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Japon: Carlos Ghosn fiévreux, les auditions suspendues


Actualité publiée le 10/01/19 07:41

Croquis d'audience signé Masato Yamashita représentant Carlos Ghosn lors de sa première comparution devant un juge au tribunal de Tokyo, le 8 janvier 2019 (JIJI PRESS/AFP/JIJI PRESS)

Carlos Ghosn, en garde à vue au Japon depuis son arrestation le 19 novembre, souffre d'une forte fièvre depuis mercredi soir et ses auditions ont dû être suspendues jeudi, ont rapporté des médias japonais, citant ses avocats.

Le médecin a estimé qu'il avait "besoin de repos", selon le quotidien économique Nikkei. Les agences de presse Jiji et Kyodo ont fait état d'informations similaires.

"Il n'est pas en mesure d'être interrogé (par les procureurs) et de rencontrer ses avocats et visiteurs (les représentants du corps diplomatique de France, du Liban et du Brésil, ses trois pays)", a ajouté le Nikkei.

Son équipe de défense n'était pas disponible dans l'immédiat pour confirmer l'information.

Le magnat de l'automobile de 64 ans, limogé de Nissan et de Mitsubishi Motors mais toujours PDG de Renault, a fait sa première comparution devant la justice mardi, plaidant fermement son innocence au cours d'une audience exceptionnelle destinée à clarifier les motifs de sa détention.


Les étapes de l'arrestation et accusations contre Carlos Ghosn (AFP/Gal ROMA)

Il était apparu amaigri et toussait légèrement mais semblait en bonne forme. S'exprimant d'une voix claire et forte, il avait réfuté point par point les accusations du parquet, avant de conclure: "Je suis faussement accusé et détenu de manière injuste".

Ses avocats avaient déposé dans la foulée une procédure pour obtenir sa libération, mais cette requête a été rejetée mercredi par le tribunal de Tokyo. La veille, le juge présidant la séance avait invoqué le risque de fuite et d'altération des preuves.

Carlos Ghosn a été mis en examen le 10 décembre pour dissimulation de revenus aux autorités boursières.

Il est en outre accusé d'abus de confiance, et pourrait être inculpé pour ce motif vendredi, date à laquelle prend fin sa garde à vue.

Le dirigeant, qui a déjà passé plus de 50 jours en prison à Tokyo, ne sera pas libéré automatiquement à l'issue de sa garde à vue. Il est en effet sous le coup d'une détention provisoire liée à sa mise en examen du 10 décembre.

De l'avis même de son avocat Motonari Otsuru, il risque de rester enfermé jusqu'à la tenue de son procès qui ne devrait pas avoir lieu avant plusieurs mois.

© 2019 AFP

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1 commentaire sur cet article. Participez à la discussion.

matinal88
10/01/19 09:17
Visiblement on plaisant moins avec la justice au Japon qu'avec la justice en France. Ic ce Monsieur serait bien au chaud dans un hotel particulier quelque soit les reproches possibles.

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