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«On n’a jamais été aussi solide dans un marché qui a été aussi incertain.» Cette phrase d’Arthur Sadoun, PDG de Publicis, résume bien l’état d’esprit du géant français de la communication. En dépit d’un contexte macroéconomique mondial tendu, le groupe enregistre des résultats record au premier trimestre 2025 et réaffirme avec assurance ses objectifs annuels.
Avec 3,54 milliards d’euros de revenu net entre janvier et mars, en hausse de 9,4 %, Publicis affiche une santé éclatante. Cette performance est portée par douze nouveaux contrats majeurs signés depuis le début de l’année avec des marques internationales comme Coca-Cola, Cadillac ou Barilla. De quoi compenser largement les incertitudes économiques globales.
Publicis ne se contente pas de maintenir le cap : il accélère. En Amérique du Nord, première zone géographique du groupe avec plus de 63 % de son activité, la croissance organique atteint +4,8 %, représentant 2,23 milliards d’euros. En Europe, elle progresse de 2,7 %, tandis qu’en Asie-Pacifique, la dynamique est soutenue par la Chine avec une hausse de 7,5 %.
Le groupe montre aussi ses muscles sur le terrain des acquisitions. Sur les trois premiers mois de l’année, plus d’un demi-milliard d’euros ont été investis dans des entreprises stratégiques :
Cette stratégie offensive vise un objectif clair : se renforcer sur les terrains les plus porteurs du secteur, à savoir l’IA, les données et le marketing digital.
Publicis ne cache pas ses ambitions. Le groupe vise une croissance organique annuelle de 4 à 5 %, un objectif maintenu pour 2025, et anticipe une performance équilibrée entre le premier et le second semestre. Arthur Sadoun a confirmé une enveloppe globale de 800 à 900 millions d’euros pour poursuivre les acquisitions ciblées tout au long de l’année.
La marge opérationnelle, déjà la plus élevée du secteur en 2024 à 18 %, devrait encore progresser légèrement. Côté trésorerie, le groupe vise un free cash flow compris entre 1,9 et 2 milliards d’euros, avant variation du besoin en fonds de roulement. Une gestion rigoureuse qui contraste avec une hausse de la dette nette moyenne, passée de 383 millions à 672 millions d’euros en un an, en raison du rythme soutenu des acquisitions.
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