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Industrie française : des fermetures d'usines en hausse en 2024, une p

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gars d1 gars d1
09/12/2024 09:24:40
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Et 2025 s'annonce du même tonneau…
  
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gars d1 gars d1
09/12/2024 09:24:40
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Coup dur pour l’industrie française : l’année 2024 marque un tournant inquiétant, avec un solde négatif pour les ouvertures et fermetures d’usines, une première depuis 2016. Ce bilan, révélé par une étude du cabinet Trendéo publiée le dimanche 8 décembre, met en lumière des tendances préoccupantes pour le secteur industriel français.

Une année marquée par un solde négatif inédit depuis 2016

Selon Trendéo, 15 fermetures d’usines de plus que d’ouvertures ont été enregistrées en 2024. Ce basculement vers un solde négatif s’est produit lors des derniers mois de l’année. Pourtant, les six premiers mois de 2024 affichaient un bilan encore favorable, avec 79 ouvertures de sites contre 61 fermetures.

Cette inversion reflète l’impact des annonces de restructuration dans des entreprises majeures comme Michelin, Auchan et Valéo. La fermeture de l’usine Michelin à Cholet, survenue en novembre, est un exemple symbolique de cette tendance. Ces évolutions confirment les inquiétudes récemment exprimées par des responsables politiques, syndicaux et économiques.

Un bilan global positif depuis 2016

Malgré ce recul en 2024, l’étude de Trendéo souligne que l’industrie française a globalement gagné 316 usines entre 2016 et 2024, avec un pic en 2021 où le solde positif atteignait 129 ouvertures. Même l’année 2020, marquée par la crise du Covid-19, avait réussi à maintenir un équilibre fragile, avec trois ouvertures de plus que de fermetures.

Cependant, ce solde global positif ne masque pas les défis actuels. Le recul des investissements industriels en 2024, évalué à -10% en France, alimente les inquiétudes. Cette diminution est particulièrement marquée dans l’industrie manufacturière, notamment dans le secteur automobile.

Des disparités sectorielles et géographiques dans les investissements

Les données de Trendéo révèlent des évolutions contrastées selon les secteurs. L’énergie et la chimie continuent d’attirer des capitaux, alors que l’automobile, lourdement impactée, connaît un repli significatif. Par ailleurs, cette baisse des investissements industriels en France est atténuée par rapport à la chute mondiale estimée à -26%.

À l’échelle internationale, les États-Unis restent en tête des destinations d’investissements industriels, tandis que la Chine perd du terrain. En Europe, les gigafactories, ces gigantesques usines dédiées aux batteries et moteurs automobiles, jouent un rôle clé dans la dynamique industrielle.

L’essor des gigafactories : l’Allemagne en tête, la France à la traîne

Depuis 2016, l’Europe a capté 17% des investissements mondiaux dans les gigafactories, contre seulement 4% il y a huit ans. Aujourd’hui, ces infrastructures représentent 62% des investissements industriels européens, une hausse significative par rapport à 33% en 2016.

L’Allemagne domine ce secteur stratégique avec 37 projets de gigafactories annoncés depuis 2016, suivie par la France avec seulement 19 projets. Derrière, la Hongrie (11) et des pays comme l’Espagne et la Finlande (10 chacun) tentent de tirer leur épingle du jeu. Si la France reste un acteur majeur, elle accuse un retard face à ses voisins, en particulier dans le domaine des batteries et moteurs automobiles, moteurs de la transition énergétique.

  
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