BNP Paribas va fermer 500 agences : votre ville est-elle concernée ?

En même temps à force de supprimer les stationnement dans certains centre villes, d'imposer des tarifs de stationnement prohibitifs, faut pas s'étonner du résultat…

Surtout si on ajoute :

• L'éternelle valse des conseillers clientèle pas ou peu performants

• La réduction des créneaux d'ouverture des agences

• Le filtre de l'agenda ou il faut prendre RDZ, on peut plus se pointer à l'agence quand on veut ou quand on peut…

• La baisse des chèquiers à récupérer

• La diminution des point de retrais en cash (DAB)

• La concurrence des banques en ligne sur les tarifs bancaires

…

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« les Français se sont massivement tournés vers la gestion à distance de leurs comptes, désertant peu à peu les guichets physiques »

Le monde moderne, mon bon monsieur.

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Ça va continuer à accentuer la désertification des centre villes moribonds et ça doit être dans les villes où les agences immobilières sont aussi en train de couler…

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C’est une lame de fond qui avance sans faire trop de bruit. BNP Paribas prévoit de fermer 500 agences bancaires d’ici à 2030, selon les informations des Échos. Le géant bancaire, qui compte actuellement 1 500 agences dans l'Hexagone, entend ainsi réduire d’un tiers son réseau. Cette réorganisation massive sera présentée le 26 mars aux instances représentatives du personnel, avant un déploiement dès septembre. En ligne de mire : des habitudes clients chamboulées par la pandémie, une fréquentation en berne, et une transition accélérée vers les services digitaux.

Ce projet s’inscrit dans un nouveau plan stratégique global, qui sera piloté par Isabelle Loc, directrice de la banque de détail France. Objectif affiché : investir dans la montée en compétence des équipes, renforcer les outils numériques et s’adapter aux besoins d'une clientèle qui ne se déplace presque plus en agence. Reste une question cruciale pour les usagers : quelles agences vont fermer, et à quoi ressemblera leur banque de demain ?

Une décision motivée par les nouveaux comportements des clients

« Le rythme sera celui donné par nos clients », a résumé Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, en février dernier. Pour lui, la pandémie a changé la donne : les Français se sont massivement tournés vers la gestion à distance de leurs comptes, désertant peu à peu les guichets physiques. Et les chiffres le confirment. D’après une étude du cabinet Sia Partners, seuls 36 % des clients se rendent encore en agence au moins une fois par trimestre, contre 41 % il y a dix ans.

Dans ce contexte, le rythme des fermetures va s’intensifier. Jusqu’ici limité à environ 50 agences par an, il devrait tripler dans les prochaines années pour atteindre un total de 500 agences fermées d’ici 2030. Ce mouvement concerne non seulement BNP Paribas, mais aussi toutes les grandes banques françaises, qu’elles soient commerciales ou mutualistes.

La stratégie à horizon 2030 : moins d’agences, plus de services à distance

Le plan stratégique de BNP Paribas ne se résume pas à une cure d’austérité. Il s’accompagne d’investissements massifs dans la technologie et la formation des conseillers. « Ce plan permettra à la banque de mieux répondre aux attentes de ses clients particuliers, professionnels et entreprises », explique le groupe. Autrement dit : moins de guichets, mais des services renforcés ailleurs, en particulier sur le digital.

BNP Paribas pourrait également miser davantage sur la synergie entre son réseau physique et sa filiale en ligne Hello Bank, pour orienter certains clients vers des solutions plus autonomes. D’autres envisagent le regroupement de petites agences, un modèle déjà adopté par la Société Générale avec son plan Vision 2025 (600 agences supprimées), ou LCL (250 fermetures en 2022).

Qui est concerné par la fermeture de ces agences ?

Si BNP Paribas n’a pas encore publié la liste précise des agences concernées, les zones rurales et les agences à faible fréquentation sont logiquement les plus exposées. Plusieurs caisses régionales d’autres banques ont déjà commencé à appliquer cette logique, comme le Crédit agricole Normandie-Seine (20 fermetures prévues d’ici 2026) ou la Caisse d’épargne du Centre-Val de Loire.

La culture de BNP Paribas reste toutefois orientée vers une restructuration sans départ contraint, grâce à la mobilité interne. Les syndicats seront consultés dès la fin mars, et les premiers changements pourraient intervenir à partir de septembre.

Le 26 juin prochain, BNP Paribas détaillera cette feuille de route à ses investisseurs, lors d’une journée dédiée. En attendant, les clients devront eux aussi se préparer à changer leurs habitudes bancaires, et peut-être, leur agence de quartier.

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