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C'est pour ça que t'es dehors et que tu traines sur le forum ? o_O
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13 MILLIARDS DE FOUTUS EN L'AIR
ET CHEZ MOI ON A FERME L'HOPITAL
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Cocorico ?
Les JO , évènement temporaire s’il en est, a un peu dopé la « croissance » pour certains commerces. Mais on ne nous parle pas des secteurs qui en ont pâtis, entraînant quelques faillites qui seront plus durables que les JO.
Le Cocorico sera sans doute moins claironnant quand l’effet JO sera passé.
En parlant de croissance, on criera hosanna ! quand la France deviendra réellement attractive pour les entreprises, donc quand elle aura une politique de moindres impôts.
C'est la seule voie pour rétablir la ré-industrialisation.
Ce qui est possible en faisant de réelles économies, y compris dans le train de vie royal de l’état et du fonctionnement de nos Administrations.
Encore faut-il le vouloir, et/ou en être autorisé par Bruxelles, source de bien de nos maux.
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 donnent un souffle inattendu à l’économie française ! Grâce à cet événement, le PIB a progressé de 0,4 % au troisième trimestre, malgré un contexte politique complexe.
Le 30 octobre, l'Insee a publié sa première estimation pour le troisième trimestre 2024, indiquant une croissance de 0,4 %du Produit Intérieur Brut (PIB). En ligne avec les prévisions de l'institut, cette hausse est largement attribuée aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, qui ont boosté la consommation des ménages et permis de contrebalancer les effets des tensions politiques, liées notamment à la dissolution de l'Assemblée nationale.
L’un des moteurs de cette croissance a été la consommation des ménages, qui a augmenté de 0,5 % au troisième trimestre après être restée stable au printemps. L'Insee souligne que la moitié de cette hausse est liée aux services récréatifs consommés dans le cadre des JO, tels que les ventes de billets et les revenus issus des droits de diffusion. Cette dynamique a permis à la demande intérieure de retrouver un certain dynamisme, un signal encourageant pour l’économie française.
En contraste avec la vigueur de la consommation, l’investissement des entreprises a subi un net recul. Selon l’Insee, l’investissement global a baissé de 0,8 %, et celui des entreprises a même chuté de 1,4 %. Cette baisse est notamment due à un climat d’incertitude économique accentué par la dissolution de l’Assemblée nationale, qui a contribué à un environnement d’attentisme. Les chefs d’entreprise, confrontés à un horizon politique incertain, ont en effet reporté des décisions d’investissement essentielles, entraînant une baisse de la contribution des entreprises à la croissance.
Sur le plan des échanges extérieurs, la situation reste favorable avec une contribution légèrement positive de 0,1 point au PIB. Cette performance s’explique par un recul des importations de 0,7 %, supérieur à celui des exportations de 0,5 %. Ainsi, bien que les échanges internationaux n’aient pas brillé, leur contribution reste tout de même bénéfique pour la croissance française au troisième trimestre.
Malgré cet été dynamique, l’Insee anticipe un ralentissement pour le quatrième trimestre, marqué par une croissance nulle. Avec la fin des JO, les effets de l’événement sportif vont naturellement s'estomper, et l’absence de nouvelle relance en fin d'année devrait se faire ressentir. Cependant, l'acquis de croissance pour l'année atteint déjà 1,1 %, correspondant à la prévision annuelle du gouvernement.
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