Il y a à peine un an, nous étions tous en train de nous demander si le système n’allait pas s’écrouler. Qui n’avait pas peur de perdre son argent dans sa banque et de se retrouver à zéro.
Je me souviens d’un agent immobilier de 82 ans qui avait été retiré 1,2 millions d’euros en cash de sa banque pour le mettre dans son coffre fort perso. Il s’était fait alors cambriolé les nuits suivantes et avaient tout perdu !
L’utilité des banques n’est pas à démontrer.
Certes, le décompte des banques en faillite aux USA dépasse les 50 à mi parcours 2009, alors que seule la moitié de ce chiffre a été réalisé tout au long de 2008.
Mais, concrètement, la première victoire est acquise. Je ne parle pas ici du coût. En même temps, quel aurait été ce coût si rien n’avait été fait ?
Je n’ai qu’une vague idée de comment l’histoire va se terminer.
Ce qui me laisse perplexe, c’est de voir tous ces politiciens qui ont canalisé l’excès auparavant, avides d’être réélu sur fond de croissance économique artificielle. Aucun d’entre eux n’accepte de porter le chapeau des erreurs monétaires commises, que ce soit les politiques de taux d’intérêts ou les déficits budgétaires, ou plus fondamentalement encore, la monstrueuse erreur démographique, ce que les bloggeurs appellent l’économie MADOFF qui sévit toujours.
Le Japon est mis en exergue avec son racisme affiché et son refus d’immigration. Du coup, le PIB stagne depuis 15 ans et la déflation rôde toujours. Mais qu’y a-t-il de si dramatique à laisser un PIB stagner ? Surtout en comparaison de la réponse occidentale qui consiste à augmenter en permanence la population humaine pour activer la croissance au risque de pénaliser l’ensemble de la communauté humaine sur la planète.
Les indiens sont considérés comme pauvres. Il y a 30 ou 40 ans, ils étaient 700 millions. Aujourd’hui, ils sont 1,4 milliards et aussi pauvres que dans le passé. Question, si le contrôle de la démographie avait été opéré il y a 40 ans, les 700 millions d’indiens initiaux seraient deux fois plus riches…
Je ne crois pas que les politiciens soient un jour responsable et soucieux de l’intérêt général. J’ai perdu espoir.
Pour la prochaine décennie, en réponse à l’énorme désordre financier, je m’attends de leur part au pire. Je suis d’ailleurs prêt à quitter la France. Il ne me reste plus que deux actifs à vendre. Je suis à peu près persuadé qu’ils vont faire payer de manière injuste aux masses productives, les seules solvables, les erreurs systémiques qui ont été initiées par des hommes de pouvoir court termistes ! Ce sera sans moi...