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24,6% oui, c’est (souvent) ça dans le privé, pas pour les fonctionnaires.
Mais cela ne concerne pas que sécu et chômage.
https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/gestion-paie/mentions-obligatoires-bulletin-de-paie/
…et l’employeur paie plus du double 🙄
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@Nova.
Oui mon cher, je payais bien plus de 8% pour la sécu et le chômage.
J'étais plus près des 15% (14,6% pour être exact) pour la sécu et le chômage et si on ajoute la CSG et la RDS j'étais à 24.6% de prélèvement sur mon salaire.
Tu penses bien que 8%, j'en aurais rêvé.
Il est très clair que les frontaliers profitent d'un régime qui est BEAUCOUP plus favorable que celui des salariés sur le sol français (Originaire de Franche Comté, et j'ai deux frontaliers dans la famille), même s'il est un tout petit peu moins favorable qu'il y a une dizaine d'années. J'ajoute que les fraudes (car être au chômage en France et travailler en Suisse, c'est pour moi, une fraude) sont aujourd'hui un peu mieux détectées, mais il y a quelques années, elles étaient TRES courantes.
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Bonsoir Nova.
Je ne connais personne qui a été au chômage en travaillant en Suisse. Par contre j'ai un parent qui travaille en Suisse (Genève) et demeure en France. Je pense qu'avec l'argent qu'il gagne depuis quelques années, il pourra au cas où il se trouverai au chômage vivre sur ses économies quelques mois ou années qu'il mettra à profit pour trouver un job car il n'est pas fainéant. Effectivement il fait plus d'heures au travail qu'un salarié en France.
Je persiste dans ma pensée, un salarié qui travaille à l'étranger doit être payé par le pays qui l'emploi .
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@Bidouille
T'as manifestement des problèmes de lecture et de compréhension. Je ne plains pas les frontaliers, j'ai juste rétabli la vérité et expliqué comment ça se passait.
Non ce n'est pas l'Europe, c'est le gouvernement français qui a imposé aux frontaliers ce système alors que les frontaliers avaient un système totalement privé et BENEFICIAIRE. L'Etat lorgnait sur cet argent, l'a pris de force et maintenant il veut réduire l'indemnisation des frontaliers. De qui se moque t'on ?
@moicmoi
Effectivement, les frontaliers ne font pas forcément toute leur carrière en Suisse.
Il faut savoir aussi que les frontaliers du canton de Genève paient leurs impôts à Genève alors que tous les autres frontaliers paient leurs impôts en France.
Genève qui rétrocède une partie de leurs impôts aux communes françaises où habitent ses frontaliers.
En Suisse la durée légale du travail n'est pas de 35h ni de 39h, mais de 42h30. Les frontaliers participent largement aux déficits de l'Etat français.
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Honteux !!!! en fait nous avons les dirigeants qu’on mérite qui votent ces trucs.
Le désavantage aussi qu’ont beaucoup de français, c’est de ne pas pouvoir accéder (linguistiquement) à la presse étrangère et notamment américaine, qui met en lumière notre futur totalement sous contrôle et aussi beaucoup de dérives woke, covid etc etc etc
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N o v a
« « Tes propos montrent clairement que tu ne connais rien à la situation des frontaliers qui travaillent en Suisse. » »
Et il semblerait qu’il n’en connaisse pas plus sur le régime général applicable en France.
Des décotes sont appliquées pour un nombre d’annuités insuffisant. Le montant des pensions de retraite se fait au prorata des trimestres validés. Que ce soit pour un frontalier, ou un français à l’autre bout du monde.
En outre, il laisse à penser que les frontaliers font carrière professionnelle complète chez nos voisins. Ce qui n’est pas forcément le cas.
Donc, à son commentaire : « Pour un frontalier qui travaille en Suisse par exemple, qui ne cotise donc pas au chômage en France. Il serait "normal" qu'il ne touche rien de l'assurance chômage française, s'il perd son travail suisse. » », je réponds OUI, il est "normal" qu'il touche de l'assurance chômage et/ou retraite française, en fonction de ses cotisations, passées et peut-être à venir.
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la mise en esclavage des peuples !!!!!
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Tes propos montrent clairement que tu ne connais rien à la situation des frontaliers qui travaillent en Suisse.
Jusqu’en 2014, les frontaliers avaient un régime privé qu’ils finançaient eux-mêmes et qui était bénéficiaire. Ce régime privé versait entre autre les prestations chômage aux frontaliers au chômage.
En octobre 2014, le gouvernement français a mis fin à ce régime privé. Les frontaliers ont été obligé de payer pour être à la sécurité sociale française. Ils versent 8% de leur salaire et doivent en plus prendre une assurance complémentaire.
Trouves-tu normal qu’un frontalier paie autant, bien plus qu’avant, pour moins de prestations ?
Tu paies 8% de ton salaire pour bénéficier de la sécu et du chômage ?
Halte à la désinformation !!!
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Pour un frontalier qui travaille en Suisse par exemple, qui ne cotise donc pas au chômage en France.
Il serait "normal" qu'il ne touche rien de l'assurance chômage française, s'il perd son travail suisse.
Profitez des salaires plus élevés à l'étranger (plus élevés en particulier parce qu'il y a beaucoup moins de prélèvements chômage, sécu, CSG, etc.) et prétendre ensuite, en France, aux mêmes droits qu'un salarié qui a lui cotisé, est ce bien "normal" ?
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Les règles de l’assurance-chômage changent, et pas qu’un peu ! Jeudi soir, après treize heures de négociations intenses, les syndicats et le patronat ont trouvé un terrain d’entente sur un nouveau cadre d’indemnisation des chômeurs et sur des mesures destinées à encourager le retour à l’emploi, notamment pour les seniors. Ce texte ambitieux, dont l’application est prévue dès le 1er janvier 2025, attend encore sa validation officielle. Ce que contient l’accord :
Désormais, il suffira d’avoir travaillé cinq mois (contre six auparavant) au cours des 24 derniers mois pour s’inscrire pour la première fois à l’assurance-chômage. Une mesure coûteuse pour le régime, estimée à 440 millions d’euros sur quatre ans, mais qui vise à offrir une meilleure couverture aux travailleurs précaires.
L’âge pour bénéficier d’une indemnisation prolongée est repoussé de deux ans. Ainsi, les chômeurs âgés de 55 ans pourront désormais prétendre à 22,5 mois d’indemnisation, et ceux de 57 ans à 27 mois, contre 53 et 55 ans auparavant. Cette évolution suit le recul progressif de l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 64 ans en 2030.
Les travailleurs frontaliers, qui coûtent environ 800 millions d’euros par an au régime d’assurance-chômage, verront leurs indemnités ajustées à la baisse via un coefficient basé sur les salaires de leur pays de travail. Une révision drastique qui devrait réduire significativement leurs droits.
Les allocations seront désormais versées sur la base de 30 jours par mois, une mesure qui entraînera la perte de 5 jours d’indemnisation par an (6 en année bissextile). Cette décision, critiquée, rapportera 1,2 milliard d’euros sur quatre ans.
Pour limiter les "effets d’aubaine", les aides aux demandeurs d’emploi qui reprennent une activité seront restreintes. Cette mesure, bien que controversée, générera 1,4 milliard d’euros d’économies d’ici 2028.
À partir du 1er mai 2025, les entreprises profiteront d’une réduction de la cotisation chômage, qui passera de 4,05 % à 4 %. Un gain de compétitivité pour les entreprises, mais un manque à gagner de 1,5 milliard d’euros sur quatre ans.
Pour les saisonniers, la condition d’affiliation passe à 5 mois, et les périodes non travaillées prises en compte pour le calcul de l’allocation seront plafonnées. Une décision destinée à stabiliser leur parcours professionnel.
Face au recul de l’âge de la retraite, les partenaires sociaux ont élaboré des solutions pour éviter que ces deux années supplémentaires ne se transforment en prolongation du chômage. Parmi les mesures phares, le contrat de valorisation de l’expérience, qui permettra aux entreprises d’embaucher des seniors tout en définissant une fin de contrat alignée avec leur départ à la retraite. Toutefois, les syndicats restent sceptiques face à certaines propositions jugées discriminantes.
Les discussions ont également ouvert la voie à de nouvelles réformes, notamment sur le dialogue social en entreprise et la limitation du nombre de mandats pour les délégués syndicaux. Ce climat d’entente, rare dans de telles négociations, a été salué par tous les acteurs.
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