(CercleFinance.com) - Virbac a réalisé un résultat net part du groupe en progression de 14,1% à 35,4 millions d'euros, en raison d'une diminution des charges d'impôt dans plusieurs grands pays, à laquelle se sont ajoutés pour environ 0,9 million d'euros des éléments non récurrents.

Le fabricant de médicaments vétérinaires a vu son résultat opérationnel courant augmenter de 5,5% à 54,5 millions d'euros. La rentabilité opérationnelle a ainsi connu une nouvelle amélioration, d'un demi point à 12,3%, conforme aux perspectives affichées.

Le chiffre d'affaires de Virbac s'est amélioré de 1,1% à 443,4 millions d'euros en données publiées, et de 5,8% à taux de changes et périmètre identiques. Les deux segments de marché, animaux de compagnie et animaux d'élevage, ont connu des évolutions assez semblables, avec des taux de croissance organique à taux de change constants de 6,9% et 5,6% respectivement.

Par ailleurs les opérations de croissance externe réalisées en 2008 (société Pharmalett au Danemark et gammes de produits de Schering-Plough en Europe) ont été intégrées avec succès et contribueront au renforcement des positions du groupe en animaux d'élevage en Europe.

La forte appréciation de l'euro, qui a effacé l'essentiel de la croissance réelle du chiffre d'affaires, a également pénalisé fortement le résultat opérationnel. Cet effet, évalué à -7 millions d'euros, a néanmoins pu être plus que compensé par l'amélioration de la marge, la maîtrise des frais opérationnels, la contribution positive des acquisitions et l'augmentation du crédit d'impôt recherche en France.

Il sera proposé à la prochaine assemblée générale la distribution d'un dividende de 1,20 euro par action, contre 1,10 euro l'an dernier.

Dans un marché plus incertain du fait de l'environnement économique et qui pourrait connaître un ralentissement de croissance, Virbac déclare disposer de plusieurs atouts pour continuer à croître en 2009, en chiffre d'affaires et en résultat : le développement des nombreux produits lancés récemment, les lancements prévus en 2009 et l'effet 'année pleine' des acquisitions de 2008.

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