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Engie confirme l’arrêt de son projet Salamandre de production de biogaz au Havre
Trop cher et sans soutien financier de l’Europe. L’énergéticien Engie tire un trait sur son projet Salamandre de production de biogaz au Havre qui aurait pu bénéficier à CMA CGM pour fournir ses navires en bioGNL. L’autre projet Kereauzen, sur le même site, visant la production d’e-kérosène pour l’aérien reste en revanche d’actualité.
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Engie : contrat d'approvisionnement conclu avec l'italien Erg
Le 13 janvier 2025
Le spécialiste italien des énergies renouvelables Erg a annoncé lundi avoir conclu un contrat d'achat d'électricité (PPA) avec le français Engie, auquel ils va fournir 44 GWh d'énergie éolienne par an pendant une durée de cinq ans.
Paolo Merli, le directeur général d'Erg, souligne que cet accord vient renforcer le partenariat existant avec Engie, avec lequel son groupe a déjà signé des PPA en France et au Royaume-Uni.
Un 'PPA' est un contrat de long terme qui relie directement un consommateur d'électricité au producteur qui exploite des centrales renouvelables afin de fournir son client.
Erg précise que l'approvisionnement d'Engie sera assuré à partir de ses parcs éoliens italiens.
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Communiqué de presse 10 janvier 2025
ENGIE annonce l'extension de son projet phare de parc éolien situé sur les rives du Golfe de Suez, à Ras Ghareb, en Égypte et actuellement en construction. Ce projet, le plus grand d'Afrique, est monté en collaboration avec Orascom Construction, Toyota Tsusho Corporation et Eurus Energy Holdings Corporation, au sein du consortium Red Sea Wind Energy. Son extension portera la capacité totale du parc éolien de 500 MW à 650 MW, renforçant ainsi le rôle clé d'ENGIE dans le développement des énergies renouvelables en Afrique et au Moyen-Orient. Dans le cadre de cette extension, un accord supplémentaire au contrat d'achat d'électricité à long terme (PPA) a été signé avec l'Egyptian Electricity Transmission Company (EETC). Cet accord garantit les revenus pour les 150 MW de l'extension, et permet la sécurisation des revenus pour l'ensemble des 650 MW du parc pour une durée de 25 ans.
ENGIE, qui détient 35% du consortium Red Sea Wind Energy, joue un rôle clé dans le développement et la construction du projet. Les autres partenaires sont Orascom Construction PLC (25%), Toyota Tsusho Corporation (20%) et Eurus Energy Holdings Corporation (20%). Le consortium a également réalisé le bouclage financier de l'extension de 150 MW, qui est financée par les mêmes partenaires que pour la capacité initiale du projet de 500 MW : la Japan Bank for International Corporation (JBIC) en coordination avec Sumitomo Mitsui Banking Corporation, la Norinchukin Bank, la Société Générale S.A. dans le cadre d'une couverture de Nippon Export and Investment Insurance (NEXI), et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
ENGIE confirme également qu'une capacité de 306 MW est désormais connectée au réseau national dans le cadre d'une première phase de mise en service du projet, et ceci en avance sur le calendrier. La mise en service complète du parc est prévue pour le troisième trimestre 2025, comme initialement planifié avant l'extension.
Le parc de Red Sea Wind Energy contribuera de manière durable au mix énergétique de l'Égypte, qui vise 42 % d'électricité produite à partir de sources renouvelables d'ici 2030, avec l'objectif de réduire ses émissions de CO2 d'environ 1 300 000 de tonnes par an. Une fois opérationnel, le parc générera de l'énergie renouvelable capable d'alimenter plus d'un million de foyers. Il s'agit du deuxième parc éolien pour le consortium à Ras Ghareb après celui de 262,5 MW déjà opérationnel depuis octobre 2019.
Paulo Almirante, Vice-Président Exécutif Senior d'ENGIE en charge des Énergies Renouvelables et de la Gestion de l'Énergie, a déclaré : « Nous sommes déterminés à reproduire le même niveau d'excellence opérationnelle pour l'extension de Read Sea Wind Energy, en nous appuyant sur nos partenaires égyptiens et sur l'excellence opérationnelle du consortium. Une fois achevé en 2025, le parc de Red Sea Wind Energy sera l'une des plus grandes installations éoliennes terrestres du portefeuille d'ENGIE dans le monde et contribuera de manière significative aux ambitions du gouvernement égyptien de transition vers une économie à faible émission de carbone. »
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JD1976
« « Engie a annoncé avoir remporté, via Ocean Winds, sa joint-venture ..//.. situé au large de Narbonne (Aude), en mer Méditerranée » »
Assurément, les écolos ne doivent pas être au courant. Mais, dès demain, ou après, ils lèveront le bouclier.
Et donc, de recours en recours, surtout que cela se passe dans la « Grande Bleue » préservée autant que faire se peut, le début des travaux ? Bof, pas avant….. 5 à 10 ans ?..
Donc, un gros trou dans les subventions escomptées.(si le projet n’est pas abandonné entre temps.)
« « Le groupe précise que ce projet, ..//.. est d'une capacité totale installée de 250 MW et permettra de produire environ 1 TWh d'électricité par an. » »
Ce communiqué a l’honnêteté de préciser : «permettra de produire » (donc au conditionnel) ce qui ne veut pas dire : « assurera les besoins de 500 000 personnes. »
Tout le monde, à part les politiques qui nous imposent leur point de vue, sait que ces énergies sont intermittentes , aléatoires, et que le rendement est extrêmement faible, (env 25% de l'investissement initial,) ce qui veut dire que nous foutons, tous les ans, des milliards d'euros (nos impôts) à la poubelle.) et donc, très coûteux. Pour ne pas dire ruineux.
Et que ces 250 MW de production n’assureront que rarement les besoins de 500 000 personnes
Mais, tant que les subventions (nos impôts) tombent dans les caisses des profiteurs du système, . …..tout va bien.
Et les écolos apporteront leurs bulletins de vote à la caste en place, pour pouvoir mieux assurer leur pouvoir de destruction de la civilisation.
Message complété le 27/12/2024 22:41:12 par son auteur.
J’apprécierais que quelqu’un m’explique pour quoi le pouvoir a tout fait pour crouler EDF (secteur hautement stratégique, s’il en est, et pour quelle raison il épargnerait Engie, secteur hautement stratégique, et même plus car dépendant de fournisseurs extérieurs, (dont il est aussi actionnaire,) que EDF .
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Engie a annoncé avoir remporté, via Ocean Winds, sa joint-venture avec le Portugais EDP Renewables dédiée à l'éolien offshore, un projet flottant de 250 MW auprès du ministère chargé de l'Industrie et de l'Energie.
Le groupe précise que ce projet, nommé "Eoliennes Flottantes d'Occitanie" (Eflo), est situé au large de Narbonne (Aude), en mer Méditerranée est d'une capacité totale installée de 250 MW et permettra de produire environ 1 TWh d'électricité par an.
Ce projet pourra fournir suffisamment d'énergie pour répondre aux besoins énergétiques domestiques de près de 500 000 personnes.
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Engie cherche l'alchimie durable entre gaz et énergies renouvelables
Le 29 novembre 2024
Peut-on être une major du gaz et un champion de la transition énergétique? Pour Engie, la réponse est oui. L'ex GDF-Suez a fortement investi dans les renouvelables au cours des dix dernières années mais le gaz conserve une place centrale dans son modèle de fournisseur intégré d'énergie.
La guerre en Ukraine a souligné le rôle clé du gaz naturel dans la sécurité énergétique de l'Europe et d'acteurs comme Engie, qui assurent l'approvisionnement, la distribution et le stockage de la molécule. La revente d'une petite partie des volumes sur les marchés a permis au groupe de générer d'importants bénéfices au cours des deux dernières années. Mais au-delà de ce contexte exceptionnel, les revenus de cette activité historique ont tendance à décliner en raison de la baisse de la consommation, des efforts de sobriété énergétique et du développement de nouvelles sources d'énergie, dont les renouvelables.
"Avec les objectifs de neutralité carbone de la France pour 2050, l'infrastructure gazière est confrontée à un risque de transition élevé car la demande de gaz naturel devrait diminuer progressivement", a souligné la semaine dernière l'agence de notation S&P.
Pour faire face à ce déclin, Engie compte sur le développement de l'hydrogène vert dans lequel il a déjà investi plusieurs milliards d'euros. Mais le faible appétit des industriels pour cette énergie et les coûts de production élevés ont conduit Engie à lever le pied sur ses ambitions. Le groupe vise une capacité de production de 4 gigawatts d'hydrogène vert à l'horizon 2035 et non plus en 2030 comme initialement prévu.
Engie a d'autres leviers de croissance à sa disposition. "La dynamique positive du groupe dans les énergies renouvelables et le stockage par batterie, et l'attribution récente d'une concession sur 1.000 km de lignes haute tension au Brésil devraient soutenir la performance au cours des prochaines années", souligne Oddo BHF.
Engie voit également un fort potentiel pour sa branche Energy Solutions, qui installe des réseaux de chaleur et de froid dans les collectivités et les entreprises et offre d'autres solutions d'économie d'énergie, dans le cadre de contrats à long terme.
+Point bas attendu en 2026+
Les activités de production d'électricité à partir d'énergie renouvelables (hydro, éolien, solaire) ont représenté en 2023 environ 20% du résultat opérationnel (Ebit) d'Engie, une part relativement stable sur les cinq dernières années. Reste que dans l'intervalle, l'Ebit de l'ensemble du groupe Engie a décollé et le résultat opérationnel généré par les activités renouvelables est passé de 1,2 milliard d'euros en 2019 à 2 milliards d'euros en 2023.
Elles devraient prendre une place encore plus significative au fur et à mesure de la mise en service de nouvelles installations, en France et surtout à l'international. Engie veut en effet doubler sa capacité installée, à 80 gigawatts en 2030, ce qui le rapprocherait des plus grands acteurs dans le domaine. Le groupe investit également dans le stockage par batterie, avec un objectif de 10 gigawatts à l'horizon 2030.
Au total, Engie compte consacrer 22 à 25 milliards d'euros entre 2023 et 2025 dans des "investissements de croissance", un chiffre en hausse de 50% par rapport à la période 2021-2023. Les revenus, eux, devrait baisser au cours des deux prochaines années en raison de la normalisation des prix du gaz et de l'arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires en Belgique. Les analystes anticipent une baisse de l'Ebit de 9,9 milliards d'euros en 2024 à 8,6 milliards en 2026, avant un rebond à 9,1 milliards d'euros l'année suivante, selon le consensus Factset.
Cette double perspective de hausse des investissements et de baisse des revenus peut expliquer la prudence des investisseurs en Bourse. Bien que le groupe ait relevé deux fois ses objectifs pour 2024, le titre cède 7% depuis le début de l'année.
"Nous pensons que le marché sous-estime la résilience d'Engie et sa capacité à tenir ses objectifs, à la fois en 2024 et à moyen terme", ont souligné les analystes de JPMorgan dans une note publiée lundi. La banque prévoit que les bénéfices du groupe atteindront un point bas en 2026 avant de rebondir.
S&P se veut plus prudente. "La croissance à long terme d'Engie proviendra principalement des activités liées aux énergies renouvelables et aux solutions énergétiques, qui sont hétérogènes en termes de volatilité de la rémunération", indique l'agence.
Le succès de la transition du groupe vers les énergies renouvelables se mesurera avant tout dans sa capacité à générer des revenus aussi réguliers et prévisibles que ceux de ses activités historiques.
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L'entreprise saoudienne Al Jouf Cement signe un accord avec Engie pour la construction d'une centrale solaire
Le 19 novembre 2024
Al Jouf Cement (SASE:3091) a signé un accord avec la société d'énergie française Engie (ENGI.PA) pour construire et exploiter une centrale solaire de 22 mégawatts sur son site de Turaif, en Arabie saoudite.
Dans le cadre de ce contrat de 25 ans, le cimentier saoudien achètera l'électricité produite par la centrale une fois qu'elle sera opérationnelle, selon un document déposé mardi.
La centrale devrait fournir 25 % des besoins en électricité d'Al Jouf et réduire ses émissions de carbone de 1 481 100 tonnes.
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Engie : un petit ajustement
Publié le 08/11/2024
Engie termine la semaine en repli de 0,6% à 15,15 euros, alors que le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 52,6 milliards d'euros sur la période écoulée, en baisse de 14,8 % en brut et 14,9% en organique. L'EBITDA hors nucléaire s'est établi à 10,4 milliards d'euros, en baisse brute de 6% et de 6,1 % en organique. L'EBIT hors nucléaire, qui s'est élevé à 7,1 milliards d'euros, a enregistré une baisse brute de 11,2% et de 11% en organique.
Le résultat net récurrent part du Groupe devrait se situer dans le haut de la fourchette de 5 et 5,6 milliards d'euros en 2024. L'EBIT hors nucléaire est également attendu dans le haut de la fourchette indicative de 8,2 à 9,2 milliards d'euros. Parmi les derniers avis de brokers, Oddo BHF a ajusté la mire marginalement de 20 à 20,5 euros avec un avis à 'surperformer'.
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Un généreux dividende... Rendement de 9,1%
07/11/2024
Relèvement. Agréable surprise chez Engie avec un relèvement des ambitions annuelles. L'énergéticien s'attend désormais à un résultat net dans le haut de la fourchette initiale allant de 5 à 5,6 Milliards d'Euros. En 2023, le résultat net était de 5,4 MdsE. L'activité profite de la mise en service de nouvelles capacités dans les renouvelables et les infrastructures. Dans l'ensemble, le chiffre d'affaires des neuf premiers mois de l'année a tout de même concédé 14,8% en liaison avec la baisse des prix de l'énergie sur la période. L'évolution favorable de la profitabilité montre que la politique suivie par le groupe est la bonne...
Orientations. Les grandes orientations prises par Engie lui ont permis de se recentrer et d'être plus intégré. Il était auparavant jugé trop diversifié par les investisseurs. Il a notamment vendu Equans à Bouygues pour plus de 7 MdsE. L'ex-GDF Suez a aussi cessé son activité dans de nombreux pays... Le recentrage s'est opéré autour de quelques métiers phares avec les énergies renouvelables, la production de gaz et les infrastructures associées, les réseaux urbains de chaleur... Si Engie souhaite sortir du nucléaire, il détient encore cinq réacteurs en Belgique. Alors qu'ils devaient fermer, leur durée de vie a finalement été prolongée compte tenu des craintes liés à l'approvisionnement en électricité.
Dividende. Le groupe dirigé par Catherine MacGregor compte distribuer à ses actionnaires 65% à 75% de son résultat net. Au titre du dernier exercice, le dividende était de 1,43 Euros, ce qui équivaut à un rendement très confortable de 9,1%. En tenant compte aussi d'un bénéfice net qui se négocie seulement 7 fois, on arrive logiquement à la conclusion que le titre Engie est peu coûteux.
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