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FineHeart va aussi avoir besoin de plusieurs dizaines de millions d'euros !
Insuffisance cardiaque grave : la solution de FineHeart se rapproche de l’industrialisation
Créée en 2010 dans un laboratoire de l’hôpital Haut-Lévêque à Pessac près de Bordeaux, la société FineHeart vient d’enregistrer une avancée capitale pour sa solution de traitement de l’insuffisance cardiaque grave FlowMaker. Le marché et l’industrialisation se rapprochent…
Ils auraient dû mourir mais, grâce à une innovation bordelaise, un dispositif médical implantable baptisé « FlowMaker », deux patients de République tchèque dits « compassionnels » – c’est-à-dire trop mal en point pour subir tout autre thérapie – ont survécu.
« Le premier est maintenant greffé, l’autre a vu une amélioration notable de son fonctionnement cardiaque », explique Arnaud Mascarell, PDG et cofondateur de la « medtech » FineHeart, qui a développé FlowMaker, un dispositif implantable léger et rechargeable sans fil venant, au travers de ces deux cas, de faire ses preuves à l’issue de la première campagne d’essais sur des humains. « Nous savons désormais que notre dispositif est capable d’améliorer leur état et de les rendre éligibles à des opérations cardiaques », précise ce dernier.
60 millions à lever pour transformer ?
Développée dans les laboratoires de l’hôpital Haut-Lévêque, notamment par le docteur Stéphane Garrigue, accompagnée depuis les débuts en 2010 par le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, la société FineHeart est installée dans des locaux à Pessac, près de Bordeaux, où elle mobilise 70 collaborateurs.
Cette première étude clinique réussie permet à FineHeart d’envisager les premiers essais pilotes en France avant l’été 2025 et une autorisation de mise sur le marché fin 2027. Elle lui permet aussi d’envisager une levée de fonds d’une soixantaine de millions d’euros pour poursuivre l’industrialisation de sa solution, qui passera à terme par une collaboration originale avec un industriel de… l’aéronautique.
« Dans notre prochain laboratoire de 3 500 m² en cours de construction, nous pourrons produire quelques milliers de FlowMaker chaque année mais, pour une mise sur le marché, il faudra être capable d’en sortir des centaines de milliers. On estime à 200 000 le nombre de personnes souffrant d’insuffisance cardiaque sévère… Le groupe basque Lauak, sous-traitant important de l’aéronautique, va nous aider à franchir ce cap industriel », assure Arnaud Mascarell.
Source : SudOuest
Publié le 20/11/2024 à 12h20.
Mis à jour le 27/11/2024 à 16h43.
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