Michelin : à proximité du support sensible des 30 euros

L'action Michelin est revenue sur une zone sensible en tutoyant les 30 €. Ce niveau a en effet très souvent focalisé l'attention depuis ces dernières années et il a joué un rôle de support technique important permettant à chaque fois des relances.

Sur ces bases, le manufacturier de pneumatiques se paye légèrement en dessous de 10 fois ses bénéfices attendus pour l'exercice en cours. C'est peu mais historiquement Michelin n'a jamais été valorisé de façon très élevée.

Techniquement par contre la zone est intéressante à exploiter puisque on peut s'appuyer sur le support des 30 € pour initier une première position acheteuse entre 30 et 31 euros. La proximité du support technique nous permettra de placer une vente de sécurité juste en dessous pour sortir rapidement et avec une petite moins-value si le scénario de la reprise ne s'exécutait pas.

Forces de Michelin

• Marque forte et reconnaissance mondiale : Michelin est l'une des marques les plus reconnues dans le secteur des pneumatiques, ce qui lui confère une solide réputation et une position dominante sur de nombreux marchés. Sa notoriété facilite également l'accès à de nouveaux segments et marchés émergents.

• Innovation et recherche : Michelin est connu pour ses investissements constants dans la recherche et le développement, ce qui lui permet de lancer des produits innovants, comme des pneus plus durables ou plus performants, répondant aux besoins des clients et aux normes environnementales.

• Diversification des activités : En plus de son activité principale de fabrication de pneus, Michelin a diversifié ses revenus avec des services de mobilité, des solutions numériques et des produits à plus forte valeur ajoutée. Cette diversification atténue les risques liés à une dépendance exclusive à un seul segment.

Faiblesses de Michelin

• Dépendance au secteur automobile : Bien que diversifiée, une grande partie des revenus de Michelin provient du secteur automobile. Toute contraction de ce marché, notamment en période de crise économique ou de transition énergétique, peut affecter significativement ses performances.

• Coûts de production élevés : La fabrication de pneus nécessite des matières premières coûteuses, comme le caoutchouc et le pétrole, ce qui rend Michelin sensible à la volatilité des prix de ces ressources. De plus, ses efforts pour maintenir des standards de qualité élevés entraînent des coûts élevés par rapport à certains concurrents.

• Pression concurrentielle accrue : Michelin fait face à une concurrence intense, notamment de la part de fabricants asiatiques proposant des produits à des prix inférieurs. Cela pourrait réduire ses parts de marché, en particulier dans les segments plus sensibles aux prix.

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