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Banque de France : une perte historique de 7,7 milliards d'euros en 20

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Finus Finus
20/03/2025 08:21:23
0

C'est grave, docteur ?
Il devrait embaucher les traders du jeu ABC sur les 100 premiers joueurs : le profit le plus bas est de 15% de bénéfice, ça prouve qu'à la Banque de France ce sont des petits joueurs, voire très petits comparé à nos élites sur ABC lol.

  
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JCROIPLU JCROIPLU
19/03/2025 18:14:34
1

Et sans Kerviel, ah bravo les pros de la finance!

Bon vous êtes pardonné car, aucun doute, Marc Touati depuis 5 ans ne vous a pas bien expliqué la situation.

  
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fipuaa fipuaa
19/03/2025 18:10:15
0

sans le Mozart de la finance on serait encore plus mal donc ça va!

  
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niusse niusse
19/03/2025 17:46:21
1

c'est de la faute du r n

  
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jlccasa jlccasa
19/03/2025 16:37:05
1
Merci Covid et quoi qu il en coûte
  
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jlccasa jlccasa
19/03/2025 16:37:06
0

La Banque de France n’avait jamais connu une telle situation. En 2024, l’institution a affiché une perte nette record de 7,7 milliards d’euros, une première dans son histoire. En cause : la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), combinée aux séquelles économiques du Covid-19 et de la guerre en Ukraine. Malgré ces chiffres alarmants, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, se veut rassurant : la situation, bien que préoccupante, reste sous contrôle.

Un effet domino des crises et des décisions monétaires

La succession de deux chocs majeurs a été fatale aux finances de la Banque de France. D’un côté, la crise du Covid-19 a nécessité une politique monétaire ultra-accommodante avec des rachats massifs d’obligations à taux fixes très faibles (environ 0,7 %). De l’autre, l’inflation post-invasion de l’Ukraine a forcé la BCE à relèvement rapide des taux, atteignant 4 % au pic en 2024. Résultat : la Banque de France s’est retrouvée à rémunérer les dépôts bancaires à un taux largement supérieur aux intérêts qu’elle perçoit sur ses obligations.

Une perte opérationnelle colossale compensée par les réserves

La Banque de France a enregistré une perte opérationnelle de 17,9 milliards d'euros, devant puiser dans ses réserves de sécurité à hauteur de 10,1 milliards d'euros pour atténuer l'impact de cette défaillance. Bien que l'institution ait déjà affiché une perte de 12,4 milliards d'euros en 2023, elle avait réussi à la compenser intégralement.

Ce déficit historique prive l'État français des dividendes et des impôts générés par la banque centrale, des revenus qui se sont élevés à 32 milliards d'euros depuis 2015. Toutefois, malgré cette perte considérable, François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a voulu rassurer en affirmant que l'institution n'a pas besoin d'une recapitalisation et que sa santé financière demeure suffisamment solide. Selon lui, les fonds propres et les réserves de la banque, incluant notamment ses 2 400 tonnes d'or, lui permettent d'absorber cette perte sans difficulté majeure.

Une tendance qui pourrait s’inverser dès 2025

Les pertes enregistrées par la Banque de France en 2024 semblent avoir atteint leur niveau maximal, et plusieurs éléments suggèrent que la situation pourrait commencer à s'améliorer. La réduction des taux d'intérêt décidée par la BCE en juin 2024 devrait alléger les coûts pour l'institution.

De plus, la diminution de la liquidité excédentaire des banques limite désormais les rémunérations que la Banque de France doit leur verser. La fin des TLTRO, ces prêts massifs accordés aux banques durant la crise, a également contribué à cette réduction de l'excédent de liquidité. Dans ce contexte, la Banque de France espère retrouver l'équilibre financier dans les années à venir et, à terme, reconstituer ses réserves avant de recommencer à verser des dividendes à l'État.

Une crise qui touche aussi la Bundesbank et la BCE

Le phénomène des pertes liées aux hausses de taux ne se limite pas à la France, d'autres banques centrales européennes en souffrent également. La Bundesbank, la banque centrale allemande, a annoncé une perte record de 19,2 milliards d'euros, marquant sa première perte depuis 1979.

De son côté, la BCE a enregistré une perte d'environ 8 milliards d'euros en 2024. Ce phénomène global découle du décalage entre les revenus générés par les actifs achetés lors des politiques monétaires accommodantes et les coûts de financement associés aux hausses de taux. Ce décalage crée une pression financière sur les institutions, affectant ainsi leur rentabilité.

  
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