et la désertification en province vous n'en parlez pas?
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PHAN100
« « attention à la guerre contre les fonctionnaires, car malheureusement on a trop supprimé dans le passé » »
STP, des dates, des chiffres à l’appui. Une affirmation n’est ni une preuve, ni une vérité.
1980 : 3.9 millions fonctionnaires
2017 : 5.526 millions fonctionnaires. Hausse de 120 000 sur le quinquennat sarkozy
malgré son coup de frein de sarkosy . 2010 : -0.1% - 2011 : -0.2% . Baisse phénoménale !!!
2013 à 2020 : + 1 million. (dont 2 années de baisse (drastique ?) : 0.1% et 0.2 %)
Hausse quasi continue de 50 000 à 100 000 par an.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89volution_des_effectifs_de_la_fonction_publique_en_France
« « et on voit déjà le désastre, je suis désolé ! » »
Je suis désolé moi aussi, mais ce « désastre » remonte presque au jour de l’invention du statut des fonctionnaires.
« « on manque déjà de beaucoup de profs et regardez le niveau d'éducation de nos jeunes, et même des profs.. » »
Dans les années 50 , nous étions jusqu’à 30 élèves par classe. Aujourd’hui, 16 en moyenne. Et cela, avec des résultats déplorables, en diminution constante.
Mais, à l’époque, on apprenant à lire, compter, écrire, l’histoire de France, l’éducation civique, la géographie.leçon de choses...
La sexualité , l’europe unie, les langues régionales, et autres billevesées…on les apprenait dans la rue.
Les politiques ont détruit tout l’enseignement., et sacrifié la formation professionnelle (manuels)
« « Je sais qu'on a des a priori sur les fonctionnaires mais TOUS ne sont pas des NULS ou FEIGNANTS...... » »
Remplacer « des a priori » par « des griefs ».
Les trop nombreuses grèves. Qui punissent principalement les travailleurs qui perdent du salaire. Beaucoup plus que les décideurs qui eux, ne perdent pas un centime de leur salaire.
des NULS ou FEIGNANTS ? Cette étiquette est due aux syndicats politisés, dont le plus gros des troupes se trouve dans la fonction publique. Et le caractère moutonnier de ces troupes, heureux de bénéficier pour beaucoup de "grévistes" de jours de "congés supplémentaires".
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bonjour;
attention à la guerre contre les fonctionnaires, car malheureusement on a trop supprimé dans le passé et on voit déjà le désastre, je suis désolé !
n'oubliez pas comme disait Votre Coluche que tout homme politique ne retournera pas à l'école mais peut aller en prison donc ils vont plus prioriser tout ce qui touche le monde pénitentionnaire que l'école..
cela n'a pas raté on manque déjà de beaucoup de profs et regardez le niveau d'éducation de nos jeunes, et même des profs qu'ils prennent...qui font des fautes d'orthographes, inimaginables il y a plus de 30 ans
regardez la désertification dans nos provinces...
je me rends chaque année en Corse.....un privé qui a du fric a décidé de créer une ligne de transports de Car, secteur déserté par l'Etat au nom de l'économie: résultat: un succès au rendez vous et avec tarifs plus chers...
Je sais qu'on a des a priori sur les fonctionnaires mais TOUS ne sont pas des NULS ou FEIGNANTS......
A ce rythme on va se retrouver face à l'IA, des automates et regardez le résultat ! ils perdent plus de 80% des gens
il faut contraire faire des économies dans ces organismes centraux où ces messieurs de la politique casent leurs proches et amis
a quoi sert le conseil economique ? c'est ce genre d'organisme qu'il faut supprimer, il parait qu'il y en a 700 en France et coutent des milliards d'euros, mais comme les politiques y ont mis un verrou, on se défaussent sur les fionctionnaires....trop facile !
on fait de la politique privilège au détriment de la population civile, qui voit rarement des avantages dans son quotidienb
bientot La banque Postale (entreprise publique) peut très bien envisager la fin de la distribution du courrier car pas rentable (sauf le fret), bref n'importe quoi pour les citoyens...
des investissements inutiles dans certains secteurs entrainent des coupes ds d'autres mais essentiels....
Stéphane
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Y a pas mal de monde pour critiquer à postériori, c'est tellement plus facile et avec des arguments que personnes ne peut vérifier, bien sûr.
Par contre, quand des décisions doivent être prises, il n'y a plus personne. on passe la patate chaude aux politiques pour pouvoir les critiquer plus tard.
Par exemple, personne pour dire que les régimes de retraites spéciaux de la SNCF, de la RATP etc. sont des scandales et qu'il faudrait rapidement corriger cela. Ca représente 3 milliards d'euros par an mais comme ces retraités spéciaux partent en moyenne 6 ans avant ceux du régime normal, il faut multiplier ces 3M€ par 6 pour avoir le cout réel pour la société.
Personne pour soutenir le rapport de la cour des comptes qui dit qu'avec 30% de fonctionnaires en moins, la fonction publique rendrait exactement le même service, si elle travaillait avec la même efficacité que le privé, qui n'est pas toujours au top d'ailleurs. (ça fait beaucoup beaucoup plus de salaires que les 7,7 milliards et c'est tous les ans)
Personne pour dénoncer l'absentéisme dans la fonction publique, jusqu'à 5 fois supérieure dans certains services à l'absentéisme du privé. L'emploi étant garanti, on peut faire ce que l'on veut, être absent des semaines sans aucune raison, on retrouve son job à son retour. Comme le disait Coluche, "avec un blâme et au bout de 30 blâmes ...." ben il est à la retraite
Par contre, beaucoup de monde pour dénoncer des pailles pour éviter de regarder dans la direction des vrais problèmes et des vraies solutions.
Ca manque de courage tout cela, mais c'est très français. L'emblème de la France, c'est le coq. Il chante encore les deux pattes dans la m . . . e.
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Y a pas un dicton qui dit : "aide-toi, le ciel t'aidera.
Moi-je sais qu'il ne faut rien attendre de personne.
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Exactement ce que je pense JCP !
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François Villeroy de Galhau avait soutenu Macron dans la stupidité du "quoi qu'il en coute".
Mais, très récemment il a changé d'avis et désormais, (curieusement quand la banque qu'il dirige, boit le bouillon), il tourne casaque et le "quoi qu'il en coute" ne doit pas être renouvelé...
Je me marre, je me marre...
Donc des nuls, des incapables, des non visionnaires.
Je re re re redis: démerdons nous, chacun à sa manière, et pensez sur tout élément de l'actualité, à l'envers de ce qu'ils vous inculquent, vous prendrez ainsi une longueur d'avance.
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L'absurdité des taux négatifs?
- la rémunération des excédents de trésorerie des banques et grandes entreprises auprès de la BCE était négative, cad que ces mêmes banques et grandes entreprises versaient à la BCE un intérêt pour leur dépôts, au lieu que ce soit la BCE qui leur verse un intérêt .
-Ces excédents de trésorerie auraient dus normalement être injectés dans l'économie, ce qui n'a pas été fait. Les banques et les grandes entreprises n'ont pas fait leur boulot. Elles ont en plus bénéficié de prêts à taux très très bas mais pas négatifs, dans le cadre de la lutte contre le Covid.
L'Etat lui-même a bénéficié de ces taux négatifs , puisqu'il a pu emprunter à des taux extrêmement bas, ce qui n'a pas empêché les dépenses et le déficit d'exploser....
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hello,
c'est facile de tirer sur l'ambulance....est ce que vouis travaillez dans la finance?
je travaille dans la finance, la faute n'est pas celle de la banque de France mais de la BCE, qui a décidé pendant pas mal de temps
de proposer un taux au jour le jour NEGATIF, mais ça aucun média, aucun site ne l'a montré clairement: l'EONIA et l'EURIBOR
en tant qu'ex étudiant en finance on ne m'a jamais appris qu'un taux pouvait être NEGATIF et je savais que cette politique à l'excès, car ils ont réussi à faire tomber l'EONIA je crois à - 0.50% ce qui est énorme, qu'il y aura un effet pervers en cas de retournement mais je ne savais pas à quel niveau? j'avais surtout vu les entreprises qui s'étaient habituées à avoir des crédits à taux bas....
mais voilà Madame Lagarde sans prévenir et sans gants décide d'augmenter l'EONIA de négatif à + d'un coup ( pas -0.50 mais c'était je pense -0.0 des chouias) cela a surpris tout le monde !
et je pense que le gouverneur de la banque de France n'avait pas envisagé ce sursaut brutal et donc pas prévu dans les émissions ou provisions.
Mais pour vous rejoindre dans votre conclusion je pensais comme même que la Banque de France avait le droit de faire des placements sûrs et juteux (pas seule des emprtunts d'etat) pour contrer toute mauvaise surprise.
j'espère que la BCE ne refera pas le coup de ces taux au jour le jour ou moyen terme NEGATIF, un vrai scandale....et les banques centrales nationales d'en tirer les leçons
nous vivons une époque de dingue en Finance avec des crises où ce sont les tt le temps les banques centrales qui viennent sauver les établissements de crédit qui font de mauvais choix dans leurs investissement, et les petits porteurs qui morflent au final, personne ne vient les rembourser en cas de krack ou de magouille (cf le cas Trump)
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Banque de France : comment perdre 7,7 milliards quand on imprime l’argent
C’est un comble ! « Fabriquer » la monnaie et réussir à perdre près de 8 milliards d’euros. C’est ce qui vient d’arriver à la Banque de France. Derrière cette perte, un retournement de la conjoncture. Durable ?
C’est un paradoxe qui fait grincer des dents et froncer les sourcils : comment une banque centrale – celle-là même qui « fabrique » l’argent – peut-elle en perdre ? En 2024, la Banque de France a enregistré une perte nette record de 7,7 milliards d’euros. Du jamais vu dans son histoire. Et si l’on gratte sous la surface, la situation est encore plus spectaculaire : la perte opérationnelle brute s’élève à 17,9 milliards, atténuée uniquement grâce à une reprise de 10,1 milliards d’euros sur le fonds pour risques généraux, mis de côté lors des années fastes.
Mais alors, comment est-ce possible ? Après tout, une banque centrale a ce que tout banquier rêverait d’avoir : le privilège d’émission monétaire, c’est-à-dire le pouvoir d’imprimer de la monnaie pour financer ses opérations. On appelle cela le seigneuriage – le bénéfice réalisé en émettant de la monnaie dont le coût de production est dérisoire.
Autrement dit : la Banque de France crée de l’argent à presque zéro euro… et pourtant, elle perd des milliards.
À lire aussi : Faut-il s’inquiéter des pertes des banques centrales ?
Le piège des taux d’intérêt
Pour comprendre ce retournement, il faut remonter à la mécanique de la création monétaire ces dernières années. Entre 2015 et 2021, la Banque de France, comme ses consœurs européennes, a acheté massivement des obligations à des taux ultra-bas, voire négatifs, dans le cadre de politiques d’assouplissement monétaire (le fameux QE : quantitative easing). Jusque-là, tout allait bien : les revenus des titres achetés suffisaient largement à couvrir ses coûts.
Rappelons comment fonctionne normalement une banque centrale. Elle achète des titres (notamment des obligations d’État) pour mettre en œuvre sa politique monétaire et influencer les taux d’intérêt à court et long terme. Cela ne se limite pas au QE : même en temps normal, elle ajuste la quantité de monnaie en circulation en achetant ou en vendant des titres sur le marché.
Lorsqu’elle achète des titres, elle injecte de la monnaie dans le système bancaire, ce qui facilite le crédit et fait baisser les taux. Cela permet de stabiliser l’économie, en agissant sur l’inflation, la croissance et l’emploi, selon les objectifs définis par son mandat.
Mais depuis la période 2022-2024, la conjoncture a changé profondément. Avec le retour de l’inflation, les taux ont grimpé fortement en flèche. La BCE relève rapidement ses taux directeurs, et la Banque de France se retrouve alors à payer 3,73 % d’intérêts en 2024 sur les dépôts des banques commerciales placés chez elle, tout en continuant à encaisser des revenus dérisoires sur des obligations acquises à 0,5 % ou moins.
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Cela a pour résultat que la Banque de France perd sur l’écart de taux. Elle achète des titres peu rentables, mais doit rémunérer des dépôts à prix fort. Le modèle est pris en étau.
Certes, avec l’euro, la Banque de France ne fixe plus seule la politique monétaire : cette mission appartient désormais à la Banque centrale européenne (BCE). Toutefois, elle reste une actrice essentielle au sein de l’eurosystème, en participant aux décisions par l’intermédiaire du Conseil des gouverneurs de la BCE et en mettant en œuvre ses orientations sur le territoire français.
Elle joue aussi un rôle clé dans la surveillance du système bancaire français, contribue à la stabilité financière et assure la production et la qualité des billets en euros. Par ailleurs, elle rend de nombreux services à l’État, aux entreprises et aux particuliers, notamment à travers ses analyses économiques, la gestion de certains comptes publics et des actions d’éducation financière.
Des structures qui pèsent lourd
Mais ce n’est pas tout. Les pertes ne sont pas seulement conjoncturelles. Le modèle structurel de la Banque de France soulève aussi des questions. Malgré certains efforts, l’institution continue de faire tourner un vaste réseau de succursales dans toute la France, ainsi qu’un effectif conséquent, hérité d’un autre temps. Un maillage territorial précieux ? Peut-être. Mais aussi coûteux et difficile à rationaliser, surtout à l’ère du numérique.
Comme le reconnaît la Cour des comptes, les frais de personnel et les dépenses de fonctionnement restent lourds dans le budget de l’institution.
Pour autant, la Banque de France a diminué ses dépenses de 13 % en cinq ans, passant de 1,049 milliard d’euros en 2015 à 912 millions d’euros en 2020. Cette tendance s’est poursuivie en 2021, avec des dépenses atteignant 857 millions d’euros, soit une baisse totale de 18 % depuis 2015. Cette diminution des dépenses a été principalement réalisée grâce à une réduction des effectifs, de 12 269 équivalents temps plein en 2015 à 9 290 en 2021. Mais la Banque de France a maintenu ses frais généraux au niveau de ceux de 2015.
Pas un cas isolé mais un signal d’alarme
La Banque de France n’est pas seule dans cette tourmente. Sa cousine allemande, la Bundesbank, a essuyé une perte de 19,2 milliards d’euros, la poussant même à puiser dans ses réserves. Quant à la Banque centrale européenne, elle a annoncé une perte de 7,9 milliards d’euros, la première depuis sa création. La normalisation monétaire post-crise Covid met à l’épreuve le modèle même des banques centrales européennes.
Pour le dire autrement, ces pertes record posent une question de fond : le modèle économique des banques centrales est-il encore viable dans un environnement de taux élevés ? Jusqu’à présent, leur rentabilité coulait de source, entre seigneuriage généreux et obligations sûres. Mais désormais, il faudra peut-être repenser leur rôle, leur structure et leur agilité financière. Pour la Banque de France, cela pourrait signifier revoir son organisation, rationaliser ses coûts et mieux anticiper les risques de taux. Créer de la monnaie n’est plus une garantie de prospérité. En 2024, la Banque de France l’a appris à ses dépens.
Prévoyante Banque de France
Contrairement à une idée reçue, la Banque de France ne peut ni s’endetter auprès de tiers ni créer de monnaie pour combler ses pertes. La création de monnaie est strictement encadrée et centralisée par la BCE, dans le cadre de décisions collectives à l’échelle de la zone euro. En cas de pertes plus graves, un soutien de l’eurosystème serait envisageable, mais ce n’est pas d’actualité. La situation financière de la Banque de France reste solide malgré ce déficit temporaire car elle avait amplement réalisé des provisions suffisantes les années précédentes.
Pour couvrir sa perte de 9 milliards d’euros, la Banque de France puise actuellement dans ses réserves : capital, provisions et réserves générales. Elle avait anticipé de tels chocs et mis de côté plusieurs milliards pour y faire face. Si cela ne venait un jour à ne pas suffire, elle reporterait les pertes sur les exercices futurs. Cela signifie qu’elle ne verserait pas de dividende à l’État cette année-là, sans que ce dernier n’ait à la renflouer directement.
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