Oui, mais le coût des assurances de maisons a aussi flambé si j'en crois ceux qui en ont été les victimes !!!
Au point de ne plus pouvoir couvrir tous les risques car il y a aussi le risque "sismique" toujours important à L.A. !!!
Répondre
|
La caisse a flambé… Faut tout de même bien que ça serve à quelque chose, l'activité de réassurance… C'est pas juste l'encaissement de cotisations et de profits comme le croient certains analystes.
Les assurances, c'est fait pour assurer un risque qui survient ou pas : à charge de la compagnie d'estimer son exposition au risque…
Répondre
|
Les flammes ont traversé les rues de Los Angeles, mais c’est à Francfort qu’elles ont laissé l'une de leurs marques les plus visibles dans les bilans financiers. Munich Re, premier réassureur mondial, a annoncé ce mardi un effondrement de 48 % de son bénéfice net au premier trimestre 2025, conséquence directe des violents incendies qui ont frappé la Californie en début d’année.
Les sinistres liés à ces incendies, qui ont coûté la vie à plus d’une vingtaine de personnes et endommagé ou détruit plus de 16 000 structures, ont grevé les comptes du groupe à hauteur de 1,1 milliard d’euros. Résultat : un bénéfice net ramené à 1,094 milliard d’euros, contre 2,115 milliards d’euros un an plus tôt. Une contre-performance légèrement en-dessous des prévisions des analystes, qui tablaient sur 1,11 milliard.
L’année 2025 a débuté sous un ciel sombre pour Munich Re. Dès janvier, les incendies à Los Angeles ont provoqué une série de demandes d’indemnisation massives, déclenchant un choc budgétaire immédiat pour l’assureur. Les images des quartiers calcinés et des familles déplacées ont laissé place à une autre réalité : celle d’un coût humain et matériel exceptionnel, estimé à plusieurs milliards de dollars.
Sur le plan comptable, la charge exceptionnelle de 1,1 milliard d’euros en lien avec ces incendies constitue l’une des plus importantes enregistrées par le groupe en un seul trimestre. Un événement que Munich Re a qualifié en interne de « sinistre majeur d’ampleur exceptionnelle », selon les auteurs du communiqué relayé par Reuters.
Ce coup dur intervient alors que les assureurs sont de plus en plus exposés aux effets des catastrophes naturelles, notamment aux États-Unis où la fréquence et l’intensité des sinistres augmentent d’année en année.
Malgré cette chute spectaculaire, Munich Re ne revoit pas ses ambitions annuelles à la baisse. Le groupe a confirmé viser un bénéfice net de 6 milliards d’euros pour l’ensemble de l’année 2025, après avoir ciblé 5,7 milliards d’euros pour 2024.
Cette annonce a de quoi rassurer les marchés. Elle témoigne d’une résilience stratégique, rendue possible par la diversification des activités du groupe, ainsi que par une gestion prudente de ses engagements financiers.
Le communiqué insiste sur ce point : « Nous maintenons nos prévisions grâce à une politique de souscription rigoureuse et une capitalisation robuste. »
Par ailleurs, d'autres branches du groupe ont connu une croissance solide, permettant d’atténuer partiellement l’impact des pertes assurantielles liées à la Californie.
L’industrie de la réassurance reste en alerte. Le premier trimestre 2025 agit comme un signal fort : face à la multiplication des sinistres climatiques, même les géants du secteur doivent composer avec des risques de plus en plus lourds.
Pour Munich Re, l’enjeu sera désormais de conserver sa stabilité tout en ajustant ses modèles de tarification et d’exposition. Les prochains mois permettront de mesurer la robustesse réelle du plan de marche annoncé, mais aussi de jauger la capacité du marché à absorber des pertes de cette envergure à répétition.
Répondre
|