(CercleFinance.com) - bioMérieux publie un résultat net en progression de près de 4% au premier semestre 2011, à 75 millions d'euros.

Le résultat net par action s'élève à 1,88 euro, contre 1,82 euro au 30 juin 2010.

La société spécialisée dans les systèmes permettant dans le domaine clinique, à partir d'un prélèvement biologique, le diagnostic de maladies infectieuses, de cancers et de pathologies cardio-vasculaires, affiche un résultat opérationnel courant de 120 millions d'euros, contre 114 millions d'euros l'année précédente.

La marge opérationnelle courante s'élève donc à 17,8%, soit une amélioration de 30 points de base.

L'EBITDA atteint pour sa part 159 millions d'euros contre 153 millions d'euros au 30 juin 2010.

Par ailleurs, bioMérieux a enregistré un chiffre d'affaires de 673 millions d'euros au premier semestre 2011. Il reflète une croissance, par rapport au premier semestre de l'année précédente, de 4,3% à devises constantes et périmètre d'activité comparable.

La marge brute s'est établie à 363 millions d'euros contre 342 millions d'euros au 30 juin 2010.

Bénéficiant de la progression de l'activité, d'un impact favorable du change, et de la diminution des coûts d'amortissement et d'entretien de la base installée, elle s'est inscrite en croissance de 6%, malgré la hausse des rejets de fabrication et la légère décroissance des prix moyens de vente des réactifs.

La fragilité du contexte économique en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord incite bioMérieux à la prudence, et conduit le groupe à anticiper que la croissance organique des ventes, en 2011, pourrait se situer autour de 5%.

Cet objectif, à devises constantes et périmètre d'activité comparable, exclut l'impact de l'arrêt de l'activité milieux de culture cliniques de routine en Amérique du Nord.

Après prise en compte des acquisitions d'AES Laboratoire et d'Argene récemment réalisées, la croissance de l'activité, à devises constantes, pourrait être de 7% environ.

La société confirme cibler, en 2011, un résultat opérationnel courant compris entre 255 et 270 millions d'euros, après prise en compte de crédits d'impôt recherche estimés à 12 millions d'euros.

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