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Finus
« « En parallèle, les énergies renouvelables et le nucléaire assurent 80 % de l’électricité supplémentaire consommée en 2024, et pèsent désormais 40 % de la production électrique mondiale. Une première." » »
Il ne faut pas confondre «production d‘électricité » et « production utile » (CàD répondant à la demande.) . Amalgame fréquent en information écolos.
Et, il faut savoir que la production « verte » est «d’accès prioritaire au réseau, NOTRE réseau, celui d’EDF, et non pas sur le LEUR . Sur le modèle des coucous qui pondent….
Ce qui oblige EDF, obligatoirement, a réduire ses ventes. Sans compensation.
Ce qui n’est rien d’autre qu’une arnaque. (C’est comme si j’allais cueillir les tomates dans le jardin du voisin pour les revendre sur le marché.)
Ce qui a pour effet de faire chuter la rentabilité, et donc, de gonfler globalement le prix de vente. De TOUS les prix de vente. EDF et sociétés parasites.
« « Et quand une centrale nucléaire pétera, ça sera une première pour ceux qui habitent à deux cent kilomètres à la ronde.» »
Et quand ma tante en aura….
Question : Combien d’accidents, directement attribuables au nucléaire, ont fait de victimes dans le monde, depuis 50 ans ? Je dis bien : « directement attribuables au nucléaire », et non pas à un tsunami, tremblement de terre, un attentat, etc…. ?
« « Quand une centrale nucléaire pétera, ça sera une première » »
Ce «une première » ne serait ’il pas l’aveu de la sûreté de la production d’électricité nucléaire ?
« « Pourquoi n'y en a pas à Paris ? » »
Bonne, excellente question.
Hypothèse : Parce que Paris est exposée au risque d’un important tsunami, bien plus important que celui de Fukushima dans les heures, jours, semaines, années qui suivent.
Paris n’est qu’à 10 ou 20 000 kms de la « ceinture de feu » (régions sismiques les plus instables du globe) la plus proche.
La zone de volcanisme potentiellement susceptible de réveil n’est qu’à un peu plus de 2 000 kms à vol d’oiseau.
Alors ?.... Tout sur les « vertes » ?
Soit. A condition d’accepter de stopper toute production industrielle les jours sans vent, d’accepter de n’être payé que au prorata du temps réellement travaillé, de se passer de sa télé, des plaques de cuisson, de la clim, de l’eau potable, du chauffage, de passer ses soirées à la chandelle, ces mêmes jours, de payer 4, 5,10 fois plus cher notre énergie, avec pour conséquence un énorme taux d’inflation.
« « L'Espagne aussi a construit une centrale nucléaire à côté de la frontière espagnole avec le Portugal qui devrait être interdite, car elle met en danger les personnes » »
Elle met en danger les personnes ? Affirmation n’est pas preuve.
Doit-on supposer que les dirigeants, idiots qu’ils sont, ont décidé de l’investissement , au doigt mouillé ?
Soyons précis . Dans quelle région, précisément ? Quels sont ces risques ? Quel organisme a lancé cette « alerte » ou « affirmation » ? Sur la base de quelles études ?
J'aimerai en savoir un peu plus. Si c'est possible.
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Le problème comme d'habitude, c'est que ces informations non seulement ne sont pas fiables mais en plus, on ne sait même pas à quoi elles se rapportent...
Petit exemple:
Même si la croissance chinoise ralentit – elle passe de 6 % en 2023 à 3 % en 2024 – le reste du monde a pris le relais.
D'abord de quoi s'agit-il : de la croissance de la production énergétique? de la consommation d'électricité ou de la croissance en général ?
Ce qui est rassurant, c'est que dans tous les cas de figure, les chiffres sont faux.....
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Bravo Alioche, c'est exactement ça.
Faut se baser sur des informations fiables, comme l'association des constructeurs automobiles européens, qui a indiqué que la vente de véhicules électriques était stable en Europe l'année dernière. 18% des ventes si je me rappelle bien.
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En parallèle, les énergies renouvelables et le nucléaire assurent 80 % de l’électricité supplémentaire consommée en 2024, et pèsent désormais 40 % de la production électrique mondiale. Une première."
Et quand une centrale nucléaire pétera, ça sera une première pour ceux qui habitent à deux cent kilomètres à la ronde. Pourquoi n'y en a pas à Paris ?
L'Espagne aussi a construit une centrale nucléaire à côté de la frontière espagnole avec le Portugal qui devrait être interdite, car elle met en danger les personnes qui habitent dans les alentours. Mais l'État a tous les droits.
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Les deux ont raison, tout dépend comment on présente les chiffres.
Si les ventes doublent, on peut dire qu'on est "en plein boom".
Par contre si elles passent de 2 à 4 % de la production, elles ont bien doublées mais les constructeurs ne sauront pas quoi faire de leurs personnels.
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Grossière erreur que d'observer des choses sous l'unique oeil de l'évolution des % , c'est ce qui s'appelle tomber dans le panneau…
Je note : "L’année 2024 marque un tournant historique pour le pétrole : sa part dans le mix énergétique mondial est tombée sous les 30 %, contre 46 % au sommet il y a 50 ans. Les énergies fossiles cèdent peu à peu du terrain, même si le gaz naturel résiste avec une hausse de consommation de 2,7 % (soit +115 milliards de mètres cubes), bien au-delà des moyennes observées entre 2013 et 2023.
En parallèle, les énergies renouvelables et le nucléaire assurent 80 % de l’électricité supplémentaire consommée en 2024, et pèsent désormais 40 % de la production électrique mondiale. Une première."
Sur ce graphe, on voit très bien que si pour le pétrole, sa représentation dans le mix énergétique baisse en %, en revanche sa représentation continue de croitre en volume : ce qui explique en autre la tenue des prix de pétrole, et aussi le niveau de cotation des pétrolières…
Et donc on pourra encore remarquer que la hausse de la demande en pétrole évolue moins vite que des énergies de substitutions…
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La planète n’avait pas consommé autant d’énergie depuis des lustres. En 2024, la demande mondiale a explosé, tirée par un bond historique de l’électricité, au point de faire chuter le pétrole sous la barre des 30 % pour la première fois depuis un demi-siècle. Le rapport annuel de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), publié ce lundi 24 mars, livre un panorama saisissant d’une transition énergétique qui s’accélère à vitesse grand V.
Avec une hausse de 2,2 % de la consommation énergétique mondiale, l’année 2024 dépasse toutes les autres de la dernière décennie. Cette dynamique s’explique par une croissance spectaculaire de l’électricité (+4 %), soit 1 100 térawattheures supplémentaires, l’équivalent de la consommation annuelle du Japon. Ce niveau n’avait jamais été atteint, en dehors des années de rebond après crise économique.
Le coup d’accélérateur vient d’un cocktail inédit de facteurs : des vagues de chaleur à répétition, des centres de données affamés d’énergie, la montée en puissance de l’IA, mais aussi la mobilité électrique en plein essor.
« L’utilisation de l’électricité croît rapidement, à tel point que cela a suffi à inverser la courbe après des années de consommation énergétique en baisse dans les économies avancées », souligne Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE.
La ruée vers les véhicules électriques illustre cette transformation : une voiture sur cinq vendues dans le monde était électrique en 2024, avec une croissance des ventes de plus de 25 % sur l’année.
L’année 2024 marque un tournant historique pour le pétrole : sa part dans le mix énergétique mondial est tombée sous les 30 %, contre 46 % au sommet il y a 50 ans. Les énergies fossiles cèdent peu à peu du terrain, même si le gaz naturel résiste avec une hausse de consommation de 2,7 % (soit +115 milliards de mètres cubes), bien au-delà des moyennes observées entre 2013 et 2023.
En parallèle, les énergies renouvelables et le nucléaire assurent 80 % de l’électricité supplémentaire consommée en 2024, et pèsent désormais 40 % de la production électrique mondiale. Une première.
Ce sont les pays émergents et en développement qui ont porté cette demande : 80 % de l’augmentation globale provient de ces régions. Même si la croissance chinoise ralentit – elle passe de 6 % en 2023 à 3 % en 2024 – le reste du monde a pris le relais.
Dans les économies avancées, pourtant en déclin énergétique depuis des années, la tendance s’est inversée avec une hausse de 1 % en 2024. Un signal clair que la transition électrique devient un mouvement global.
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