Saint-Gobain vise plus de 11 % de marge d'exploitation en 2025

Pour le moment le marché semble apprécier la constance des publications avec une hausse sur les 93,50 euros.

Avec les supports et résistances IA sur un graphique à 2 ans on est repassé au dessus d'un premier support à 91,10 euros et la prochaine résistance serait à 98,70 euros.

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Oui, Saint-Gobain sous la présidence de Benoit Bazin a remarquablement réussi une évolution internationale très bien ciblée où les cessions de filiales moins rentables ont été compensées par des acquisitions plus intéressantes et permettant d'obtenir ce maillage mondial qui comme dit permet d'échapper au feuilleton des droits douaniers. Sur ces 5 dernières années cela a permis à Saint-Gobain d'être la deuxième plus forte hausse du CAC40 après Thalès. Et pour la plupart des analystes cela devrait continuer si l'on juge les objectifs moyens qui se situent vers les 107 euros.

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Dans un contexte mondial marqué par l’instabilité économique et géopolitique, Saint-Gobain ne fléchit pas. Le leader mondial de la construction durable a confirmé, jeudi 24 avril, son objectif d’atteindre une marge d’exploitation supérieure à 11 % en 2025. Une ambition qui repose autant sur des acquisitions stratégiques que sur la résilience de ses marchés hors Europe, notamment en Amérique latine et en Asie-Pacifique.

Le chiffre d’affaires du premier trimestre 2025 s’établit à 11,7 milliards d’euros, en progression de +3,2 % à données réelles, malgré un recul de -0,3 % à données comparables. Si l’Europe du Sud continue de traîner des pieds, l’Europe du Nord, l’Inde et le Brésil montrent des signes clairs de reprise. Le PDG Benoit Bazin se félicite de cette trajectoire : « Cette croissance témoigne du succès de notre déploiement stratégique, avec des solutions locales adaptées aux réalités de chaque marché. »

Des ventes solides tirées par l’Asie et l’Amérique latine

Au cours des premiers mois de l’année, Saint-Gobain a réussi à stabiliser ses volumes tout en augmentant ses prix de 0,8 %, dans un contexte de légère inflation. Cette performance est essentiellement tirée par la dynamique de certains marchés clés. En Asie-Pacifique, l’Inde joue un rôle moteur avec une croissance à deux chiffres de ses volumes. En Amérique du Sud, le Brésil affiche une progression notable de 9,8 %, portée par des gains de parts de marché. Enfin, en Amérique du Nord, l’activité reste stable, soutenue par la demande en rénovation et les besoins essentiels en toiture.

Deux acquisitions clés, Cemix en Amérique latine et FOSROC en Inde et au Moyen-Orient, viennent également renforcer la position du groupe sur le marché stratégique de la chimie de la construction.

L’Europe, en revanche, reste à la traîne. Si l’Europe du Nord progresse légèrement (+2 %), le reste du continent affiche encore une baisse de 2,2 %, avec un point bas semble-t-il atteint en France fin 2024. Les indicateurs remontent doucement, portés par une reprise des transactions immobilières dans l’ancien et l’adoption d’un plan de relance ambitieux en Allemagne.

Un modèle localisé qui protège contre les turbulences mondiales

Dans un environnement où les tensions internationales bouleversent les chaînes logistiques, Saint-Gobain tire profit de son organisation décentralisée et locale : 58 usines aux États-Unis, 33 au Canada, une implantation dense en Europe et en Asie, et une logistique adaptée à chaque région.

Ce maillage permet au groupe de limiter son exposition aux barrières douanières et d’assurer une réponse rapide aux besoins des marchés locaux.

Une feuille de route claire malgré les incertitudes

Saint-Gobain maintient sa trajectoire avec une ambition claire pour 2025 : atteindre une marge d’exploitation supérieure à 11 %. Pour y parvenir, le groupe s’appuie sur des relais de croissance bien définis. Il mise notamment sur une stabilisation du marché européen au second semestre, une forte croissance en Asie-Pacifique, portée surtout par l’Inde, ainsi que sur la poursuite de la dynamique en Amérique latine.

Par ailleurs, le déploiement de solutions innovantes à forte valeur ajoutée dans le domaine de la construction légère constitue un axe stratégique majeur. 

L’année 2025 s’annonce ainsi comme un véritable test grandeur nature pour la stratégie de Saint-Gobain, qui pourrait bien transformer cette période de défis en démonstration de sa solidité et de sa capacité d’innovation.

 

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