(CercleFinance.com) - En 2010, le résultat net imputable de Schneider Electric a plus que doublé (+109%) à 1.720 millions d'euros, soit 6,59 euros par action. Pour l'année 2011, le groupe se montre plutôt optimiste sur ses marchés et table sur une marge d'EBITA de 15 à 15,5% ainsi que sur des hausses de prix de l'ordre de 1%.

Le spécialiste des équipements électriques à basse tension rappelle que ses ventes avaient augmenté l'an dernier de 24% à 19.580 millions, soit 9,3% de croissance organique.

Dans le détail, Areva Distribution, consolidé depuis le 2ème semestre, a apporté 1.230 millions de ventes. La branche Power affiche 5,7% de croissance organique à 10.318 millions d'euros de CA sur l'année et 10,8% au 4ème trimestre (T4). La division Industry affiche 23,6% de hausse organique sur l'année à 3.551 millions d'euros, ainsi que 20,6% au T4.

Par zone géographique, la progression organique des ventes se limite à 5% en Amérique du Nord et 6% en Europe de l'Ouest, soit 57,5% du CA au total. En revanche, elle atteint 21% dans la région Asie-Pacifique à 4.792 millions de chiffre, soit plus qu'en Amérique du Nord (4.704 millions).

Le conseil proposera à la prochaine assemblée générale de verser un dividende au titre de 2010 de 3,20 euros (+ 56%), contre 2,05 euros l'année précédente.

Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric, évoque 'un chiffre d'affaires et une rentabilité record en 2010. En intégrant Areva Distribution sur une base annuelle,le chiffre d'affaires du groupe dépasse les 20 milliards d'euros pour la première fois'. Le rôle des pays émergents, qui représentaient 37% des ventes en 2010, est souligné.

L'EBITA (soit le résultat d'exploitation hors dépréciation des écarts d'acquisition), hors restructuration et charges d'intégration d'Areva Distribution, a décollé de 51% à 3.052 millions d'euros. La marge correspondante passe donc d'une année sur l'autre de 12,8 à 15,6% (+2,8 points de pourcentage).

Dans le détail, la hausse des volumes a contribué à hauteur de 630 millions d'euros à l'amélioration de la rentabilité, et les économies à hauteur de 580 millions d'euros, sans oublier un effet de changes positif de 192 millions.

En termes de bilan, la dette nette du groupe reste pratiquement stable à 2.736 millions d'euros, soit un ratio dette nette / fonds propres (ou 'gearing') de 18% à fin décembre 210.

'Nous bénéficions d'une bonne dynamique pour 2011', a-t-il également déclaré. Le groupe attend cette année une amélioration de tendance sur ses marchés et 400 millions de gains liés aux efforts de productivité. L'impact négatif de la hausse des matières premières, chiffré à 250 millions d'euros environ, 'devrait être en partie compensé par des hausses de prix d'environ 1% en 2011'.

En guise de perspectives pour 2011, M. Tricoire a évoqué des investissements pour la croissance dans le domaine de l'efficacité énergétique et des 'smart grids' et des pays à forte croissance, mais aussi une poursuite des efforts d'économies.

Le patron du groupe prévoit cette année une croissance organique des ventes comprise entre 6 et 9% et une marge d'EBITA de 15 à 15,5%, ce qui représenterait une hausse pro forma de 14,5% sur un an.


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