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Flat tax : la taxation des revenus du capital grimpe à 37,2 % pour les

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fredo_ fredo_
21/10/2024 10:16:30
0

Vous pensez ce que vous voulez, mais pour moi la Flat Tax est un non problème. Zéro impact, du passage de 30 à 37.5%

  
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mbuilder mbuilder
21/10/2024 10:02:44
2

@_fredo : d'un côté vous parlez de taxe sur taxe mais pour la succession vous n'en parlez pas. La comparaison n'a ni queue ni tête. L'argent disponible à la succession a déjà été taxé à de multiples reprises : IRPP ou IS ou déjà flat tax + ISF (IFI), etc. Pour mémoire le taux marginal des successions est une taxe de 45%, 45% !! Et si le bénéficiaire des 55% restants fait des gains en capital, il se reprend une flat tax. L'empilage des taxes est délirant.

  
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naifin naifin
21/10/2024 09:46:01
0

fredo président...

  
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fredo_ fredo_
21/10/2024 09:40:04
2

Il faut quand même rester réaliste sur cette augmentation de 30 à 33% !!

1 - Déjà d'après les brokers seul 10% des comptes titre font des plus values (PEA ne payent pas la Flat Tax)

2 - Vous avez la case 2OP de la feuille d'impots pour imposez vos plus values au même taux que vos autres revenus. Vous ne serez donc pas imposer à 33%

Alors si vous faites des plus-values, et que vous avez 2 enfants, que vous avez 531 300 € de revenus, et bien votre taux d'impotsition sera de 32% donc encore en dessous du taux de 33% !!!!!

C'est même l'inverse en l'augmentant, moins de personne vont la payer, cela va impacter que les gros revenus et qui font des PV.



  
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papygaga papygaga
18/10/2024 09:18:17
2

Ce que M. Coquerel oublie, c'est que les revenus ont déjà été taxés en amont, raison pour laquelle Giscard avait crée l'avoir fiscal, qui été supprimé.

Le bénéfice des sociétés distribués, déjà taxé en amont avec l'impôt sur les sociétés, est à nouveau taxé....

On re-taxe donc, ce qui a déjà été taxé...

Il ne manquerait plus qu l'on supprime l'abattement de 40% en cas d'option pour le barème.....

Pendant ce temps là, La Brigitte, notre nouvelle "Madame Déficit" , change la vaisselle de L'Elysée et refait la déco...

  
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fredo_ fredo_
18/10/2024 09:00:11
1

C'est un sujet délicat cette Flat Taxe, elle parait juste et injuste à la fois de mon point de vue !

J'explique.

Vous travaillez, vous avez un revenu annuel de 70K€ NET, après abattements divers vous êtes imposé à 17.7% environ. Vous faites un placement de 10K€, argent provenant du fruit de votre travail dont l'impôt est déjà payé. Vous faites 10% de plus value, ou dividendes soit 1000€ alors la Flat Tax s'applique vous payez donc 30€ supplémentaire, et cela chaque année. Donc a la longue, sur 10 ans par exemple vous aurez payé 300€ supplémentaire sur ces 10K€ de placement. C'est pas bien normal puisque l'argent provient de votre travail et l'impôt a été payé.

A l'inverse, par exemple, vous héritez de 90 milliards, fille d'une famille du CAC40, la succession est un taxé une fois. Les dividendes, fruit des actions détenues de la société, sont taxé par la FLAT TAX. Ainsi de la même manière, chaque année les dividendes seront taxés. Dans ce cas, cela me parait normal, puisque la succession n'a été taxé qu'une seule fois alors qu'elle rapporte un revenu chaque année à cette personne.

Pour le fisc difficile de faire le distinguo entre les 2 situations. Alors Il me semble qu'un chemin plus équitable serait de faire l'inverse, diminuer la FLAT TAX pour pas pénaliser x fois le fruit du travail et augmenter les successions, avec un barème plus fort et progressif bien sur !

  
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syjo syjo
17/10/2024 11:40:22
1

La richesse qui est produite (par le travail) doit aller dans les poches de ceux qui travaillent.

L’impôt si il est bien calculé doit remettre de la justice sociale dans le pays.

  
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Bidouille Bidouille
17/10/2024 10:58:19
2
La seule richesse de la France c'est de pouvoir produire des taxes et des impôts. Pas question de limiter ou mieux diminuer les personnages politiques qui ne servent à pas grand chose mais nous coute cher. Pas question de faire des économies sur les gens qui n'ont rien à faire en France. Pas question d'obliger les chômeurs à faire quelques travaux de jardinage, nettoyage de nos villes ou nos rivières non entretenues....
  
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Sonaltesse Sonaltesse
17/10/2024 10:35:16
0
Symptomatique du manque d'intelligence de nos députés qui n'ont que les hausses d'impôts à l'esprit. Nous sommes représentés par des incompétents, sans connaissance et conscience de l'économie. Pour générer de la richesse, il faut en produire ! Ca commence donc par des entreprises, avec des salariés dedans. Mais avec un tissu industriel qui est passé de 24% de notre PIB à 9% en 20 ans, ça n'en prend pas le chemin. Donc, solution de simplicité, on taxe. Je commence à rêver du jour où la révolution commencera.
  
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Sonaltesse Sonaltesse
17/10/2024 10:35:16
0

La flat tax, initialement conçue pour simplifier la fiscalité des revenus du capital, va bientôt grimper à 37,2 % pour les contribuables les plus aisés. Alors que la plupart des foyers fiscaux continueront à bénéficier du taux standard de 30 %, une augmentation significative est prévue pour les hauts revenus à partir de 2024. Ce nouveau taux sera appliqué rétroactivement, impactant notamment les dividendes et plus-values déjà perçus cette année.

Une mesure ciblée pour les hauts revenus

Sous pression pour redresser les finances publiques, le gouvernement a décidé d'accroître la contribution des foyers les plus fortunés. Cette mesure concerne les contribuables soumis à la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), c'est-à-dire ceux dont le revenu fiscal dépasse 250.000 euros pour une personne seule, ou 500.000 euros pour un couple. Pour eux, la flat tax sera désormais composée de 20 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux, soit un total de **37,2 %.

Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a déclaré que cette contribution, en place pour trois ans, permettra de générer 2 milliards d’euros par an. Environ 65.000 foyers fiscaux seront touchés par cette hausse, représentant 0,3 % des contribuables.

La rétroactivité de la mesure

Ce qui pourrait surprendre certains contribuables, c’est que cette nouvelle taxation sera appliquée de manière rétroactive sur les gains réalisés depuis le 1er janvier 2024. Ainsi, même ceux ayant déjà vendu des actions ou encaissé des dividendes devront s’acquitter de ce nouveau taux.

Laurent Saint-Martin a précisé que la mesure vise à réduire les optimisations fiscales et à garantir une imposition minimale pour les contribuables les plus riches. Un filet fiscal sera mis en place, obligeant les foyers dont le taux moyen d’imposition est inférieur à 20 % à combler la différence.

L’impact sur les stratégies patrimoniales

Cette nouvelle fiscalité pourrait bien chambouler les stratégies d’épargne et d’investissement des ménages concernés. Les produits financiers tels que les actions, les obligations, les gains de l’assurance-vie, ainsi que les intérêts des plans d’épargne logement (PEL) et comptes épargne logement (CEL) seront fortement impactés par la hausse.

Les investisseurs ayant réalisé d’importantes plus-values ou qui envisagent de vendre leur entreprise pourraient particulièrement ressentir les effets de cette mesure. Des ajustements patrimoniaux seront nécessaires pour minimiser l’impact de cette fiscalité.

Une taxation minimale pour réduire les écarts fiscaux

Jusqu’à présent, certains contribuables parvenaient à réduire leur taux moyen d’imposition grâce à des dispositifs fiscaux avantageux, comme la flat tax ou des investissements dans des produits défiscalisants (PER, PEA). Le gouvernement souhaite désormais limiter ces pratiques avec un taux d’imposition moyen minimal de 20 %. Cependant, une décote est prévue pour les contribuables dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 330.000 euros pour une personne seule et 660.000 euros pour un couple, atténuant ainsi l’effet pour les foyers proches des seuils de la CEHR.

L'avenir de la flat tax : vers une réforme permanente ?

Si le gouvernement insiste sur le caractère temporaire de cette mesure, certains députés plaident déjà pour rendre la contribution des plus riches permanente. Eric Coquerel, président de la commission des finances, a qualifié d’injuste le fait que les dispositions pour les plus aisés soient limitées dans le temps, tandis que les mesures touchant les classes populaires restent en place indéfiniment. Des amendements en ce sens ont été adoptés par la commission des finances.

Dans ce contexte de déficit budgétaire, il reste à voir si cette contribution exceptionnelle pourra réellement disparaître après 2026, ou si elle deviendra un élément durable de la fiscalité française.

  
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