(CercleFinance.com) - Lagardère fait clairment figure de lanterne rouge sur le CAC40, décrochant de 7,1% à 26,5 euros après la publication de résultats 2009 et de perspectives décevants.

Il a publié un résultat net part du groupe à 137 millions d'euros contre 593 millions en 2008. Hors contribution EADS et ajusté d'éléments non récurrents et non opérationnels, il baisse de moins de 10% à 324 millions.

Lagardère affiche un Résop (résultat opérationnel courant) de 461 millions (contre 647 millions en 2008), soit 5% de moins que le consensus récemment abaissé. 'La division active s'est avérée encore plus faible que prévu avec un profit de 15 millions d'euros, contre un consensus à 35 millions' note UBS. Le Résop média hors Lagardère Active, en hausse de 1,6% à change constant à 448 millions.

Le chiffre d'affaires a reculé de 3,9% à 7.892 millions d'euros (-4% à données comparables). La chute des recettes publicitaires, le recul des ventes de presse ou encore la baisse du trafic aérien ont impacté Lagardère Active et Lagardère Services, tandis que Lagardère Sports a souffert de la non récurrence de certains grands événements sportifs et du durcissement des conditions de marché en Europe au second semestre.

Seul Lagardère Publishing a enregistré une activité record grâce au succès international de Stephenie Meyer avec environ 50 millions d'exemplaires de la saga Twilight vendus en 2009.

La gérance a décidé de proposer un dividende de 1,30 euros par action, inchangé par rapport à celui versé au titre du résultat 2008.

UBS, qui dégrade sa position sur Lagardère de 'achat' à 'neutre' et son objectif de cours de 35 à 29 euros, juge aussi 'décevantes' les perspectives 2010 d'EBITA (Résop) médias pour l'année 2010. Lagardère attend en baisse de 10% en raison d'un calendrier sportif peu chargé et une baisse des profits du pôle publishing par rapport au pic de 2009.

Si l'action continue de lui sembler bon marché, à sept fois l'EBITDA attendu pour 2010, cette situation est selon UBS susceptible de se maintenir jusqu'à certains chagements, comme une amélioration de la dynamique publicitaire.

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