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BlackRock prend le contrôle du Canal du Panama

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doudouvieux doudouvieux
03/04/2025 13:26:19
0

tu sais, tout a 1 prix ; après, les ricons, auront-ils les moyens ?

  
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gars d1 gars d1
03/04/2025 13:17:56
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Les Groenlandais ont déjà répondu et c'est : "NON."

  
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doudouvieux doudouvieux
03/04/2025 13:05:20
0
Vont-il acheter le GROENLAND, aussi ???? quel fun !!!!!!!!!!!!!!
  
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gars d1 gars d1
05/03/2025 12:09:17
1

Comme lors de son premier mandat, Trump utilise le bras financier armé de ses soutiens pour passer à l'offensive, là où on l'attend pas.

De toute façon, les "bonnes" nouvelles ne peuvent venir de l'engagement financier du secteur privé car le secteur public, la FED sont exangues avec la dette abyssale de -38 000 milliards de $, y'a plus une thune en caisse…

  
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tradingi tradingi
05/03/2025 11:59:20
1
Vu qu'ils ont déjà La France, le UK, l'Allemagne et l'Ukraine depuis un bon moment rien de plus normal...
  
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gars d1 gars d1
05/03/2025 11:55:21
0

Vu que c'est un goulot d'étranglement mondial au niveau maritime et suite à un traffic mondial de navire trop important qui épuise l'eau des lacs qui alimente les écluses. Ils vont pourvoir choisir qui passe ou pas…


Et faire le tour, c'est plus long et bien plus cher en terme de frais de frêts et d'affrêtement…

  
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gars d1 gars d1
05/03/2025 11:55:21
0

Coup de tonnerre dans le commerce maritime mondial ! Le fonds d’investissement américain BlackRock s’apprête à prendre le contrôle des infrastructures portuaires du canal de Panama. Un rachat colossal de 22,8 milliards de dollars, qui éclipse l’influence chinoise et concrétise les ambitions de Donald Trump. L’opération, menée avec Global Infrastructure Partners et Terminal Investment Limited, signe un retour en force des États-Unis sur cette voie commerciale essentielle. 

Un rachat d’ampleur historique : BlackRock s’impose au Panama

Le géant américain de la finance BlackRock, accompagné de ses partenaires, a frappé un grand coup en acquérant 90 % des parts de deux ports stratégiques du canal de Panama, Balboa et Cristobal, jusqu’ici sous le contrôle du conglomérat hongkongais CK Hutchison. En parallèle, le consortium récupère aussi 80 % des activités portuaires mondiales du groupe chinois, soit 43 ports répartis dans 23 pays.

Avec cette transaction, l’empreinte chinoise sur ce carrefour maritime stratégique se réduit drastiquement. Le montant de la vente, 22,8 milliards de dollars, surpasse largement les estimations initiales, qui tablaient sur 14,21 milliards. De son côté, CK Hutchison encaisse un bénéfice net de 19 milliards de dollars, une aubaine pour éponger une dette de 17,76 milliards, selon UBS.

Frank Sixt, codirecteur général de CK Hutchison, a tenu à préciser que cette opération est « purement commerciale », balayant toute interférence politique. Une déclaration qui peine à convaincre, tant cette transaction s’inscrit dans une dynamique géopolitique majeure.

Trump exulte : une victoire contre l’influence chinoise

Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump ne cesse de dénoncer l’influence chinoise sur le canal de Panama. Pour lui, cette transaction est bien plus qu’une simple vente : il s’agit d’une « reconquête » américaine, marquant un tournant majeur dans son bras de fer économique avec Pékin.

Lire aussi : La Chine veut 5 % de croissance en 2025, un défi de taille face à la guerre commerciale

Dès 2017, l’ex-président avait critiqué la gestion du canal, fustigeant des tarifs de passage trop élevés pour les navires américains. Son administration a exercé des pressions sur le gouvernement panaméen, et en février dernier, la visite du secrétaire d’État Marco Rubio a scellé un premier succès : le Panama a annoncé son retrait de l’initiative chinoise des Routes de la Soie.

Aujourd’hui, Trump se félicite de cette opération, qu’il qualifie de « coup d’avance sur Pékin ». Un message clair dans un contexte de tensions commerciales et diplomatiques croissantes.

Le canal de Panama, un enjeu stratégique vital

Avec 4 % du commerce mondial transitant par ses eaux, le canal de Panama est une artère essentielle du commerce maritime international. Plus de 70 % du trafic y est constitué de tankers transportant du pétrole et du gaz américains, rendant sa gestion stratégique pour les États-Unis.

Historiquement, ce canal a été construit par les États-Unis en 1914, puis rétrocédé au Panama en 1999. Mais avec ce rachat, Washington retrouve indirectement un levier majeur sur cette voie maritime clé, consolidant ainsi sa position face à la Chine.

Le gouvernement panaméen, garant de la neutralité du canal, assure appliquer les mêmes tarifs à tous les navires. Mais la nouvelle donne pourrait changer l’équilibre des forces en faveur des États-Unis.

Un marché ultra-concurrentiel : une opération rondement menée

L’acquisition de ces infrastructures portuaires n’a pas été un long fleuve tranquille. CK Hutchison a reçu de nombreuses offres et manifestations d’intérêt, rendant le processus de vente rapide, discret et très concurrentiel.

Selon JPMorgan, les ports représentaient jusqu’alors 15 % des bénéfices de CK Hutchison, mais après cette transaction, ce chiffre tombe à seulement 1 %. Un tournant stratégique pour le groupe hongkongais, qui réduit ainsi son exposition aux tensions sino-américaines.

Pour BlackRock et ses partenaires, c’est une prise de contrôle financière et géopolitique sans précédent. Le fonds de Wall Street, qui a récemment racheté Global Infrastructure Partners, poursuit son expansion dans les infrastructures critiques, confirmant son statut de géant incontournable du secteur. 

Une bataille d’influence qui ne fait que commencer

Ce rachat est bien plus qu’une simple transaction financière : il illustre l’affrontement croissant entre les États-Unis et la Chine pour le contrôle des infrastructures stratégiques mondiales. BlackRock, en s’imposant sur le canal de Panama, offre à Washington un levier géopolitique considérable dans le commerce maritime international.

Les prochains mois seront cruciaux : Pékin, qui voit ses intérêts menacés en Amérique latine, pourrait chercher à riposter, tandis que Washington pourrait renforcer encore son emprise sur la région.

Le canal de Panama redevient ainsi l’un des symboles les plus emblématiques de la guerre d’influence entre les deux superpuissances.

  
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