Bonduelle : mettra-il un terme à 7 années de tendance baissière ?

C'est bien simple, Bonduelle est en tendance baissière depuis sept ans maintenant soit la fin de l'année 2017 au cours de laquelle le titre était monté au-delà des 40 € par action.

Depuis c'est une purge sans interruption qui a frappé le groupe agroalimentaire et qui n'a pas laissé beaucoup d'espoir aux actionnaires alors que l'action a été divisée par plus de sept sur la période.

Alors certes à court terme on trouve une petite stabilisation sur un palier autour de 6,4 euros par titre mais on ne peut pas dire que la configuration soit engageante alors qu'aucune velléité de rebond ne se fait jour.

Du côté des chiffres, le groupe a dévoilé une petite baisse de son chiffre d'affaires sur le premier trimestre 2024-2025 (-0,4%) mais il a tout de même confirmé attendre une stabilité des ventes sur l'année ainsi que du résultat opérationnel. En termes de valorisation, l'ensemble se paye autour de 10 fois les bénéfices attendus ce qui est la norme dans ce secteur d'activité.

Au delà du secteur, plutôt poussif, la configuration technique ne pousse pas à tenter un achat sur ces bases.

Forces de Bonduelle :

• Diversification géographique et produit : Bonduelle est présent dans plus de 100 pays avec une large gamme de produits (conserves, surgelés, frais, bio), ce qui réduit sa dépendance à un seul marché ou segment.
• Engagement pour le développement durable : L'entreprise met l'accent sur des pratiques agricoles responsables et des produits sains, en phase avec les attentes croissantes des consommateurs pour une alimentation durable.
• Marque reconnue : Bonduelle bénéficie d'une forte notoriété de marque, soutenue par son expertise historique dans le secteur des légumes transformés, ce qui lui confère un avantage compétitif.

Faiblesses de Bonduelle :

• Dépendance aux matières premières agricoles : Les résultats de Bonduelle sont exposés aux fluctuations climatiques et aux variations des coûts des matières premières, ce qui peut affecter ses marges.
• Concurrence intense : Le secteur des produits alimentaires est hautement concurrentiel, avec des pressions sur les prix et des alternatives locales ou génériques souvent moins chères.
• Croissance lente dans certains segments : Les marchés matures, notamment en Europe, affichent une croissance limitée, ce qui peut freiner l'expansion globale de l'entreprise.

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