(CercleFinance.com) - Nous assistons la division par plus de 3 -en l'espace de quelques mois- de la capitalisation de la plupart des sidérurgistes cotés en bourse... dont Arcelor-Mittal.

Le titre, qui replonge de -32% en 2 séances et demi (perdant presque un tiers de sa valeur) ouvre un 'gap' sous 21,7E et inscrit dans la foulée un nouveau plancher historique à 19,1E.

Il faut souligner qu'après l'effondrement d'octobre entre 43 et 20,5E (-52%), puis le puissant rebond du 13/10 vers 28,4E (+36%), jamais le scénario d'une rechute sous les 20E n'aurait pu être déduit ou anticipé à partir des précédenes corrections majeures survenues depuis 2006.

Un tel cas de figure ne s'est jamais produit sur Arcelor-Mittal, ni sur d'autres titres du secteur lors de crises boursières plus anciennes (1987, 1998): lorsqu'un 'point bas' majeur a été trouvé par le passé et qu'un rebond d'une amplitude de +33% survient dans la foulée, jamais les planchers ne sont retracés avant plusieurs mois (au pire, le rebond est retracé de 50 ou 60% avant une nouvelle envolée).
Si jamais le test des 19E restait 'sans lendemain', il s'agirait d'un 'bruit'... d'une aberration graphique. Mais quel 'bruit' !
Peut être précèdera t'il une reprise en 'W' en direction des 30E.



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