« De courage »… je rajouterais, avec respect, aussi d’inconscience car ils ignoraient la tournure que cela prendrait.
Mon grand-père paternel s’était lui aussi engagé avant l’âge en trichant sur son âge. De la Somme à la Meuse, une citation, un premier grade de sous-officier dont il a été cassé en 1917 pour avoir osé critiquer une décision d’assaut suicidaire pour sa compagnie. Il a terminé la guerre sans une blessure et sans comprendre vraiment pourquoi, lui, était passé au travers alors que tant de ses camarades n’étaient pas revenus. Je n’ai connu son histoire que très tardivement car il n’en parlait jamais. Écœuré peut-être d’une telle boucherie dont nous avons nous râleurs et bien au chaud du mal à imaginer leurs conditions de vie difficiles.
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@Anjou49
On peut se souvenir d’eux un instant, c’étaient nos aïeux.
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Oui, et j'en ai plusieurs dans la famille dont un est mon "homonyme" et j'ai gardé des lettres écrites à ses parents dont une à la veille de sa mort à 19 ans alors qu'il s'était engagé volontairement. Belle leçon de courage !!!
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Les guerres peuvent avoir un intérêt pour ceux qui les décident, plus rarement, pour ne pas dire jamais, pour ceux qui la font physiquement, pourtant… ils y retournent à chaque fois.
Le jour où les peuples ensembles sauront dire non… les poules auront des dents.
Marchands de canons de tous pays la vie est belle.
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Un exemple d’absurdités des guerres, pour qui en décident, de la faire, n'y laissaient pas, une PEAU du C**. Au cours de l’histoire de France, le nombre d’idéologues, qui se suive par tradition, d’incompétences et qui sorte indemne des conséquences du bonheur de leurs ambitions. Le Chemin des Dames.
Le Chemin des Dames dans l'Histoire
Ce qu’on appelle le plateau du Chemin des Dames est la partie des plateaux du Soissonnais qui s’étend entre les vallées de l’Aisne au sud et de l’Ailette au Nord. À son extrémité Est, cet étroit plateau constitue un promontoire qui domine la plaine entre Laon et Reims.
L’intérêt stratégique d’une telle position est apparue dés l’Antiquité. À l’époque gauloise, le plateau est partagé entre les Suessions de Soissons et les Rèmes de Reims avant la conquête romaine. C’est dans la plaine vers Berry-au-Bac que les légions de Jules César s’affrontent aux troupes de la Gaule Belgique (1ère bataille de l’Aisne en 57 av. Jésus-Christ).
Le plateau lui-même devient un champ de bataille dès le VIe siècle (Bataille de Laffaux) mais il entre vraiment dans l’histoire avec la bataille dite de Craonne que Napoléon Ier livre le 7 mars 1814 contre l’armée de Blücher au cours de la Campagne de France.
Après la guerre de 1870-71, deux forts de la deuxième ligne de défense de Paris sont construits sur le plateau, le fort de La Malmaison à proximité de la route de Soissons à Laon, et le fort de Condé qui domine la vallée de l’Aisne.
La guerre de 1914 révèle toute l’importance stratégique du plateau. Après la bataille de la Marne, les Allemands s’accrochent à ces hauteurs de la Marne pour repousser les attaques françaises et britanniques (septembre-octobre 1914).
L’année 1917 place le Chemin des Dames au centre des événements militaires. En décidant d’attaquer le 16 avril entre Soissons et Reims, le général Nivelle compte sur la surprise pour remporter au Chemin des Dames une victoire décisive avec un million d’hommes. Son échec provoque une crise de confiance sans précédent dans l’armée.
Les combats se poursuivent sur le Chemin des Dames tout l’été jusqu’en octobre. La victoire française de La Malmaison (23 octobre 1917) amène les Allemands à abandonner le plateau et à se replier au Nord de l’Ailette.
Le 27 mai 1918, c’est sur le Chemin des Dames que Ludendorff lance une attaque victorieuse qui permet aux Allemands d’atteindre rapidement Soissons puis Château-Thierry.
De nouveaux combats se déroulent sur le plateau au début du mois de juin 1940.
On ne connaît pas aujourd'hui précisément le nombre de combattants morts au Chemin des Dames entre 1914 et 1918. Les estimations disponibles concernant ce nombre de combattants (de toutes nationalités) tués au Chemin des Dames oscillent entre 100 000 et 200 000. En recensant le nombre de combattants inhumés dans les cimetières militaires français, allemands, britanniques mais aussi italien, américain et danois, le projet du Mémorial Virtuel du Chemin des Dames s'est notamment fixé pour objectif de vérifier (autant que faire se peut) ces données collectées pour fournir une estimation beaucoup plus fine.
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« Ce que c'est con, la guerre. Je ne connais rien de plus con. »
Jean-Paul Sartre
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11 novembre 1918 Fin de la récré, terminé les enfants, on ne joue plus avec les fusils. Plus de quatre années cela devrait vous suffire.
« Faut rentrer à la maison, enfin pour ceux qui restent. Retrousser vos manches va y avoir du travail. Faut redresser la France qui a tant fait pour vous. Allez zou », nous ont dit les chefs, ces héros qui ont exigé sans faillir notre sacrifice.
Alors nous sommes rentrés sans rien dire comme on étaient partis, sans rechigner juste un peu sonnés. Heureux de rentrer, malgré les bras, les jambes, les gueules cassées laissés sur les champs de bataille et les copains en bouillie mélangés à la terre saturée de sang, d’os, d’entrailles et de fer.
On se disait c’est la dernière. Innocents et stupides que nous étions…
On peut se souvenir d’eux un instant, c’étaient nos aïeux.
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