400 Km en 5 minutes, BYD s'envole en bourse après l'annonce de sa rech

Je note :

""vu tout ce qu'il faut comme énergie pour produire une bagnole électrique",
il en faut autant sinon plus pour construire une voiture à moteur thermique qui est autrement plus compliqué qu'un moteur électrique...."

Ça fait bien longtemps qu'il est admis que l’empreinte carbone lors du processus de fabrication d'une voiture électrique est bien plus polluant : l’empreinte carbone d’une voiture électrique est environ 1,5 fois supérieure à celle d’une voiture thermique – si l’on compare des modèles similaires bien entendu. La grande différence réside au niveau du procédé de fabrication de la batterie de la voiture électrique, qui est très gourmand en énergie.

Concernant le bilan carbone de l'électricité, où on constate toujours la grosse dépendance au charbon de l'électricité chinoise, il conviendra de prendre en compte toutes les infrastructures récentes construites et non amorties du point de vue des usages, ce qui fait que contrairement à ce qui est annoncé l'impact de l'électrification du transport automobile est bien plus importante qu'annoncé.

Bref, on se fiche de nous pour ces calculs comme toujours et il en ira de même, il faudra bien prendre en compte tout le CO2 émis pour construire les nouveaux EPR qui feront exploser les compteurs à commencer par celui de Flamanville

Pour ta gouverne : "Selon Info Cement, l'empreinte carbone du béton armé varie de 285 à 400 kgCO2e par mètres cubes. Cela fait du béton l'un des composants les plus intensifs en carbone utilisés dans la construction. "

https://orki.green/article/empreinte-carbone-des-materiaux-de-construction

La construction de centrales nucléaires contrairement à ce qui est dit puisqu'on oublie le bilan carbone de la construction a donc une très grosse empreinte carbone qui est amortissable sur un nombre d'année de production important.

Donc tous tes calculs chinois sont faussés puisque même pour l'hydraulique de barrage (et surtout si on construit des barrages gigantesques), l'empreinte carbone de ces ouvrages de production est immensément grande et change considérablement le bilan carbone de l'électricité (qui est faux puisque le bilan carbone des ouvrages de production n'est jamais intégré).

Et il faudra encore prendre en compte toute l'énergie dépensé pour moderniser les réseau et recycler les déchets produits des anciens systèmes.

Bref au final, il y a de fortes chances que le bilan carbone complet de l'électricité qu'on va produire soit très mauvais…

Je note :

""Et le charbon, ça fait tourner l'économie intérieure plutôt que les importations et donc tant pis pour la pollution…"
Ca, c'est une appréciation personnelle, un jugement partial, qui ne repose sur rien."

Si, si, c'est vrai : pas besoin d'avoir fait beaucoup d'études pour comprendre : c'est juste une histoire de multiplications et de soustraction…

Merci MCM,

Concernant l'éducation justement, le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang a appelé hier à un saut systémique de l’échelle à la qualité dans le domaine de l’enseignement supérieur, dans le but d’établir une force stratégique et pionnière pour la modernisation chinoise. Il a appelé à des efforts pour accélérer la culture des talents innovants de haut niveau et pour transformer les réalisations de la recherche universitaire en véritables forces productives. Il a également exhorté le secteur de l’enseignement supérieur à s’ouvrir activement à la coopération internationale pour faire de la Chine un centre éducatif influent à l’échelle mondiale*.

"Il est nécessaire de faire progresser la réforme des universités, d’affiner la gestion et l’ajustement des disciplines et des programmes universitaires, et d’améliorer la compétence professionnelle des facultés", a-t-il déclaré...

Dans l'ensemble, les Universités, instituts de recherche etc sont plutôt très bons et frisent l'excellence, mais en haut ils trouvent que c'est insuffisant....

On peut imaginer ce que ça va donner......

* Au moins ils ont une vision, eux...à l'échelle mondiale, pas celle du quartier......

"Vu le mix de production d'électrique chinoise tourne actuellement autour de 53% de l'électricité produite au charbon...."

Faux, le mix énergétique à fin 2024 faisait ressortir une production "verte" de 57% , la part des énergies fossiles étant passée sous les 50% courant 2023.

C'est sans compter les 100 et quelques barrages hydrauliques en cours de construction dans toute la Chine dont celui sur le Yarlung qui produira 300 milliards de kWh par an (3 fois celui des 3 Gorges), les 40 nouvelles centrales nucléaires HuaLong, les milliers d'ha de panneaux solaires qui fleurissent dans les déserts, et les champs d'éoliennes à 26 MW l'unité dans les déserts et en mer, l'explosion du réseau de transport THT d'électricité qui réduit considérablement les pertes....;

C'est sans compter également les toute s récentes nouveautés comme la récupération de CO2 issue des centrales à charbon justement et sa transformation en O2 (comme dans leur station spatiale**) et ou en carburant synthétique....selon un procédé de photosynthèse artificielle (mimant celui des plantes) qu'ils ont développé et mis au point....

Le tout en attendant la fusion nucléaire qui avance à grand pas et qui (me dit mon petit doigt) va brûler les ailes à ITER...

"vu tout ce qu'il faut comme énergie pour produire une bagnole électrique",

il en faut autant sinon plus pour construire une voiture à moteur thermique qui est autrement plus compliqué qu'un moteur électrique....

"Et le charbon, ça fait tourner l'économie intérieure plutôt que les importations et donc tant pis pour la pollution…"

Ca, c'est une appréciation personnelle, un jugement partial, qui ne repose sur rien.

Pas la peine de décrypter ton article... Vu les organismes par lesquels il a été publié (le Crea, l'organisme américain "Global Energy Monitor (GEM)" et le groupe de réflexion australien "Société internationale pour la transition énergétique (ISETS)" on sait de suite quelle va en être la teneur et les conclusions..... Direction poubelle.

Petit complément: ces organismes ne seront plus financés (au moins pour les 4 prochaines années) par l'USAID....que D.Trump vient de démanteler.

** Les taïkonautes en respirant absorbent l'oxygène de l'air ambiant dans la station et rejettent du CO2 qui est récupéré et traité grâce à la lumière du soleil dans l'espace pour créer de l'O2 qui est lui-même réinjecté avec de l'azote et d'autres gaz dans le circuit d'air de la station spatiale...un circuit très simple qui fonctionne en boucle et permet aussi d'élever des plantes, des animaux, même des poissons ...etc...

La Chine, (exploitant la mode du vert, comme beaucoup de sociétés à l’affut des subventions) , tout comme l’Inde, l’Afrique, et autres pays en voie de développement, font au GIEC et aux COP xx (*) , la même réplique que Cambronne face aux Anglais.

Avec pour argument : vous, pays dominateurs, avez su vous développer grâce aux ressources fossiles, sans vous soucier le moins du monde, à l’époque, de la pollution, et aujourd’hui vous voulez nous imposer vos énergies intermittentes et aléatoires, trop chères , non rentables, que vous prétendez nous vendre.
(Discours de l’ex Président de la Banque Africaine de Développement - repris par son successeur.)

Ces pays vont même jusqu’à modifier le contenu du CR jugé optimiste de ces COP à la dernière minute, en fonction de leurs positions inverses de celles du GIEC.


La Chine, l’Inde et l’Afrique disposent de ressources fossiles, abondantes, faciles d’accès, peu chères à exploiter, disponibles 365 jours/an, et ne comptent pas s’en détourner.
Les centrales au charbon en Chine ? On en parle, on le dénonce, on les pointe du doigt, …mais on ne parle jamais des progrès réalisés sur la filtration.

La Chine , détestée par les pays occidentaux. Parlons-en !

Elle avance à marche forcée dans tous les domaines. Elle exploite la connerie des pays occidentaux, qui se contentent de critiquer mais pas de se tourner vers l’avenir (dormir sur ses lauriers) . Et pourtant, le concept de « péril jaune » a été employé , tenez-vous bien, dès l’année 1896 !
La Chine forme et instruit sa jeunesse , en y mettant les moyens, vers les études de la recherche en tous domaines. Elle exploite nos faiblesses . Elle utilise tous moyens énergétiques rentables pour se développer.
Et nous, la France, pendant ce temps là, nous brandissons des pancartes, déposons des couronnes de fleurs, des nounours en peluche, analphabétisons notre jeunesse, et bradons nos industries, nos brevets, au plus offrant. Nous « fabriquons » des ingénieurs sachant aligner des boites de petits pois sur des étagères de supermarchés.

(*) ces mêmes COP xx - qui déplacent pendant 2 semaines, chaque année, 400 jets privés, des milliers de véhicules à moteurs thermiques , et qui ne communiquent jamais sur leur bilan CO2 - dont il ne ressort jamais rien.

Pour bien vendre il faut savoir mentir.

Même en chine, certes c'est une avancée technologique, cette Batterie : mais tout bien regarder…

Vu le mix de production d'électrique chinoise tourne actuellement autour de 53% de l'électricité produite au charbon et vu tout ce qu'il faut comme énergie pour produire une bagnole électrique… Je pense qu'un bon diesel "basse émission" est bien plus performant au bon du compte…

Mais ça dans le contexte actuel, on se gardera bien de le dire et de l'écrire…

Et vu qu'on a de plus en plus voitures et du trafic routier en Chine, produire de l'électricité avec du charbon pour alimenter les voitures électriques évite d'être trop dépendant du pétrole d'importation et donc de sabrer sa balance du commerce extérieur.

Et le charbon, ça fait tourner l'économie intérieure plutôt que les importations et donc tant pis pour la pollution…

Ça aussi, c'est une vérité qu'on nous avoue pas…

Si le charbon a été une source d'énergie essentielle en Chine pendant des décennies, la croissance explosive de ses capacités éoliennes et solaires ces dernières années a fait espérer que le pays puisse se désengager de ce combustible fossile très polluant. La Chine a annoncé vouloir atteindre la neutralité carbone d'ici à 2060.

Tout le monde ou presque connait John Goodenough le père de la batterie lithium ion aux Usa, mais personne ne connait Chen Liquan qui en 1988, avec son équipe avait déjà créé la première batterie lithium à l’état solide.

Ce monsieur, un grand ingénieur, académicien de la China Academy of Sciences et enseignant dans les Universités a eu une influence considérable ici. Ses étudiants, dont beaucoup occupent aujourd’hui des postes clés dans le milieu universitaire, les instituts de recherche et les grandes entreprises, le décrivent comme un scientifique visionnaire doté d’un engagement inébranlable à développer les talents.

« Il ne nous a pas seulement appris à fabriquer des piles, il nous a appris à voir grand et à rêver plus grand », a dit récemment Zeng Yuqun le fondateur de CATL, le plus grand fabricant de batteries au monde.

Quasi monopole mondial des terres rares, avances stratosphérique de l'outil industriel, recherche et développement optimal, capacité technologique dans les véhicules hors norme et surtout - un avantage que d'autres pays n'ont absolument pas - la maîtrise totale des chaînes de valeur de la batterie et des métaux rares combinés.

L'industrie auto européenne à la remorque, plus chère, bien moins bonne et non rentable a bien du mouron à se faire...

(quand les subventions d'un état en faillite vont cesser)

C'est pas demain qu'on pourra injecter cela dans une voiture !

En France... Ca, c'est clair !

@Gars d'Ain,

Ce type de recharge rapide ne fonctionne que si la prise d'alimentation est prioritaire sur le réseau.....

Tu raisonnes avec ce qui est et se fait en France....

Ce type de recharge rapide ne fonctionne que si la prise d'alimentation est prioritaire sur le réseau.

Si vous multipliez ce genre de priorité réseau, vous générez de l'instabilité de la demande sur le réseau et donc de gros problèmes à la clé…

Bref, les problèmes sont loin d'être résolus contrairement à ce que certains pensent…

Il faut encore savoir qu'une recharge rapide peut endommager la batterie :

" Une charge rapide peut générer une chaleur excessive, qui peut accélérer le processus de dégradation des composants internes de la batterie. Cela peut réduire sa capacité de stockage d'énergie et sa durée de vie globale."

Rien n'est dit à ce sujet, car le système rapide présente des risques certains en dehors de la prouesse technique.

Quid de la multiplication des recharges rapides sur la durée de vie de la batterie et les risques en cas de défaillance de la batterie ?

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Voiture électrique. Une étude confirme que la recharge rapide peut abîmer la batterie

Publié le 13/04/2023

https://www.largus.fr/actualite-automobile/voiture-electrique-une-etude-confirme-que-la-recharge-rapide-peut-abimer-la-batterie-30026351.html

BYD frappe fort avec sa nouvelle technologie de recharge ultra-rapide : 1 000 kW de puissance, 400 km récupérés en 5 minutes… une avancée qui pourrait balayer l’un des derniers freins à l’adoption massive des véhicules électriques. 

Les constructeurs automobiles n’ont jamais été aussi proches de faire disparaître l’un des plus gros freins aux véhicules électriques : le temps de recharge. BYD vient de dévoiler sa "Super e-Platform", une technologie promettant de recharger une voiture en à peine 5 minutes, un exploit comparable à un plein d’essence. Un pari audacieux qui pourrait bouleverser l’industrie et mettre une pression supplémentaire sur Tesla et les autres géants du secteur.

Une technologie qui repousse les limites de la recharge électrique

La "Super e-Platform" de BYD affiche des performances jamais vues dans le secteur automobile. Son secret ? Une puissance de charge de 1 000 kW, soit quatre fois plus que les Superchargers de Tesla. Résultat : une recharge éclair permettant de récupérer jusqu’à 400 km d’autonomie en 5 minutes.

Pour atteindre un tel niveau, BYD mise sur plusieurs innovations clés :

• Batteries à charge rapide 10C : une technologie 10 fois plus performante que les standards actuels.
• Puces en carbure de silicium : réduisant la perte d’énergie et optimisant la rapidité de charge.
• Chargeurs de 1 000 kW : des infrastructures capables de délivrer des puissances inédites.

Actuellement, les constructeurs rivalisent sur le terrain de la recharge rapide, mais aucun n’a encore atteint un tel niveau d’efficacité. Tesla, par exemple, plafonne à 250 kW sur la plupart de ses modèles, et à 350 kW pour son Cybertruck. D’autres marques chinoises comme Zeekr, Xpeng ou Li Auto proposent des solutions performantes, mais aucune ne dépasse pour l’instant la barre des 1 000 kW. 

Pourquoi BYD mise sur son propre réseau de recharge ?

Si cette avancée technologique semble révolutionnaire, elle pose un défi de taille : les infrastructures actuelles ne sont pas adaptées à une telle puissance de charge. Consciente du problème, BYD a annoncé la création de plus de 4 000 stations de recharge ultra-rapide en Chine.

Un choix stratégique, puisque jusqu’à présent, le constructeur chinois s’appuyait principalement sur des bornes publiques ou celles d’autres marques. Cette fois, il compte bien maîtriser toute la chaîne et éviter les limitations externes. Mais BYD doit rattraper son retard :

• Nio possède déjà 2 700 stations de recharge ultra-rapide en Chine.
• Tesla exploite plus de 2 000 stations et 11 500 Superchargers sur le territoire.
• Huawei est également entré dans la course, avec ses propres bornes capables de délivrer jusqu’à 600 kW.

Le défi est donc énorme, et la rentabilité d’un tel réseau reste une question clé. Construire des milliers de stations demande un investissement colossal, et BYD cherche actuellement des partenaires pour accélérer son déploiement.

L’action BYD s’envole après l’annonce

Sans surprise, l’annonce a eu un impact direct sur la Bourse de Hong Kong, où l’action BYD a bondi de plus de 6 % après la présentation de sa technologie. Un signal fort, d’autant plus que le constructeur profite déjà d’une dynamique de croissance exceptionnelle :

• +161 % de ventes en février, avec plus de 318 000 véhicules électriques écoulés.
• Tesla, en revanche, a vu ses ventes chuter de 49 % en Chine sur la même période.

Avec cette percée technologique, BYD ne cherche pas seulement à séduire les acheteurs, mais aussi à renforcer sa domination sur le marché chinois, où il détient déjà plus d’un tiers des parts de marché.