(ABC Bourse) - Vivendi voit ses revenus légèrement reculer au troisième trimestre 2025, malgré une dynamique positive sur les neuf premiers mois de l’année. Gameloft tire son épingle du jeu.
Le troisième trimestre 2025 n’aura pas permis à Vivendi de maintenir sa dynamique de croissance. Le groupe a dévoilé mardi un chiffre d’affaires de 68 millions d’euros, en baisse de 0,9 % par rapport à l’an dernier, à taux de change et périmètre constants. Cette annonce intervient dans un contexte délicat pour la holding, marquée par une importante restructuration de ses activités.
L’entreprise pilotée par le groupe Bolloré a souligné que sa performance sur les neuf premiers mois de l’année reste positive, avec une progression de 5,2 % à taux constants. Cette hausse s’expliquerait en partie par les résultats encourageants d’une de ses principales filiales, Gameloft.
Une croissance portée par le jeu vidéo
Dans son communiqué, Vivendi met en avant les performances de son pôle jeux vidéo. "cette évolution reflète la bonne performance" de sa participation dans Gameloft, peut-on lire dans le rapport transmis mardi.
Ce soutien arrive à point nommé, alors que Vivendi traverse une période de réorganisation majeure. La scission du groupe, décidée en décembre 2024, continue de produire ses effets sur la structure interne et les résultats trimestriels. Gameloft, déjà identifié comme un actif stratégique dans la nouvelle configuration du groupe, semble pour l’instant répondre aux attentes.
Un climat juridique incertain après le rachat de Lagardère
Outre les ajustements structurels, Vivendi fait face à plusieurs incertitudes juridiques depuis la finalisation du rachat de Lagardère. Le géant des médias, du divertissement et de l’édition, désormais intégré au périmètre de Vivendi, représente un enjeu stratégique à moyen terme.
Mais cette acquisition s’est aussi accompagnée de tensions juridiques, encore non résolues à ce stade. Si elles n’ont pas encore d’impact direct chiffré sur les comptes du troisième trimestre, elles nourrissent l’attentisme des investisseurs et pourraient peser sur les prochaines publications financières.
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