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La chute reste pour le moment plutôt contenue, mais il sera quand même prudent d'attendre les suites du coup de semonce à Wall Street avant d'entreprendre une bonne couverture ou quelques achats.
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Hâte de voir la suite -3% en 2h sur indices us un fait rare
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La Réserve fédérale américaine (Fed) a une nouvelle fois ajusté ses taux d'intérêt directeurs, abaissant mercredi de 25 points de base la fourchette des "fed funds", désormais fixée entre 4,25 % et 4,50 %. Une décision attendue par les marchés mais qui suscite des interrogations face à une inflation encore persistante.
Lors de sa réunion de deux jours, le Comité de politique monétaire (FOMC) a voté à 11 contre 1 en faveur de cette réduction. Beth Hammack, membre dissidente, a plaidé pour un statu quo, soulignant les risques d’une telle baisse alors que l’inflation montre des signes de résurgence. Cette mesure marque la troisième baisse consécutive des taux depuis septembre, où une réduction plus marquée de 50 points avait été opérée.
Le président de la Fed, Jerome Powell, a justifié cette décision en évoquant un ralentissement significatif de l'inflation, bien qu'elle demeure supérieure à l'objectif de 2 %. "Nous nous rapprochons du taux neutre", a-t-il déclaré, se montrant optimiste sur l'économie américaine, avec un marché de l'emploi robuste et une croissance prévue à 2,1 % pour 2025. Néanmoins, il a admis que la Fed ne prévoit pas de retour à l'objectif d'inflation avant fin 2026.
Le ralentissement de l'économie reste un enjeu, mais Powell se dit confiant quant à la capacité de l'institution à ajuster ses politiques. "Nous pouvons nous permettre d’être plus prudents", a-t-il affirmé, soulignant les marges de manœuvre offertes par la vigueur actuelle de l'activité économique.
Cependant, des économistes restent sceptiques. Nathan Sheets, de Citi, souligne qu'une nouvelle baisse pourrait s’avérer inutile dans un contexte économique encore solide. De fait, l’indice CPI des prix à la consommation a progressé de 2,7 % sur un an en novembre, et les prix des producteurs (PPI) atteignent leur plus haut niveau en deux ans. Ces signaux contredisent l’idée d’un besoin urgent de stimulation monétaire.
Les marchés ont réagi négativement à l'annonce, traduisant une méfiance envers la prudence affichée par la Fed. À Wall Street, le Dow Jones a perdu 2,58 %, le Nasdaq 3,56 %, et le S&P 500 2,95 %. Les investisseurs s’interrogent sur l’impact des politiques futures, alors que l’économie américaine doit composer avec des incertitudes liées à la politique économique du président élu Donald Trump.
La Fed prévoit désormais de ralentir le rythme des ajustements, envisageant seulement deux nouvelles baisses de 25 points de base chacune en 2025. Michelle Bowman, membre du FOMC, a toutefois rappelé que le taux neutre pourrait être plus élevé qu’estimé. Le contexte économique, influencé par des mesures potentielles de dérégulation, des hausses de droits de douane ou encore des expulsions migratoires, reste difficile à anticiper.
Pour Jerome Powell, l’année à venir devrait néanmoins être "une bonne année de plus", une perspective que les marchés observent avec une prudence mêlée de scepticisme.
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Forum de discussion Wall Street 30
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