(CercleFinance.com) - Au premier trimestre 2010, les ventes de Schneider Electric ont atteint 3.910 millions d'euros, en hausse de 2,3% en termes courants comme organiques. Le spécialiste des équipements électrique basse et moyenne tension évoque une amélioration de la tendance dans toutes ses activités et a confirmé ses objectifs 2010. A Paris ce matin, l'action Schneider Electric recule de 2,04% à 86,28 euros quand le CAC 40 reste stable (+0,03%).

Par branche d'activité, le groupe indique que la division Power (56% du chiffre d'affaires) a vu ses ventes organiques plier de 2,7% à 2.211 millions d'euros. Si la Basse tension est restée stable, les équipements de moyenne tension ont été touchés par 'par la baisse du marché de la construction et de l'investissement des régies d'électricité'. Si l'activité reste 'robuste' dans les régions émergents, 'la reprise du marché résidentiel dans les pays matures reste à venir', indique le groupe.

La division Industry (20% du chiffre d'affaires) affiche des ventes de 764 millions d'euros, soit une hausse organique de 18,7%. Toutes les régions y ont contribué en raison d'une 'forte reprise de la demande industrielle, notamment des fabricants de machines, et par certains investissements dans les bâtiments et les infrastructures dans les nouvelles économies', d'où proviennent les 2/3 de cette croissance.

La branche IT (14% du chiffre d'affaires) affiche une hausse de l'activité de 6,4% à 542 millions d'euros. En cause : 'une forte demande pour les réseaux d'entreprise, notamment aux
Etats-Unis', alors que le marché européen est toujours en retard.

La branche Buildings voit ses ventes reculer de 3,6% à 303 millions d'euros, pénalisée par l'orientation toujours difficile du marché de la construction dans les pays industrialisés. Enfin, le chiffre d'affaires de la branche CST gagne 6,3% à 90 millions d'euros.

Les ventes réalisées dans les régions émergentes progressent de 12%, indique le groupe.

Le président du directoire de Schneider, Jean-Pascal Tricoire, se félicite du retour de la croissance au premier trimestre. 'L'environnement économique dans les pays matures reste en revanche incertain, même si certains marchés finaux commencent à montrer des signes de reprise', indique-t-il.

Il a confirmé les précédents objectifs pour 2010, à savoir un'retour à une croissance modérée à un chiffre, à taux de change et périmètre comparables, pour le chiffre d'affaires'. Du côté des résultats, Schneider table toujours sur une amélioration de la rentabilité avec une marge EBITA d'environ 14% avant coûts de restructuration, et avant l'impact de l'intégration d'Areva Distribution.


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