes parasites comme pour notre électricité) pourront augmenter les tarifs à volonté.

Tout ce qui est Service Public , qui peut rapporter du fric basculera dans le privé (Comme ce fut le cas pour les parties rentables de EDF, GDF devenu Engie, PTT devenu La Poste et France Télécom…..) Les secteurs pourris resteront à la charge du contribuable.
L’état se contentera d’encaisser les dividendes.
D’ailleurs, petit à petit, ce processus est en cours. (retraite,- chomage, - santé - salaires avec le levier de l’immigration - temps de travail : 38 H - puis 39 et jours fériés))

Tout ceci nous sera imposé par le FMI, dans pas très longtemps.

chabl
« « Les déficits sont connus depuis longtemps et ce n'est pas le "nième rapport" de la cour des Comptes ..//.. nos politiques qui ont très peur de leurs électeurs…//.. Comment faire accepter des coupes dans les administrations centrales, régionales, locales et européennes ? Comment arrêter de pondre des normes de plus en plus contraignantes ?..//.. car elles entraîneront des coupes dans des emplois protégés ?
» »

n'est pas le "nième rapport" de la cour des Comptes

De la cour des Comptes, de parlementaires, et de la Presse aux ordres.
A force de le répéter, façon campagne de pub, le saccage finit par être accepté comme une nécessité impérieuse, par la populace. Et comme cela ne touche ni les z’élites, ni les fonctionnaires, la réforme passera comme une lettre à l’ex-Poste.

nos politiques qui ont très peur de leurs électeurs…
Je crois que tu te fais des illusions. Si nos politiques avaient peur de vous, (je dis bien VOUS), les déficits ne seraient pas acceptés les doigts dans le nez, les nombreuses lois liberticides ne passeraient pas aussi facilement, la censure serait plus agressive, et efficace.
Beaucoup d’entre eux savent qu’ils bénéficieront d’un « emploi fictif » dans l’une ou l’autre commission bidule.(pingouins, aborigènes, des inuits, protection des phoques d’Afrique, des ornithorynques……le choix est immense.

Comment arrêter de pondre des normes de plus en plus contraignantes ?
Là pour le coup, ce n’est pas la faute à Voltaire, mais à l’E .U. qui impose ses volontés aux « états membres » , otages qui ont abandonné tout pouvoir de décision, au profit de Bruxelles (relire le traité d’Amsterdam).

  
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PtitM PtitM
11/04/2025 11:22:51
2

Euh, ça dépend : autour de moi beaucoup de jeunes qui prolongent à l'envie leurs études (payées par nous tous : 1 année marketing, puis 1 année histoire, 1 année étude de l'art, puis 1 année pour apprendre le chinois...) et font le tour de monde. A leur âge je n'avais ni assez de jours de congés, ni assez de liquidité pour visiter autre chose que la France. J'ai même une nièce qui va devenir propriétaire alors que je traine toujours ma location. Les jeunes savent que leur retraite ne sera pas pour demain : alors ils choisissent de commencer par prendre du bon temps.


  
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chabl chabl
11/04/2025 09:54:08
3
Les déficits sont connus depuis longtemps et ce n'est pas le "nième rapport" de la cour des Comptes qui nous en apprendra davantage. Mais par contre, les moyens de combattre efficacement ces déficits ne sont pas tolérés par une grande majorité de nos politiques qui ont très peur de leurs électeurs. Comment faire accepter des coupes dans les administrations centrales, régionales, locales et européennes ? Comment arrêter de pondre des normes de plus en plus contraignantes ? Et pourquoi ne pas arriver à écouter les apôtres de la Simplification qui ont proposé pas mal de mesures que l'on n'ose même pas essayer car elles entraîneront des coupes dans des emplois protégés ?
  
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dood dood
11/04/2025 09:40:07
0
Pauvres jeunes générations, elles ne sont pas aidées.
  
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dood dood
11/04/2025 09:40:07
0

« Il manque 6 milliards maintenant, et ce n’est que le début. » En une phrase, Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes, a planté le décor. Le jeudi 10 avril, l’institution a livré au gouvernement son tout premier rapport dédié spécifiquement aux retraites. Les chiffres sont nets : 15 milliards de déficit attendus d’ici 2035, 30 milliards en 2045. Derrière les courbes, c’est un déséquilibre systémique que pointe la Cour, aggravé par des décisions politiques et des inégalités sociales de plus en plus criantes.

Le rapport arrive dans un moment charnière. Les partenaires sociaux viennent tout juste de s’engager dans une nouvelle concertation sur les retraites. Mais les marges de manœuvre semblent étroites, tant les signaux sont inquiétants. Et ce n’est pas seulement une affaire de chiffres : c’est une question d’équité, générationnelle et sociale.

Un déficit structurel qui s’annonce durable

La sonnette d’alarme est tirée avec insistance. Pour 2025, la Cour prévoit un besoin immédiat de 6 milliards d’euros, et les projections à moyen terme ne font qu’amplifier l’inquiétude. À horizon 2045, le déséquilibre du régime atteindrait 30 milliards d’euros, sauf inflexion forte.

Plusieurs facteurs nourrissent cette spirale : le vieillissement de la population, un taux d’emploi encore trop faible (actuellement 68 %), mais aussi l’indexation automatique des pensions sur l’inflation, jugée peu soutenable à long terme. Le rapport propose de revoir cette règle, en la remplaçant par une indexation sur les salaires, qui favoriserait selon elle une meilleure équité intergénérationnelle.

Les experts de la Cour insistent aussi sur un autre levier : le taux d’activité des seniors. Si la dernière réforme a permis une hausse globale du taux d’emploi, elle a aussi généré des effets pervers. De nombreux seniors se retrouvent dans un entre-deux : ni en emploi, ni en retraite, c’est-à-dire souvent en chômage, invalidité ou maladie.

Une réforme qui creuse les inégalités sociales

Le recul de l’âge de départ n’a pas le même goût pour tous. Pour les ouvriers, les femmes, et les salariés fragiles, le report de la retraite signifie surtout une prolongation du temps passé sans revenu d’activité ni pension. L’écart d’espérance de vie à 65 ans est lui aussi parlant : trois ans de différence entre les cadres et les ouvriers pour les hommes, deux ans pour les femmes.

Le dispositif des carrières longues ne corrige qu’en partie ces inégalités. Il bénéficie surtout aux pensions moyennes (entre le 5e et le 8e décile), tandis que les retraités les plus modestes — les quatre premiers déciles — n’en représentent que 13 %.

Lire aussi : Retraités, allez-vous perdre une partie de votre pension en 2025 ?

Pierre Moscovici l’a martelé lors de la présentation : « L’équité à l’intérieur d’une même génération n’est pas garantie. Cet enjeu doit rester central. » Il a également regretté un système devenu trop rigide, trop uniforme, et peut-être aussi trop public, appelant à davantage de flexibilité et d’adaptation aux parcours professionnels variés.

Des pistes économiques sous haute tension

Le rapport de la Cour n’a pas vocation à proposer une réforme clé en main. Mais il explore plusieurs hypothèses financières : âge de départ à 63 ou 65 ans, nouvelles règles d’indexation, relèvement du taux d’emploi. Il écarte en revanche un retour à 62 ans, qui alourdirait encore davantage le déficit.

Derrière les constats techniques, la question de la compétitivité économique revient aussi sur la table. Les exonérations de cotisations sociales (près de 20 milliards d’euros rien que pour les retraites) ont contribué à alléger les coûts salariaux, notamment pour les bas salaires. Mais à l’autre extrémité, les charges sur les hauts revenus restent très élevées, ce qui pourrait freiner l’emploi très qualifié.

Autant de tensions qui rendent l’équation politique de plus en plus complexe. Les partenaires sociaux viennent à peine de s’asseoir à la table des négociations que le Premier ministre anticipe déjà un possible échec, évoquant une loi même sans accord global. Dans ce contexte, le rapport de la Cour fait figure de signal rouge. Et d’invitation

  
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