(CercleFinance.com) - L'actualité est décidément dense du côté de Dassault Aviation. Après l'annonce officielle de la construction d'une extension de l'usine de Little Rock (Arkansas) pour un coût évalué à 45 millions d'euros et celle par Les Echos ce matin d'un possible rachat par le groupe de défense de 10% de son propre capital dans le cadre du désengagement d'Airbus Group (qui détient actuellement une participation de 46%), la presse indienne suggère la fin prochaine d'une saga longue de près de trois ans : la vente à New Delhi de 126 exemplaires du Rafale (plus une option sur 63 autres unités) pour quelque 12 milliards de dollars.

Selon l'Hindustan Times, qui cite Arup Raha, un haut responsable militaire indien, l'Armée de l'Air ne pourrait plus se permettre d'attendre et le Rafale serait 'tout près de la ligne d'arrivée'. Le processus est à présent trop avancé et 'la porte est fermée', a-t-il ajouté.

Voulue par le précédent gouvernement, 'cette acquisition est cruciale alors que la Chine est en train de moderniser sa flotte à un rythme endiablé', assène pour sa part le quotidien, alors que le Rafale, présenté comme un avion multirôle ultra-performant, n'a toujours pas trouvé preneur à l'étranger et que l'Eurofighter est dernièrement revenu dans la course pour tenter de le coiffer en Inde.

Rappelons notamment l'échec de sa vente au Brésil ou encore en Suisse. Outre l'Inde, d'autres pays comme la Malaisie et les Emirats Arabes Unis pourraient toutefois se porteur acquéreurs du fer de lance de Dassault Aviation.

Officiellement, 18 Rafale doivent être livrés 'clé en main' avant 2015, tandis que les 108 autres sont censés être produits en Inde par le groupe aéronautique Hindustan Aeronautics.

En Bourse, le titre Dassault Aviation engrange 2,3% à 1.080,3 euros.


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