« « L’annonce par l’Allemagne d’un fonds de relance de 500 milliards d’euros » »
Et l’E.U. , enfin…..UVDL, renchéri aux enchères, en annonçant 800 milliards d’euros, me semble -t’il.
Eh bien , parlons en.
l’Allemagne - la plus grosse contributrice (sur 3 contributeurs, C à D payant plus qu’ils ne reçoivent) ) au budget de l’E.U. - qui a déclaré à plusieurs reprises en avoir marre de « payer pour les autres ». Et là, d’un seul coup, virage à 180 ° ?
Je ne suis pas du tout convaincu qu’elle veuille gonfler sa contribution . Donc, l’Allemagne ne compte pas de sortir de sa poche ces 500 milliards d’euros mais fait un appel à la France et à la Suède à partager la dépense. (180 milliards chacun ?)
Les finances de l’E.U. Comment ça marche ?
Ils ont des industries ? Des sociétés qui leur apportent des super bénéfices ? Pas du tout !
Pourquoi s’emmerder , alors qu’il est si facile de créer des impôts, des contributions, et des amendes pour ceux qui ne respectent pas leurs délires . Pour une structure supranationale qui n'a aucune légitimé .
Et qui paye ?
Les pays membres , en plus de leurs budgets , sans rien changer à leur fonctionnement. Les entreprises, les contribuables.
Donc, la course à la dépense , et à l’augmentation de l’impôt !
UVDL, renchéri en annonçant 800 milliards d’euros ?
Personne n’en parle, mais la BCE ne serait t’elle pas en état de faillite , elle aussi, après avoir racheté des dettes d’état en veux-tu en voilà ?
Sachant que ces « menues » dépenses ne sont pas budgétées !
Donc, que ce serait du « Hors budget » ! C à D en plus de ce que l’on paye.
Il fut un temps pas si lointain où l’on nous promettait une europe (E.U.) sans guerre !
Et là, il faut mettre le paquet sur la défense ?
Au niveau de la France (mais aussi de l’E.U.) ne faut-il pas y voir une menace , une excuse, de ponctions sur l’épargne ? (prévue dans les textes de loi, et déjà appliqué à Chypre en 2012/2013)
Avec en arrière-plan, la volonté du nivellement du train de vie des « européens » et des régimes sociaux ? Par le bas s’entend.
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Et bien oui, eux qui n’ont quasi jamais rien dépensé pour leur défense et qui ont passé leur temps à donner des leçons de bonne gestion à toute l’Europe, vont devoir revoir leur copie et leur mentalité.
Peut être vont il acheter aux américains contre une faveur ?
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Coup de tonnerre sur les marchés obligataires ! L’annonce par l’Allemagne d’un fonds de relance de 500 milliards d’euros et d’un possible assouplissement de son célèbre "frein à la dette" a provoqué une réaction immédiate : les taux d’emprunt des États européens se sont littéralement envolés. Berlin justifie cette initiative par la nécessité de moderniser ses infrastructures et de renforcer sa défense, mais cette décision risque d’avoir des conséquences majeures sur l’économie européenne.
Dès l’ouverture des marchés mercredi matin, la réaction a été brutale. Le rendement des obligations allemandes à 10 ans a bondi de plus de 20 points de base (pb), atteignant 2,72 %, un sommet depuis novembre 2023. Une hausse d’une telle ampleur ne s’était pas produite depuis la crise de 2008.
Dans son sillage, l’ensemble des obligations d’État européennes ont suivi la même tendance :
À l’origine de cette agitation, une annonce majeure des partis conservateurs et sociaux-démocrates allemands, qui négocient actuellement la formation du futur gouvernement. Leur ambition : créer un fonds de 500 milliards d’euros destiné à moderniser les infrastructures et à stimuler la compétitivité économique du pays.
Mais la vraie bombe est ailleurs : Berlin est prêt à contourner le "frein à la dette" inscrit dans sa Constitution pour financer ses dépenses de défense. Ce mécanisme limite habituellement le déficit budgétaire annuel à 0,35 % du PIB. Or, face aux défis géopolitiques et au retrait des États-Unis du conflit ukrainien, l’Allemagne veut désormais investir massivement dans son armée.
Friedrich Merz, le futur chancelier conservateur, a justifié cette décision en des termes forts : « Compte tenu des menaces pesant sur notre liberté, nous devons agir coûte que coûte ». Une déclaration qui fait écho au célèbre « whatever it takes » de Mario Draghi en 2012.
L’annonce allemande intervient dans un contexte déjà très tendu sur les marchés. La Banque centrale européenne (BCE) doit bientôt annoncer une nouvelle baisse des taux directeurs, mais un débat fait rage en interne.
Cet environnement incertain contribue à alimenter l’instabilité des taux d’emprunt, qui sont en partie déterminés par les anticipations sur la politique monétaire de la BCE.
Depuis plusieurs années, le "Schuldenbremse" (frein à l’endettement), adopté en 2009, est critiqué comme un frein à la relance économique en Allemagne. La Bundesbank elle-même a proposé une réforme permettant d’augmenter la marge de manœuvre budgétaire jusqu’à 1,4 % du PIB, sans remettre en cause la discipline budgétaire du pays.
Le débat sur cette réforme est d’autant plus crucial que :
Ce plan massif pourrait également transformer le marché de la dette en zone euro. Jusqu’ici, les obligations d’État allemandes (Bunds) étaient rares et très recherchées, poussant les investisseurs à se tourner vers d’autres titres comme ceux de la France ou de l’Espagne. Avec 500 milliards d’euros de nouvelles obligations allemandes sur 10 ans, l’offre va exploser, modifiant les stratégies d’investissement.
Stéphane Déo analyse : « Cette situation va réduire la pression sur les autres obligations européennes, mais à court terme, la nervosité des marchés est évidente ».
L’Allemagne est en train de redéfinir les règles du jeu budgétaire en Europe. Reste à savoir si cette audace économique et militaire pourra être menée sans provoquer de nouvelles turbulences financières.
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