Atos : le pari du redressement peine à convaincre

Depuis le regroupement des actions il y a quelques mois à la suite du grand mécano financier qui a permis de sauver le groupe en passant les actionnaire par pertes et profits, le titre peine à convaincre les investisseurs.

Certes le spectre de la faillite s'est éloigné mais de là à en faire un groupe rentable et viable sur le long terme il y a encore un grand pas à franchir. Atos a tellement déçu et a essoré tellement d'actionnaire, avec une action, ancienne pensionnaire du CAC 40 qui se retrouve cotée quelques dixièmes de centimes en quelques années. Sans conteste un des plus grands scandales de gestion d'entreprise, avec Orpea, sur la place parisienne.

Le pari n'est pas encore gagné et peu osent vraiment le prendre préférant rester en observateurs pour revenir à un moment où on aura plus de garantie sur l'avenir. C'est logique et dans cet esprit on ne se surprend pas de la tendance baissière actuelle, à l'intérieur d'un couloir de tendance assez net. La première cible est située autour de 24 euros où on trouve une première zone de support.

Compte tenu de cette configuration graphique dégradée et de l'incertitude de fond du business, nous resterons à l'écart pour un projet d'investissement.

Forces de Atos

Présence internationale : Atos bénéficie d'une vaste présence géographique qui lui permet de s'adresser à un large marché global et de diversifier ses risques.

Expertise dans le numérique et la cybersécurité : L'entreprise est reconnue pour son expertise technique dans des domaines clés tels que le cloud, le big data et la sécurité, ce qui renforce sa compétitivité.

Portefeuille de services diversifié : Atos offre une gamme étendue de services informatiques, y compris des solutions de gestion des processus d'entreprise et de services d'infrastructure, ce qui attire une variété de clients.

Faiblesses de Atos

Dépendance à l'égard de certains marchés géographiques : Une grande partie de son chiffre d'affaires provient de l'Europe, ce qui pourrait être un risque si ce marché connaît des difficultés économiques.

Concurrence intense : Le secteur des services informatiques est hautement concurrentiel avec la présence de nombreux acteurs majeurs, ce qui met la pression sur les marges et les parts de marché.

Problèmes de gestion antérieurs : Atos a rencontré par le passé des problèmes de gestion qui ont affecté sa réputation et sa performance financière.

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