(Cercle Finance) - Le CIC, filiale du Crédit Mutuel serait selon La Tribune sur le point de rentrer en négociation exclusive avec HSBC pour racheter les 7 banques régionales du groupe bancaire britannique. Le prix devrait être compris d'après le quotidien entre 1,8 et 2 milliards d'euros. Le nom du repreneur pourrait être annoncé le jour de la présentation des résultats annuels du groupe, le lundi 3 mars. Le conseil d'administration d'HSBC France s'est réuni hier pour approuver les comptes 2007 et valider le choix du repreneur des banques régionales. Le conseil d'administration du groupe se réunira vendredi prochain à Londres pour valider ce choix.

Les autres candidats en liste étaient le Crédit du Nord, BNP Paribas et les Banques Populaires. Le Crédit du Nord, filiale de la Société Générale, envisagerait de réaliser une augmentation de capital pour réaliser cette acquisition. Elle aurait proposé à Dexia, actionnaire du Crédit du Nord de participer à l'augmentation de capital.

Le groupe CIC était prêt à mettre une somme plus importante sur la table que ces concurrents pour racheter les 7 banques. La direction du CIC estime que l'implantation géographique des banques d'HSBC est très complémentaire à son réseau régional. Le rachat de ces différentes banques permettra au groupe Crédit Mutuel de devenir le deuxième réseau bancaire français derrière le Crédit Agricole.

L'ensemble des 7 banques régionales d'HSBC représente 403 agences. La banque britannique va se séparer de la Banque de Savoie, de la Banque Chaix, de la Société marseillaise de crédit, du Crédit commercial du Sud-Ouest, de la Banque Pelletier, de la Banque Dupuy de Parseval et de la Banque Marze. La société Marseillaise de Crédit serait valorisée à environ 700 millions d'euros. Les sept banques ont réalisé un bénéfice total de 143 millions d'euros en 2006.

HSBC devrait conserver par contre en France les banques de détail CCF et la Banque Hervet, qui depuis leur acquisition en 2000 sont passées sous sa marque, ainsi que ses activités de banques d'investissement et privée. On peut se demander toutefois si la direction d'HSBC ne souhaiterait pas examiner la poursuite de son désengagement en France d'après plusieurs banquiers interrogés par La Tribune.

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